Au niveau des travailleurs du pays comme à celui local, une adversaire de notre classe
Photo L'Humanité
Dans le sillage d’une Renaissance, la députée sortante est à nouveau candidate pour les élections du 12 juin prochain.
En
2017, cette personne, sortie de nulle part, pouvait faire illusion. Mais plus, après
cinq ans de politique anti-ouvrière dont elle aura été solidaire de bout en
bout : la diminution des APL, la loi dite Travail, l’attaque contre les
retraites qui a mené des milliers d’habitants d’Argenteuil à faire grève,
parfois pendant des semaines, et qui n’a été stoppée que par… le Covid… Et l'on en passe.
Nous ne savons pas si elle a beaucoup parlé métro Chambre des députés, mais sur le plan local, son silence a été la règle pendant cinq ans.
Elle a mis trois ans pour avoir un avis sur le projet Jean Vilar. Les élections approchant, elle l’a dénoncé devant quelques députés, mais jamais, jamais, elle n’a utilisé sa petite influence pour aider les opposants face aux autorités d’État.
Son camarade de classe Blanquer s’est attaqué aux personnels de l’Éducation nationale ? Jamais on ne l’a entendue être solidaire d’eux pourtant bafoués et souvent insultés. Partout actuellement, les moyens prévus pour les collèges et les lycées d’Argenteuil-Bezons le sont à la baisse. L’a-t-on vu publiquement être à leur côté ?
La loi sociale est implacable. On a beau ne pas être désagréable, mais le gouvernement est celui de la bourgeoisie, et les députés de la majorité sont là pour voter sa loi. La députée sortante a joué cette partition sans fausse note. Elle mérite de se reconvertir ailleurs, des places sont à prendre dans l’orchestre bourgeois. Elle n’aura guère de mal à le faire. DM (Demain, l’aventure politique de son suppléant)