Une politique moralement condamnable et tellement contre-productive
Lors d’un mouvement précédent
Le licenciement scandaleux prévu par la municipalité d’un projectionniste du Figuier blanc est révélateur de la politique de la municipalité à l’égard des agents municipaux nécessaires au fonctionnement d’une ville de 115 000 habitants dont le territoire est très important (17,2 km²) et qui possède un réseau de routes et de rues de plus de 200 km. Eh bien, parmi les 2600 agents de la Ville, plus du tiers ne sont pas en contrat à durée indéterminée. De la part de la municipalité, cela permet toutes les manœuvres pour réduire les frais de personnel.
La municipalité veut licencier ce projectionniste puisqu’elle a décidé de priver de cinéma le lundi les habitants, et alors même qu’elle pourrait engager l’essor du cinéma en milieu scolaire et périscolaire ! Elle met fin à des contrats CDD d’agents des écoles, pour ne pas avoir à les payer normalement durant les vacances ou pour se débarrasser de ceux qui relève la tête.
! À l’inverse, elle incite d’autres agents à rester dans la collectivité, en utilisant leur crainte de ne pouvoir bénéficier d’allocations chômage ! Elle organise aussi un vaste turn-over dans les services, comme dans celui de la propreté, en licenciant et en embauchant en CDD constamment comme cela lui chante !
Cette situation est un boulet de plus dans la désorganisation de l’action municipale qui crée une ambiance délétère dans les services municipaux et pèse sur l’action au service des habitants.
La précarité a toujours été depuis 2001 la caractéristique de la municipalité actuelle, ce qui est profondément dommageable depuis 20 ans.
La titularisation des agents territoriaux sous contrat est une revendication prioritaire, qui s’ajoutent aux autres concernant les conditions de travail et les salaires.
Ce sont tous les agents qui porteront cette revendication. Mais dans ce combat les agents en CDD seront au premier rang. DM
