mercredi 18 mai 2022

Argenteuil-Bezons, Législatives (6), la députée sortante dit l’Arlésienne veut un remake

Au niveau des travailleurs du pays comme à celui local, une adversaire de notre classe

 

                                                                          Photo L'Humanité 

Dans le sillage d’une Renaissance, la députée sortante est à nouveau candidate pour les élections du 12 juin prochain.

         En 2017, cette personne, sortie de nulle part, pouvait faire illusion. Mais plus, après cinq ans de politique anti-ouvrière dont elle aura été solidaire de bout en bout : la diminution des APL, la loi dite Travail, l’attaque contre les retraites qui a mené des milliers d’habitants d’Argenteuil à faire grève, parfois pendant des semaines, et qui n’a été stoppée que par… le Covid… Et l'on en passe.

         Nous ne savons pas si elle a beaucoup parlé métro Chambre des députés, mais sur le plan local, son silence a été la règle pendant cinq ans.

         Elle a mis trois ans pour avoir un avis sur le projet Jean Vilar. Les élections approchant, elle l’a dénoncé devant quelques députés, mais jamais, jamais, elle n’a utilisé sa petite influence pour aider les opposants face aux autorités d’État.

         Son camarade de classe Blanquer s’est attaqué aux personnels de l’Éducation nationale ? Jamais on ne l’a entendue être solidaire d’eux pourtant bafoués et souvent insultés. Partout actuellement, les moyens prévus pour les collèges et les lycées d’Argenteuil-Bezons le sont à la baisse. L’a-t-on vu publiquement être à leur côté ?

         La loi sociale est implacable. On a beau ne pas être désagréable, mais le gouvernement est celui de la bourgeoisie, et les députés de la majorité sont là pour voter sa loi. La députée sortante a joué cette partition sans fausse note. Elle mérite de se reconvertir ailleurs, des places sont à prendre dans l’orchestre bourgeois. Elle n’aura guère de mal à le faire. DM (Demain, l’aventure politique de son suppléant)

 

Collectivités territoriales : toujours plus de travail. Mais qui sème le vent…

 

Grève à la médiathèque de Calais !

 

 


Samedi 14 mai, les agents des deux médiathèques de Calais étaient en grève. Les travailleurs dénoncent la politique de la mairie qui est de ne pas remplacer les départs en retraite depuis plusieurs années, que ce soit dans les médiathèques ou les autres services municipaux. Pour ceux qui restent, cela signifie des journées à rallonge et une surcharge de travail.

         Dernièrement, c’est le départ à la retraite du concierge de la médiathèque qui n’a pas été remplacé. Ses missions ont été réparties entre les autres salariés, qui cumulent toujours plus de tâches, et qui se retrouvent à jongler entre l’accueil du public, la gestion de la bibliothèque, l’entretien du bâtiment etc.

         C’est cela qui a mis les travailleurs en colère et les a décidé à se mettre en grève. Pour faire connaître leur lutte, les grévistes se sont rendus sur le marché de la place Crève-coeur et se sont adressés à la population en distribuant des tracts.

         Un coup de colère salutaire !

Pantouflage : Djebbari : même pas parti, déjà reconverti

 

Lui n’a même pas eu besoin de traverser la rue

 

 

Encore ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari s'est vu proposer un poste au conseil d'administration d'Hopium, fabricant de voitures haut-de-gamme à hydrogène.

         On ne sait pas quand celles-ci rouleront vraiment, mais une chose est sûre, la marque aura déjà fait avancer la carrière de cet ambitieux.