dimanche 22 mai 2022

Argenteuil-Bezons, Législatives (10), aller à la rencontre des travailleurs en permanence

 

L’essentiel, une rencontre militante en permanence

 

        

Une nouvelle permanence électorale vient d’être inaugurée hier. C’est celle de Paul Vannier, le candidat de l’Union de la gauche.  Elle est la troisième sur Argenteuil.

         Les candidats qui ont une chance de l’emporter se sentent le besoin d’avoir une permanence. Ils en installent une, sur la base de leurs chances notables de pouvoir s’en faire rembourser le coût s’ils obtiennent plus de 5% des suffrages. C’est la loi, il n’y a rien sur ce plan à leur reprocher.

         Bien évidemment, dans les circonstances actuelles, avec pourtant des candidats investis totalement dans les combats de la population, nos espoirs sont faibles de franchir cette barre.

         Mais si nous pouvions l’envisager, aurions-nous besoin d’un local de permanence électorale ? Cela correspond-il à un véritable besoin pour les candidats ? Lorsque nous avons l’occasion de passer devant le local de l’un ou de l’autre, nous n’avons jamais l’impression d’y voir foule. Il y a bien à l’intérieur celui qui la tient… lorsqu’elle est ouverte.

         En tout cas, nos permanences, nous les tenons mois après mois dans la rue. Qu’il vente ou qu’il neige, il y en a une dizaine chaque semaine sur Argenteuil, temps électoraux ou pas. Et finalement, nous y allons à la rencontre des habitants et des travailleurs cent fois plus que si nous les invitions à franchir le seuil d’une permanence. Aujourd’hui, pour ma part j’en tiendrai deux, l’une de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre, puis comme d’habitude, de 11 heure à midi, à l’entrée du marché Héloïse. DM

Argenteuil, AB Habitat, quand des locataires n’en peuvent plus… mais s’organisent

Travailleurs et locataires, la seule voie est l’organisation collective

 

 


Aux 138 et 140 boulevard Delambre, rien ne va plus pour les locataires d’AB H. Non seulement ils sont confrontés à des problèmes de bâti qui leur posent de graves désagréments, mais ils sont confrontés au fait du refus depuis des mois et des mois de leur bailleur de prendre sérieusement la mesure de sa responsabilité. Trois problèmes essentiels qui leur rendent la vie impossible.

         « Le premier est celui de l’écoulement des eaux pluviales. Celles-ci ont entraîné des infiltrations avec des conséquences sur les plafonds et leur solidité. Le Parisien-95 a évoqué dernièrement ce sujet. Rien n’est vraiment réglé à ce jour. D’autant plus que lorsque les eaux s’écoulent dans    les conduits normalement, c’est au rez-de-chaussée que des inondations problématiques se produisent.

         Le deuxième est celui de moisissures intempestives et inacceptables.

         Le troisième concerne les plaintes des balcons qui sont à revoir. »

         Mais ces locataires ont décidé de s’organiser. Tout seul face à un mur c’est dur. Lorsque l’on s’organise collectivement, tout devient possible. Je leur souhaite succès dans cette voie. DM

 

Crédit agricole : le Crédit agricole doit banquer

 

Leurs coffrent sont pleins

Vendredi 13 mai, 500 travailleurs du Crédit Agricole ont manifesté devant le siège de la banque à Rennes, soit un tiers des effectifs du département d’Ille-et-Vilaine : une première depuis 22 ans !

         Il faut dire que le Crédit Agricole a réalisé un bénéfice de 9,1 milliards d’euros en 2021, en progression de 94,1 % !

         De l’autre côté, les salaires ont été augmentés de… 1 % en janvier !

         Les syndicats réclament une prime de 1 200 euros pour tous : un minimum, vu l’augmentation des prix !