La grande muette. Armée et marchés : circulez, y’a rien à voir

L’armée, pour les profits, et les services secrets… pour les secrets de l’armée

 

 

Trois journalistes ont été convoqués à la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) parce qu’ils avaient révélé en 2017 que des officiers avaient joué de leur influence pour que des contrats militaires reviennent à certaines entreprises. Le motif est que l’identité des militaires de certaines unités est protégée par la loi, et qu’il est illégal de la révéler.

         En clair, l’armée n’a pas de compte à rendre sur la façon dont elle utilise l’argent public.

 

États-Unis –Afrique : un sommet pour les grands groupes

Le développement ? Seulement les profits

 

 

Les dirigeants de 49 pays africains ont été reçus à Washington par Biden, neuf ans après le précédent sommet de ce type. L’État américain a promis des milliards d’investissements. En apparence pour les pays qui ont besoin de se développer, mais cet argent revient aux États-Unis en faisant le bonheur de grandes entreprises comme Cisco, Visa ou General Electric qui ont signé d'importants contrats sur le continent africain.

         Ce qui est en jeu, ce n’est pas le développement d’infrastructures, de moyens pour l’agriculture ou l’énergie promis aux populations du continent, mais c’est d’assurer la place – et les profits qui vont avec – des capitalistes américains.

 

Argenteuil, Val d’Argenteuil-Nord, on va pisser gratuitement où ?

 

Des toilettes pas si publiques que cela :

 

Toilettes publiques à Ribérac en Dordogne

Ce n'est pas nouveau, mais de nombreuses petites gares se dotent de toilettes qui se vantent d'être gratuites. C’est le cas à la gare du Val. À première vue, c'est mieux que les toilettes des grandes gares parisiennes qui assument d'être payantes (50 centimes en 2013, 1 euro aujourd'hui, sauf avec une carte fidélité...). Sauf que les toilettes dites "gratuites" de ces gares ne s'ouvrent en réalité qu'avec un Pass Navigo ou un ticket valide. Elles ne sont donc pas gratuites du tout ! C'est le cas au Val Nord d'Argenteuil par exemple.

         De plus, si l'on n'a pas de Pass Navigo qui nous permet d'aller et venir librement dans la gare, la facture est encore plus salée : en effet, si l'on sort de la gare, cela est considéré comme un abandon de parcours et notre ticket, en carton ou sur une carte, n'est plus valable. Pour accéder à ces toilettes, il faut donc revenir à la gare et racheter un nouveau ticket ! Cela fait cher pour répondre à un besoin aussi élémentaire ! Cela peut paraître marginal, mais c'est en réalité un recul supplémentaire dans l'accès un droit fondamental. Une situation en tout cas particulièrement inacceptable à Argenteuil. Pierre