vendredi 2 septembre 2022

Migrants : un préfet penaud, des habitants très choqués à Urrugne (64)

 

"nous ne l'avons pas fait, mais nous ne le ferons plus"

 

 

Le 26 août, la police n’a pas hésité à poursuivre jusque dans l’église d’Urrugne (64) un groupe de migrants qui s’y était réfugié. Dès le lendemain samedi, très choquées par cette arrestation, environ 200 personnes se sont mobilisées dans la commune à l'appel de collectifs d'aide aux migrants.

         Embarrassé à l'égard du public catholique, le préfet a d’abord prétendu que les policiers n’étaient pas entrés dans l'église. Puis il s’est contredit : il s'agissait d'une décision individuelle, il n'en avait pas donné l'ordre. En tout cas, il garantissait que cela ne se reproduirait plus.

         Parole de préfet, mieux vaut se méfier. Et continuer à affirmer que la solidarité n’est pas un délit et à défendre la liberté de circulation et d'installation.

jeudi 1 septembre 2022

Rentrée scolaire : précarité et pénurie. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine à paraître

 

Rentrée scolaire : précarité et pénurie

31 Août 2022

Les services du ministère de l’Éducation et le ministre lui-même affirment qu’ils sont en voie de trouver les quelques milliers d’enseignants qui manquent en cette rentrée scolaire.


La réalité est qu’il manque beaucoup plus que 4 000 personnes pour faire fonctionner la machine. L’État, tous gouvernements et ministres confondus, est bien placé pour le savoir car c’est lui qui organise la pénurie et la dégradation du système scolaire, et depuis longtemps.

Le nombre de postes de titulaires a continûment diminué chez les enseignants, le personnel administratif, les ouvriers d’entretien, de ménage et de cantine, les infirmières, le personnel de vie scolaire. Il y a toujours moins d’adultes pour encadrer les enfants et les adolescents, et leur situation est toujours plus précaire.

Les enseignants nouvellement nommés sont bien souvent sur deux, voire trois établissements, passent leur vie dans les transports et ont de ce fait bien du mal à former des équipes éducatives. Les brigades de remplaçants ont été supprimées, les heures supplémentaires se multiplient et ont tendance à devenir obligatoires, le nombre de surveillants dans le secondaire est ridicule, la charge des directeurs d’école écrasante, les aides à la vie scolaire sont sous pression, des classes sont fermées, des spécialités sont fantomatiques, des écoles des quartiers ouvriers sont délabrées, etc. Pour des raisons d’économies, l’État délaisse l’éducation et la socialisation des enfants des classes populaires et ne garde de moyens, et encore, que pour la formation des futurs cadres de la bourgeoisie.

                                           Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2823)

 

 

 

Les prochaines permanences prévues.

-demain vendredi 2 septembre, de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-samedi 3 septembre, de 10 h. à 10h.30 au marché des Coteaux ;

-et de 11h. à midi, centre commercial de Joliot-Curie ;

-de 11 h. à midi également au marché de la Colonie ;

-ainsi qu’au Val-Sud devant Auchan : horaires à préciser (voir blog) ;

-dimanche 4 septembre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Intermarché du centre ;

-et de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-lundi 5 septembre de 18 h. à 19 h. centre commercial des Raguenets ;

-mercredi 7 septembre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux

 

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           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord ;            

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Samedi 17 septembre, pour la défense de l’espace Jean Vilar,

Déambulation en direction de la Maison de Claude Monet

Éducation, les enseignants ont repris hier le chemin de leurs établissements… Témoignage

Première impression sombre de rentrée

 

 

Une correspondance d’un lycée que l’on pourrait multiplier par mille et développer.

« La rentrée ne se passe pas bien, il y a clairement un "saut" dans le durcissement du boulot. Toutes les classes en seconde et première sont blindées à 36 élèves, pas un de moins. Certaines salles ne sont mêmes pas assez grandes pour tous les accueillir...

         Pour les emplois du temps c'est la même histoire : je n'ai que 15 heures, mais je travaille sur 5 jours (je finis trois fois à 18h, les lundi, mardi et jeudi...) et avec plein de trous.

         À la direction c'est la même équipe, jusque-là plutôt arrangeante, mais ce n'est plus le même ton…

         C'est la même chose pour A., qui a une classe de terminale technologique à 38 et un emploi du temps pas terrible non plus… » Pierre