lundi 10 janvier 2022

Éducation nationale, un ras-le-bol manifeste face à l’impéritie gouvernementale

 

Ras-le-bol !

 

Ce sont les travailleurs et la population qui la redresseront
 

Sur la base de ce que l’on peut juger, il y aura de très nombreux grévistes mardi 11 janvier et jeudi 13, à Argenteuil, dans les villes environnantes, partout. Et ce n’est peut-être que le début. En tout cas, des écoles peu mobilisées ces dernières années, et des personnels pour qui parfois cela sera leur premier mouvement de grève, seront dans l’action dès ce mardi.

         Les coups de boutoir de Macron-Blanquer ces dernières années contre l’École, et leurs voltes faces successives souvent mêlées de mensonges de leur politique à l’encontre de l’épidémie ont conduit à l’exaspération actuelle. Cette situation a atteint des sommets ces derniers jours.

         Aujourd’hui elle est à son comble.

         Nous espérons que les travailleurs de ce secteur comprendront à partir de la situation actuelle, que les gouvernants ne peuvent pas être aux petits soins avec les riches et la finance et servir l’intérêt du plus grand nombre. Il n’y a pas dans cette société d’intérêt général qui vaille. Il y a l’intérêt du capital que servent le duo Macron-Blanquer et consorts. Au prix des services publics utiles à la population, et en premier du service public d’éducation.

         En attendant, mardi, les personnels de l’Éducation et des écoles peuvent non seulement être nombreux en grève. Mais ils peuvent rejoindre la manifestation des personnels de santé à Paris, départ à 13 heures au métro Palais-Royal. J’y serai en tout cas. DM

 

Manifestation des personnels de santé mais aussi d’autres secteurs

Mardi 11 janvier

Départ à 13 heures métro Port-Royal

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui lundi 10 janvier, de 18 à 18 h.45, centre commercial, Les Raguenets, Saint-Gratien ;

-mercredi 12 janvier, de 11 h. à 11 h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2788, et Lutte de classe (2,5 euros) n°220 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

 Samedi 12 février

Meeting avec Nathalie ARTHAUD

Paris  (Paris)

À 15h00

Salle de la Mutualité, 24 rue Saint Victor, Paris 5e

                                                                             Entrée libre

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.

Complémentaires santé : cotisations mutuelles en nette augmentation. Jusqu’à quand nos salaires resteront-ils à la traîne ?

Les salaires doivent suivre l’augmentation des prix

 


 

Les tarifs des cotisations des mutuelles sont annoncés en augmentation de 3,4 % en 2022 en moyenne. En 20 ans, ils ont augmenté de 91 % ! Si le Smic avait suivi la même évolution, il serait aujourd'hui à plus de 2 000 euros net.

Alors réclamons notre dû : les salaires doivent suivre l'évolution des prix, et pour financer leur augmentation, mutualisons les profits des capitalistes !

 

Argenteuil, dépistage, difficulté à le faire un dimanche, délicatesse et équipement informatique… Un témoignage

 

Une société où les mots « droit à la santé » n’impriment pas

Nous avons reçu le témoignage suivant qui en dit long sur les méandres pour se faire tester et sur la délicatesse… envers les malades (en l’occurrence)…

« Voici ce que j'ai vécu un peu avant Noël. J'ai accompagné une personne pour faire un test PCR le 23 décembre. Pas trop d'attente pour nous. En une demi-heure c'était fini. Mais l'entretien avant le test vaut son pesant d'or. Je relate ce qui a été dit.

La personne  à tester avait une  prescription médicale sur son portable vu que le seul médecin disponible sur Argenteuil n'avait qu'une consultation en visio. Pas d'imprimante au centre, il aurait fallu la faire imprimer avant ! Ce n'était pas sûr que la gratuité fonctionne sans ordonnance sur papier (la personne n'étant pas vaccinée, le test PCR est payant sans prescription médicale je le rappelle). On nous précise : "Heureusement que vous n'avez pas menti sur votre situation vaccinale.". "Pourquoi ?" " Parce que ceux qui disent qu'ils sont vaccinés alors que c'est faux, quand le test arrive au labo on vérifie." " Et alors? " "Et bien au labo dans ce cas-là on déchire le résultat". Ah bon je pensais que la priorité c'était de lutter contre la pandémie. La dernière phrase je l'ai juste pensé par respect pour la personne malade que j'accompagnais." Il faudra quand même les relancer demain, sans résultat, car sans ordonnance écrite ce n'est pas sûr que ça passe." Puis on nous dit d'aller voir une personne après le test qui nous informera sur les consignes à respecter si le test est positif. On n'y est pas allé, on les connait par cœur les recommandations et on était un peu démobilisées. De toutes façons le résultat on l'a eu trop tard pour le réveillon même en relançant. Heureusement il n'a pas été déchiré (ouf) et il était négatif...La personne a passé le réveillon seule et  malade car même si elle n'avait pas le covid elle était vraiment malade et sans résultat elle aurait eu trop peur de nous contaminer. C'est quand même une personne respectueuse des autres même si elle n'est pas vaccinée.

J'ai eu envie d’écrire au maire et à la députée pour avoir leur avis et qu'ils recadrent un peu leurs troupes sur le terrain. Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire pour conserver le moral des combattants : tous les états-majors savent ça en temps de guerre. Il faudrait peut-être investir dans une imprimante aussi, tout le monde n'en a pas. D'ailleurs on est passé à la pharmacie après l'épisode centre de dépistage pour prendre les médicaments prescrits : cela n'a pas posé de problème et l'ordonnance a été tirée tout naturellement sur papier devant nos yeux émerveillés de tant de simplicité.         

En début de semaine une voisine m'a dit qu'elle avait cherché une pharmacie de garde dimanche soir pour tester ses trois ados cas contacts au réveillon du jour de l'An. N'ayant trouvé aucune pharmacie jusqu'à Enghien elle a renoncé en leur disant de ne rien dire au lycée.  Elle culpabilisait mais comment faire quand on est seule et qu'on travaille le lendemain. Je lui ai raconté mon histoire pour la rassurer un peu. Quand on voit ce qui se passe derrière les  grandes déclarations il faut prendre un peu de recul, non?

À chaque épisode covid je me demande toujours  jusqu'où cela va-t-il aller avant que toutes et tous ensemble on résiste et  se révolte. On voit bien que les gouvernants jouent avec la peur  pour nous sidérer et nous faire plier. Pour l'instant ce sont les non vacciné-es mais après ce seront les autres. Tout sera déjà mis en place il n'y aura plus qu'à continuer.  La stratégie du choc de Naomi Klein  me revient souvent à l'esprit mais il y a d'autres livres bien sûr. »