mercredi 6 juillet 2022

Flambée des prix : pire que les chiffres officiels

Indexation des salaires sur les prix !

 

 

Officiellement l’inflation sur un an est de 5,8 %. C’est une moyenne car les ménages populaires subissent une hausse des prix bien plus importante.

         Les prix de l’énergie, carburants, gaz, électricité, produits indispensables, ont flambé de 33 % sur un an. De même pour les prix des produits alimentaires : les steaks surgelés ont bondi de 20 % en un an, les pâtes de 17 %, les moutardes et huiles plus de 13 %, le café de 12,6 %, etc...

         Pour le monde du travail, c’est une spirale infernale dont le seul remède est d’imposer l’indexation des salaires sur les prix.

 

Inflation : le ministre joue au naïf. Les actionnaires rigolent.

C’est sous son nez, mais qui ne veut pas voir…

 

 

Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, dit vouloir multiplier les contrôles pour vérifier que « personne ne profite de l’inflation ».

         La vérification est vite faite au vu des résultats financiers de Total, des géants de l’énergie ou des matières premières comme le blé et les céréales. Mais ce n’est pas là que le gouvernement ira mettre son nez. Ce sont ses donneurs d’ordre.

 

Service public utile à la population ? Rentabiliser, mutualiser, supprimer, une Sécurité de moins en moins sociale

une Sécurité de moins en moins sociale

Un exemple qui rappelle bien des choses à Argenteuil

 

 

Jeudi 23 juin, une trentaine de manifestants habitant le quartier de Villejean à Rennes se sont invités à une réunion de l’ARS (Agence Régionale de Santé) dont le thème était « l’innovation en santé ». Les manifestants continuent de protester contre la fermeture de l’antenne de la sécurité sociale de leur quartier depuis début mai.

         Selon le collectif qui a recueilli 600 signatures, des personnes souvent âgées ou handicapées sont renvoyées vers les permanences du centre-ville malgré la distance, la nécessité de payer un titre de transport et les files d’attente souvent très longues.

         L’innovation à l’envers en quelque sorte.

         À Argenteuil, on a connu cela dans le passé. Il y avait trois antennes sur la ville. Il n’y en a plus qu’une aujourd’hui où il y a toujours la queue.