vendredi 22 avril 2022

Deliveroo : derrière le verdict, le combat collectif

 

Une première victoire

 

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné la plateforme de livraison Deliveroo à 375 000 euros d’amende pour travail dissimulé entre 2015 et 2017. La société devra verser des dommages et intérêts à d’anciens livreurs et deux dirigeants écopent d’un an de prison avec sursis, de 30 000 euros d’amende et d’une interdiction de diriger une entreprise pendant deux ans.         En ne déclarant pas les emplois, Deliveroo avait ainsi économisé 5 millions d’euros de cotisations sociales et pouvait exercer une pression permanente sur des livreurs sans protection collective sous prétexte d’être des autoentrepreneurs. Cette condamnation constitue une première victoire pour les livreurs dont le combat pour imposer leurs droits est loin d’être fini.

Biden, faux sauveur de l'Ukraine

 

Une guerre entre puissances par peuple interposé

 

Dans l'Est de l'Ukraine, les troupes russes continuent de ravager les villes et multiplient les victimes civiles. Leur nouvelle offensive pour le contrôle du Dombass est une catastrophe qui montre tout le mépris de Poutine pour les populations. De leur côté, les États-Unis ont annoncé l'envoi d'avions de combat, sans dire d'où ils proviennent, qui s’ajoutent à d’importantes livraisons d’armes. Menant un bras de fer depuis des années avec la Russie, l’impérialisme américain se sert de la résistance des combattants ukrainiens pour affaiblir Moscou, saisissant l’occasion de renforcer son influence dans la région. La population ukrainienne paie de plus en plus chèrement les conséquences de cette guerre entre puissances qui se mènent par peuple interposé.

Argenteuil, le maire, les livres et autres citations

 

La découverte des idées ?

Charles Péguy, un socialiste ?
 

Lors du dernier conseil municipal, il y eut comme un souffle intellectuel, voire poétique, qui soufflait sur l’assemblée.

Rappelant le récent débat d’orientation budgétaire, le maire a déclaré à cette occasion :  « Quand on ne sait pas où on va, tous les chemins mènent nulle part », disait Henry Kissinger. « Ce chemin que nous traçons depuis 2014 avec tous ceux de toute sensibilité qui refusent le défaitisme… à ce titre je suis sensible à cette citation de Charles Péguy : « il n’y a pas de mauvaise pensée, il n’y a que des pensées toutes faites ». La concorde construit, la discorde détruit. C’est cet esprit qui anime le budget 2022. Dans une époque marquée par le virtuel, c’est l’action qui crédibilise la démocratie et ses représentants… »

Un élan lyrique. Mais si le maire se met à l’école des auteurs… DM