lundi 4 juillet 2022

Collectivités locales, la gestion, l’impasse, pas de solution sous le capitalisme

 

Conseil régional Centre Val de Loire, des élus de gauche contre les cheminots

 


 

Jeudi 30 juin, à l'appel des syndicats, une centaine de cheminots se sont rassemblés devant le conseil régional, contre la nouvelle convention signée entre la SNCF et la Région Centre Val de Loire. Celle-ci entérine une baisse du budget de 39 millions d’euros, une mise en concurrence rapide de lignes ferroviaires pour les livrer à des sociétés privées, avec pour conséquence une nouvelle dégradation des conditions de travail des cheminots, ainsi que du service rendu aux usagers.

         Ce conseil régional à majorité PS-Verts-PC a adopté cette convention, votée par tous les groupes de la majorité régionale, ainsi que par les élus LFI. Bien des cheminots, qui ont voté NUPES aux législatives, peuvent se sentir trahis par le vote de ces élus. D'ailleurs certains d'entre eux se sont fait huer à leur sortie par les manifestants présents. Pour se défendre, les travailleurs ne peuvent compter que sur eux-mêmes et leur mobilisation, ils n’ont rien à attendre des élus NUPES, que cela soit au conseil régional ou au Parlement.

Prévention de l’épidémie : l’État jugé coupable

Quand le gouvernement baratinait…

 

 


Le tribunal administratif de Paris a jugé l’État coupable de ne pas avoir constitué de stocks suffisants de masques avant la pandémie, et l’a critiqué pour avoir dissuadé la population d’en porter. Des directions d’entreprises publiques, comme la RATP, avaient même dans un premier temps sanctionné des agents qui portaient leurs propres masques au début de la pandémie.

         En revanche, le tribunal s’est refusé à juger l’État responsable de contaminations, et a donc débouté les malades du Covid ou leurs familles qui demandaient réparation.

         La justice confirme donc ce que tout le monde savait. Mais ne condamne l’État qu’a minima, ne voulant surtout pas remettre en cause le choix de déverser l’argent public vers les grandes entreprises plutôt que vers la santé publique.

 

dimanche 3 juillet 2022

Roissy et Orly : redécollage de la grève

Partout, ce sera la seule voie

 


Après une première mobilisation le 9 juin, une partie des travailleurs des aéroports de Roissy-CDG et d’Orly étaient en grève le 30 juin et plus encore le 1er juillet, entraînant l’annulation de dizaines de vols.

         Pour faire face à l’inflation, ils revendiquent une augmentation de 300 euros par mois. Mais ils dénoncent également l’aggravation de leurs conditions de travail et la précarité.

         Autant de raisons communes à des millions de travailleurs pour lutter ensemble.

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Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui dimanche 3 juillet, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre,

-lundi 4 juillet, de 11 h.30 à midi, devant la boulangerie cité Champagne ;

-de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;