vendredi 5 août 2022

Argenteuil, le maire d’Argenteuil mise-t-il sur le réchauffement climatique pour se débarrasser de la salle Jean Vilar ? À propos de sa lettre aux associations (2)

Argenteuil n’est pas sous les Tropiques


Et portant il faisait beau...

Pour tenter de démontrer que tout va très bien dans la vie collective et festive d’Argenteuil, le maire d’Argenteuil parle d’autre chose et met en avant la réussite de la Fête des berges et autres initiatives de plein air.

         Oui, peut-être. À la seule différence qu’hormis le marché de noël, les évènements en question ont lieu disons du  1er mai à la mi-octobre. Mais même à ce propos, rappelons que si l’on compare les éditions de janvier dans le complexe Jean Vilar, le succédané de cette année des Cinglés du cinéma tenu en avril n’a pas connu le même succès. Les stands installés dans la cour des écoles primaires Paul Vaillant Couturier n’ont eu la même affluence. Et pourtant, il faisait beau…

         Les évènements de plein air ont besoin des conditions climatiques de six mois maxi. Pour les évènements du reste de l’année, il faut des locaux en intérieur. Le complexe Jean Vilar que n’aime pas monsieur Mothron s’y prête. Mais ce dernier compte peut-être sur le réchauffement climatique pour que le printemps et l’été soient de toute l’année. DM

  

Samedi 17 septembre, pour la défense de l’espace Jean Vilar,

Déambulation en direction de la Maison de Claude Monet

Départ : 15 heures

Comme en Amazonie, en RDC, appel à piller et à polluer

L’avenir du climat ? Une notion que les profits ne connaissent pas

 

 

La République démocratique du Congo (RDC) vient de proposer 27 permis pétroliers et 3 permis gaziers par appel d’offre. S’ils aboutissaient, ils entraîneraient pollution et déforestation, car on ne peut exploiter les ressources du pays en pétrole et en gaz sans toucher à ses immenses tourbières et forêts marécageuses, qui comme l’Amazonie stockent du carbone en masse.

Quoi que prétende le président congolais Tshisekedi, les bénéfices de cette exploitation, comme ceux des industries minières aujourd’hui, iraient tout droit dans les coffres-forts des capitalistes étrangers. Et les seuls Congolais qui en verraient un peu la couleur seraient les politiciens dans son genre.