L’essentiel, une rencontre militante en permanence
Une nouvelle permanence électorale vient d’être inaugurée hier. C’est celle de Paul Vannier, le candidat de l’Union de la gauche. Elle est la troisième sur Argenteuil.
Les candidats qui ont une chance de l’emporter se sentent le besoin d’avoir une permanence. Ils en installent une, sur la base de leurs chances notables de pouvoir s’en faire rembourser le coût s’ils obtiennent plus de 5% des suffrages. C’est la loi, il n’y a rien sur ce plan à leur reprocher.
Bien évidemment, dans les circonstances actuelles, avec pourtant des candidats investis totalement dans les combats de la population, nos espoirs sont faibles de franchir cette barre.
Mais si nous pouvions l’envisager, aurions-nous besoin d’un local de permanence électorale ? Cela correspond-il à un véritable besoin pour les candidats ? Lorsque nous avons l’occasion de passer devant le local de l’un ou de l’autre, nous n’avons jamais l’impression d’y voir foule. Il y a bien à l’intérieur celui qui la tient… lorsqu’elle est ouverte.
En tout cas, nos permanences, nous les tenons mois après mois dans la rue. Qu’il vente ou qu’il neige, il y en a une dizaine chaque semaine sur Argenteuil, temps électoraux ou pas. Et finalement, nous y allons à la rencontre des habitants et des travailleurs cent fois plus que si nous les invitions à franchir le seuil d’une permanence. Aujourd’hui, pour ma part j’en tiendrai deux, l’une de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre, puis comme d’habitude, de 11 heure à midi, à l’entrée du marché Héloïse. DM