lundi 5 septembre 2022

Capitalisme : les micmacs des actionnaires

 

Rachat d'actions : parasitisme sans limite

 

 

Selon la BNP, 70 milliards d'euros ont été dépensés, au cours du premier semestre 2022, par les entreprises européennes pour racheter et détruire leurs propres actions. C'est trois fois plus que l'année précédente. TotalEnergies y a ainsi consacré 3 milliards.

         Les profits record des entreprises, fruits de l'exploitation de millions de travailleurs, sont utilisés pour augmenter ainsi la valeur des actions qui restent en circulation. Ce sont les capitalistes qui démontrent le mieux l'absurdité de la logique du profit.

Transports : la grève sera la seule voie. Les salaires doivent augmenter au moins autant que les prix

 

Mouvement de grève aux tramways de Clermont-Ferrand

 

                   Wikimedia Commons - Florian Fèvre

         Alors que son pouvoir d’achat est rongé par l’inflation, le personnel de la T2C s’est mis en grève à l’appel des cinq syndicats de l’entreprise. La grève reconductible touche tous les services et plus particulièrement les conducteurs, à 80 % selon la direction elle-même.

         La direction a proposé une augmentation de 1,6 % à partir de janvier, particulièrement ridicule quand on voit que l’inflation dépasse déjà les 5,8 %.

         Le personnel a raison de refuser massivement de subir une telle réduction de salaire. Les salaires doivent automatiquement suivre la hausse des prix. Autrement dit, c’est l’échelle mobile des salaires qu’il lui faut.

Argenteuil, inauguration de la Maison Claude Monet muséographiée, la municipalité sort les grands plats

 

Vive Karl Marx et son boulevard !

 

On ne sait pas qui attend la municipalité pour l’inauguration de la Maison Claude Monet sur laquelle elle reste très discrète mais qui doit avoir lieu dans les jours qui viennent, mais en tout cas, elle bichonne les abords. Le boulevard Karl Marx côté Maison est déjà tout beau tout propre.

         Mais pourquoi ce n’est pas la même chose partout ?

         Partout pourtant, il y a de bons peintres bien vivants qui mériteraient d’avoir une rue dans le même état.

         Dans notre rue, il y a un peintre que nous aimons beaucoup, notre ami Kambach. Alors pourquoi notre rue ne mériterait-elle pas le même traitement ?

         Peut-être qu’un jour, on s’intéressera, lui aussi à sa Maison. DM