vendredi 3 décembre 2021

Dassaut-Argenteuil, 200 euros mensuels pour tous, et pour commencer

 

200 euros pour tous les travailleurs !

 

 

C’est le grand patronat qui met le feu à nos salaires

Cela fait des mois que les travailleurs de chez Dassault débrayent chaque vendredi pour obtenir une augmentation substantielle de leurs salaires.

         Ce matin, ils sont passés à la vitesse supérieure. Ce fut la grève.

         Nous ne savons pas encore comment le mouvement va se poursuivre. Mais deux choses sont sûres.

         La première est que leur revendication de 200 euros, pour commencer, peut convenir à des millions de travailleurs.

         La seconde est que la seule arme dont les travailleurs de chez Dassault disposent, comme l’ensemble des travailleurs, c’est la grève, déterminée et organisée démocratiquement par tous les travailleurs. DM

Les permanences des jours à venir :

-aujourd’hui vendredi 3 décembre, de 10 h. à 10 h.45 marché Héloïse ;

-de 11 h. à 11 h.30 devant l’Intermarché du centre ;

 -de 15h.45 à 16 h.45, entrée du marché du Val-Nord, entrée donnant sur le boulevard ;

-et de 17 h.15 à 18h.15, carrefour Babou ;

-samedi 4 décembre, de 10 h. à 10 h30, marché des Coteaux ;

-puis, de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-et de 11 h. à midi au centre commercial Joliot-Curie ;-

-mercredi 8 décembre, de 11 h à 11h.30 marché des Champioux ;

-jeudi 9 décembre, de 18 à 18h.30 esplanade de la Commune, au Val-Nord.

Les permanences des jours à venir :

-aujourd’hui mercredi 1er décembre, de 11 h à 11h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les très nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2782, et Lutte de classe (2,5 euros) n°218, lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

Guadeloupe : la lutte continue. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière qui vient de paraître

 

Guadeloupe : la lutte continue.

02 Décembre 2021

La révolte populaire qui se poursuit en Martinique et en Guadeloupe commence à tinter très fort aux oreilles du gouvernement.

 

Sebastien Lecornu, ministre des Outre-Mer, est venu aux Antilles. Il est resté dimanche 28 novembre après midi et lundi 29 en Guadeloupe, et le 30 en Martinique. Samedi 27, près de 15 000 manifestants à Pointe-à-Pitre et Basse-Terre avaient défilé avec les groupes de carnaval des quartiers aux côtés des militants du mouvement de contestation. Une vraie marée humaine. La voilà donc, cette minorité dont parle Macron ! Les deux défilés étaient extrêmement impressionnants.

Pour ce qui est de la Guadeloupe, la première visite de Lecornu est allée aux forces de répression à la caserne de la Jaille. Il a d’ailleurs annoncé 70 gendarmes supplémentaires, ainsi qu’un supplément de 10 gendarmes du GIGN. Voilà pour l’arrogance.

Lundi 29 donc, la rencontre était prévue à la sous-préfecture de Pointe-à-Pitre à 9 heures. Trois cents manifestants s’étaient rendus en face sur la place de la Victoire quadrillée par les forces de police. Lecornu exigeait de la trentaine d’organisations syndicales et politiques à l’origine de la révolte populaire une délégation de seulement six personnes, puis de dix, à des négociations. C’était une insulte : évidemment, la trentaine d’organisations ont exigé la présence d’au moins un membre pour chacune.

Lecornu a ensuite voulu imposer comme préalable que les organisations en lutte condamnent « les violences. » Incroyable mais vrai ! Il n’était pas venu pour tenter d’apaiser la révolte mais seulement pour faire une démonstration politique, rencontrer certains élus et pérorer sur l’autonomie.

La manifestation du lundi 29 novembre de plusieurs centaines de personnes sur la place de la Victoire au son du tambour a duré longtemps après le départ des délégations. Le voyage de Lecornu était un voyage pour la forme et pour démontrer la fermeté de la République et de la « loi républicaine », il n’a eu que ces mots à la bouche. La loi du 5 août, la loi de la République, sera maintenue. Mais les manifestants réclament le retour des travailleurs suspendus et le paiement intégral de leurs salaires. Lecornu a reculé juste un peu pour dire que l’échéance de la mise en règle du personnel de santé non vacciné serait maintenant comme en Martinique reportée au 31 décembre. Ce petit recul apparaît comme bien insignifiant à tous.

Mais la démonstration contraire est venue de la rue car les barrages se sont multipliés, la colère s’est amplifiée. L’île a été bloquée. Le soir du départ de Lecornu, des barrages se sont enflammés un peu partout démontrant la colère des militants et des jeunes. Mardi 30 novembre allait être encore une période de blocage car beaucoup pensent que le niveau de la lutte doit encore monter.

                                   Pierre JEAN-CHRISTOPHE (Lutte ouvrière n°2782)

Hôpitaux en perdition

 

N’en déplaise à Macron et Véron, tout craque

 


Le Plan blanc a été déclenché pour les hôpitaux de Colmar et Mulhouse à cause de la progression des contaminations au Covid-19. Les congés ou les repos du personnel peuvent être suspendus, tandis que des opérations présentées comme non urgentes vont être décommandées.

Deux ans après la première vague, le scénario se répète encore et encore : faute de moyens et de personnel, l'hôpital craque. Mais selon Macron et Véran, qui ont suspendu les hospitaliers non-vaccinés, tout roule.