Il est toujours nécessaire de marquer le coup pour commencer
Oh, nous n’étions pas nombreux avant-hier-soir devant la sous-préfecture d’Argenteuil, mais nous étions là, enseignants du lycée Fernand Léger, de Jean-Jaurès et de Sannois, mais aussi militants de Lutte ouvrière, de LFI, et du NPA. Il s’agissait de faire le point sur l’attaque gouvernementale contre les lycées professionnels, et donc contre une fraction déterminante du monde du travail de demain, la jeunesse. Remettre de plus en plus l’éducation professionnelle dans les mains du patronat est l’axe de la politique gouvernementale, et ce n’est pas une nouveauté. Tant pis pour la culture générale des futures générations de travailleurs. Mais rien n’est joué.
Mais nous étions aussi là pour préparer la suite de l’après-fêtes. Chacun s’imagine la situation lorsqu’à l’inflation, la volonté de mettre au pas un peu plus le monde du travail à propos des restrictions de consommation d’énergie prévue, la dégradation des transports, s’ajoutera la volonté du gouvernement d’avancer vite vers une aggravation majeure du départ en retraite.
Il faut préparer les mobilisations nécessaires du monde du travail que nous souhaitons. En tout cas, pour cela, nous nous retrouverons, cette fois au chaud, début janvier (la date du mardi 10 janvier a été avancée) pour en discuter. DM