mardi 31 mai 2022

Argenteuil, Impressionnisme, le maire, le directeur, la maison, mais « cachez ce projet que je ne saurais montrer » …

 

Sans doute l’ombre d’un petit sentiment de honte

 

Petit entre soi

On se fait du souci pour le maire d’Argenteuil. C’est vrai, on s’inquiète pour son… poignet. À force de signer des autographes, on craint pour lui une luxation. Il y a quelques jours, sans prudence, voilà qu’il l’utilisait à nouveau pour signer une convention avec le musée d’Orsay. Ce dernier s’ajoute à sa petite collection où figurent déjà le musée du quai Branly et l’Institut du monde arabe.

         Nous aurons l’occasion de revenir sur ce que fait la municipalité de ces conventions avec ces musées prestigieux, mais là n’est pas notre propos. On s’étonne simplement qu’à l’occasion de cette signature, le maire n’ait pas invité mesdames et messieurs, et en premier lieu, le directeur du musée d’Orsay à une petite promenade vers l’espace feu de « L’île » et l’espace Jean Vilar lui-même. Il aurait pu y faire la promotion de son projet destructeur et de la manière dont il va défigurer radicalement le paysage fossile de ce qui reste de celui que peignèrent Monet, Sisley, et d’autres… Non, restons loin de la débâcle…

         Tout cela donne un peu plus de rage à ceux qui, au-delà de toutes les raisons de défendre le complexe Jean Vilar, s’intéressent à un courant essentiel de la peinture, celui de l’Impressionnisme, essentiel, pour nous sans doute, pour sa proximité avec des éléments de la nature et du fleuve, dont nous avons aujourd’hui tellement besoin.

         Les farces piteuses des édiles, en tout cas, donnent aux habitants des raisons supplémentaires pour se mobiliser toujours davantage. Justement…

 

 Comme lors de tous les conseils municipaux

Les habitants doivent se faire entendre

Rassemblement ce soir mardi 31 mai

Devant les escaliers de la mairie

18 h.30

À l’appel du Comité Jean Vilar

LVMH face à une grève emblématique

Le résultat est dans le sac

 

 

Dans l’usine Arco de Châtellerault, dans la Vienne, les ouvrières qui fabriquent des sacs de luxe Vuitton ont gagné 100 euros net d’augmentation grâce une grève de près d’une semaine qui a entraîné embauchées et intérimaires.

         Vuitton, c’est Bernard Arnault, l’homme qui gagne deux smic à la minute alors que, dans cette usine, les couturières sont payées à peine au smic. La force des travailleurs et des travailleuses pour faire plier les patrons riches à milliards, c’est la grève ! 

 

Police et supporters. Policiers, champions de la lacrymo

 

Avec Liverpool, quand la police voit rouge

Au moment des gilets jaunes

Depuis la finale de la Ligue des champions samedi soir à Paris, où des milliers de supporters sont restés bloqués pendant des heures, aspergés de gaz lacrymogène et chargés par la police, le gouvernement accuse les fans de Liverpool et les jeunes des quartiers proches du Stade de France.

         L’organisation était sûrement calamiteuse. Mais la police a fait ce à quoi le ministère de l’intérieur la dresse depuis des années : cogner, et refaire ensuite l’histoire pour couvrir ses agissements.

         Cette fois, les exploits de la police française ont eu l’honneur des écrans du monde entier.