dimanche 17 octobre 2021

Éducation, ATSEM, Versailles, Argenteuil, ce n’est pas encore la révolution à Versailles mais…

« On veut une ATSEM par classe ! On veut Une ATSEM par classe ! »

 

 


Un mouvement de grève a entraîné à Versailles ce jeudi la quasi-totalité des personnels ATSEM des écoles maternelles de la ville. Elles ont manifesté le midi sur l’air de : « On veut une ATSEM par classe ! On veut Une ATSEM par classe ! ».

         À Versailles, le principe « une ATSEM par classe » était la règle jusqu'à présent. Sauf que depuis la rentrée, il n’est plus complètement appliqué avec la création de nouvelles classes. Six d’entre-elles avaient été désignées pour être mobiles et remplacer ponctuellement les ATSEM absentes  C’est ce qui a entraîné ce mouvement de grève.

         Au terme de cette journée, sur les 4 embauches revendiquées, 2 ont été obtenues. Après la réalisation de celles-ci, il y aura donc à Versailles 95 ATSEM dont 6 remplaçantes pour 93 classes.

         Dans tous les cas, c’est une première victoire pour les ATSEM de Versailles.

       Parmi elles, les témoignages recueillis par actu.fr sont sans appel. L’une : « l’école est devenue une usine à enfants. On fait tout vite, vite. On ne pense pas au bien-être des enfants, on pense au budget. Les enfants ressentent que l’on est énervées, fatiguées. » Elle ajoute : « c’est un cercle vicieux. On est fatiguées car on doit remplacer des collègues absentes, on s’épuise au point de se mettre en arrêt. On est au mois d’octobre et on a la fatigue de fin d’année. »

        Une autre : « On est toujours la dernière roue du carrosse ».  « Cela fait 15 ans que je fais ce métier, dont 13 ans en crèche. J’ai vu la situation se dégrader ». « On fait du 7h30 – 17h15 avec 30 minutes de pause et parfois sans pause. Notre boulot n’est pas valorisé. Si cela continue comme ça, j’envisage de quitter mon poste ». Une institutrice quant à elle dit : «C'est les enfants qui en pâtissent le plus. Sans mon ATSEM, avec 28 enfants à m'occuper, un petit qui est sale, il reste sale.

         On est à Versailles, mais chacun pense à Argenteuil où la situation est encore pire. Mais ce qui s’est passé à Versailles peut bien sûr donner des idées à toutes les ATSEM, d’ici comme ailleurs. DM

 

Tests Covid, pour les labos c’est cash test

 

Pour les laboratoires, c’est le magot depuis près de deux ans

 

 


Pour ceux qui ne sont pas encore vaccinés, les tests anti-Covid ne sont plus remboursés : il en coûte 44 euros pour un test PCR et 22 ou 25 euros pour un test antigénique.

Pour se justifier, le gouvernement met en avant ce que coûte chaque test à la Sécurité sociale. Mais il n’envisage pas de ponctionner le magot que ces tests ont rapporté aux laboratoires pharmaceutiques.

samedi 16 octobre 2021

La « magie » de l’exploitation capitaliste : transformer la sueur en or. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

 

Magie: transformer la sueur en or

13 Octobre 2021

Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie, a exalté la joie d’être un ouvrier de production. Car, selon elle, il peut se dire, jour après jour, que sa vie « n’est pas une punition, c’est pour le pays, c’est pour la magie ».

 


Cette déclaration fracassante faite devant un parterre patronal s’appuie sans doute sur une connaissance brève, mais intime, de la condition ouvrière acquise lors de son passage à la direction de Faurecia, de 2011 à 2013, entre deux postes dans la haute administration. Dans les usines de cet équipementier automobile, la magie a en effet opéré et opère encore.

Le 18 novembre 2009, un ouvrier de 38 ans est mort en travaillant sur une presse, le crâne traversé par une tige métallique, à l’usine de Flers, dans l’Orne. Le 23 juin 2011, un cariste a été tué, enfourché, à Saint-Nicolas-de-Redon, en Loire-Atlantique. Le 28 septembre 2015, un intérimaire a eu la main écrasée par sa presse à l’usine de Marckolsheim, en Alsace. Le 22 juin 2016, un ouvrier de l’usine de Saint-Quentin, dans l’Aisne, a eu le crâne défoncé et un œil emporté par une pièce qui a sauté de sa presse. La liste, limitée aux usines françaises du groupe Faurecia, n’est pas exhaustive.

Il est toutefois exact que, dans le même temps, la magie chère à Agnès Pannier-Runnacher a fonctionné : le travail des ouvriers s’est mué en dividendes des actionnaires.

                                                                Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2776)

 

Les permanences des jours à venir :

-aujourd’hui samedi 16 octobre, de

11 h à midi au marché de la Colonie ;

-de 11 h. à midi, centre commercial de la cité Joliot-Curie ;

-dimanche 17 octobre marché Héloïse, de 11 h.30 à 12 h.30 ;

-mercredi 20 octobre, de 11 h à 11h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez toutes les vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

 

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                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM