samedi 14 mai 2022

Argenteuil, législatives (2), notre campagne, l’énigme des affiches LR

 

Un message du genre « mystère et boule de gomme » !

Une nouvelle fois, la droite locale LR présente aux législatives dans la circonscription un adjoint au maire, Gilles Savry. Ce que nous savons de ce monsieur est qu’il participe en tant que tel à la politique calamiteuse de la municipalité qui contribue aux difficultés et au mal-être de la population, et que le sort du monde du travail n’est pas sa préoccupation. Par ailleurs, il est solidaire du projet municipal Jean Vilar qui contribue aux difficultés actuelles et futures de l’ensemble de la population, et qui est contesté y compris par une partie importante du milieu de ce monsieur.

         En l’occurrence, nous ne savions pas que ce candidat était un adepte du surréalisme, à moins qu’il ait fait naïvement appel à une boîte de com loin d’Argenteuil qui le soit. Pour le constater on ne peut qu’être ébahi par ses affiches Chacun peut en juger :

 

 

         En attendant que les habitants arrêtent de s’esclaffer à la vue de cette campagne bouffonne, ce candidat peut toujours réorienter l’action de ses colleurs d’affiches qui ont l’impression d’avoir avancé lorsqu’ils recouvrent toutes les affiches à leur portée, dont la pauvre affiche unique de la fête de Lutte ouvrière des 27, 28, et 29 mai prochains. Car « ici il n’y a pas que Savry » et à défaut de sens, cela leur donnera un peu de « bon sens ». DM

Prud’hommes : le patronat applaudit à la limitation des indemnités

 

La justice ? Des liens très étroits avec le patronat

 


La Cour de cassation vient d’approuver l’application stricte et systématique du barème qui encadre les indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif. Macron avait pondu cette limitation des dommages et intérêts qu’un travailleur peut réclamer à son patron en 2017, mais certains jugements l’avaient remis en cause.

         Le signal est clair : si les travailleurs veulent leur dû, ils ne doivent pas compter sur cette justice.

Salaires : rattrapage de salaire imposé par la grève chez Toray films Europe– Saint-Maurice de Beynost (Ain)

 

Partout la même voie qui peut permettre de l’emporter : la grève !

 

 

Après 4 jours de grève et l'arrêt complet de quatre lignes de production, les ouvriers et techniciens grévistes de l'usine Toray spécialisée dans la production de films plastiques ont voté la reprise du travail. Sous la pression des grévistes, la direction a concédé une augmentation générale de 78 euros bruts, rétroactive au 1er janvier, qui s'ajoute aux 22 euros qu'elle avait eu le culot de proposer au titre des augmentations annuelles 2022. Elle a également porté de 350 à 850 euros la prime qui sera versée en juillet.

         Les travailleurs ont pu imposer au patron leur propre calendrier pour discuter des salaires. Et l’unité entre les ouvriers postés en 5x8 et les techniciens à la journée est un autre acquis de cette grève.

         Bien sûr, les 100 euros d'augmentation seront très vite rattrapés par l'inflation qui s'envole et qui s'annonce durable. Les grévistes en sont bien conscients. En décidant de reprendre tous ensemble, beaucoup ont voulu affirmer qu'il fallait se tenir prêts à repartir en grève dans les prochains mois si les prix continuent de grimper.