samedi 9 avril 2022

AESH : marre de la précarité et des bas-salaires !

Comment vivre avec 800 euros par mois ?


Mardi 5 avril a eu lieu une nouvelle journée de mobilisation des AESH. Ces personnes qui accompagnent les élèves en situation de handicap et qui sont essentiellement des femmes dénoncent leurs salaires qui ne permettent pas de vivre dignement. Avec des contrats précaires et des temps partiels imposés, beaucoup (sur)vivent avec souvent moins ou à peine 800 euros et doivent parcourir des dizaines de kilomètres pour aller travailler.

         Loin d’améliorer leurs conditions de travail et loin d’embaucher, le gouvernement les a aggravées en mettant en place les PIAL, censés mutualiser les moyens, mais qui signifient pour elles, courir deux fois plus entre différents lieux de travail. Une nouvelle journée de mobilisation pour dénoncer le mépris et l’irresponsabilité du gouvernement.

 

Argenteuil, impôts, immobilisme en trompe l’œil

 

Oui, « l’impôt saigne le malheureux » !

Couplet du chant des travailleurs, « L’Internationale »

La municipalité se vante de ne pas augmenter les impôts cette année, mais les bases fiscales décidées par l’État pour ces dernier sont, elles, en augmentation notable cette année de 3,4% !.

         3,4% de hausse des bases fiscales ! Pour les retraités, les actifs, les allocataires qui n’ont pas « bénéficiés » de telles hausses, cela fait une belle jambe que la municipalité déclare ne pas avoir augmenté les taux d’imposition, puisqu’ils seront tout de même ponctionnés un peu plus.

         Les salaires, les pensions, les allocations doivent augmenter de toute urgence d’une façon substantielle. DM

Antilles, chlordécone : la justice s’en lave les mains

 

La permanence du mépris colonial !

 

 


Les juges d’instruction du tribunal judiciaire de Paris ont annoncé leur intention de clore le dossier du chlordécone et d’aller vers un non-lieu.

         Ce pesticide, interdit en France en 1990, a continué à être autorisé aux Antilles pour les plus grands profits des planteurs de bananes de Martinique et de Guadeloupe par dérogation ministérielle jusqu’en 1993, empoisonnant les ouvriers de ces plantations et la population.

          Plus de 90 % de la population adulte des Antilles est contaminée par le chlordécone et la population antillaise présente un taux d’incidence du cancer de la prostate parmi les plus élevés au monde… mais la justice française ne trouve rien à redire : le mépris colonial persiste !