vendredi 9 septembre 2022

Chômage : le patronat réclame, le gouvernement applique

Contraindre les chômeurs à accepter n’importe quel emploi

La précédente réforme de l’assurance-chômage, mise en œuvre depuis l’an dernier, avait déjà durci les conditions d’accès aux indemnités de chômage et rogné leur montant par un nouveau mode de calcul. Eh bien le gouvernement annonce vouloir les durcir encore : selon les termes mêmes de Macron, l’assurance-chômage serait « plus stricte quand trop d’emplois sont non pourvus ».

         Les travailleurs privés d’emploi seraient trop longtemps et trop grassement rémunérés ? Derrière ce discours insultant, le projet du gouvernement vise à contraindre les chômeurs à accepter n’importe quel emploi pour un salaire de misère. C’est-à-dire à répondre aux attentes du patronat, en campagne depuis des mois sur le thème de la « pénurie de main d’œuvre ».

 

ATSEM en colère, l’exemple de l’Agglomération de Grenoble

Elles veulent pouvoir vivre correctement de leur travail

Payées au lance-pierre, trop souvent précaires, les Atsem étaient en grève ce lundi à l’appel national de la CGT. A Grenoble, plus de 80 d’entre elles se sont rassemblées devant la préfecture pour crier leur colère et réclamer une augmentation de salaire (183 € nets mensuels), des embauches à temps plein et des moyens supplémentaires.

         Mais c’est quoi une Atsem ? Ces travailleuses assistent les instituteurs, voire même prennent les enfants en charge quand un instituteur est absent, font manger les enfants à l’école, animent le périscolaire et la garderie, font le ménage dans les classes, et assurent bien d’autres tâches indispensables au bon fonctionnement des écoles maternelles.

         Elles ont bien raison de se mobiliser, car comme tous les travailleurs, elles doivent pouvoir vivre correctement de leur travail.

 

Argenteuil, stationnement, de mur en mur

Et pourquoi pas un mur maçonné ?

La municipalité soigne certaines rues. Mais connaît-elle l’adage : « Le mieux est l’ennemi du bien » ? Cela m’est venu à l’esprit lorsque l’on je suis passé dans la rue Dubaut sur les hauts des Coteaux près de la route du Fort.

          La chaussée refaite, bien ! Un délicat marquage au sol, bien encore ! Mais ces plots empêcheurs de malotrus, non, la municipalité n’en fait pas un peu trop !

         D’autant plus que ce n’est pas joli, et tout cela revient très cher ! DM