samedi 16 octobre 2021

Argenteuil, les anciens privés une nouvelle fois du banquet communal annuel

 

Ce n’est pas un « colis » qui rompra leur solitude

 


 

La municipalité d’Argenteuil a prévu de ne pas offrir une nouvelle fois le banquet annuel pour les anciens.

         Elle n’a jamais fait d’effort pour recenser tous les habitants de la commune de plus de 65 ans qui pourraient bénéficier de ce moment de fête, alors qu’il est pour nombre de ceux qui étaient inscrits pour ce banquet le seul moment de l’année de rencontre collective fraternelle.

         Il n’a pas eu lieu l’an passé à cause de l’épidémie, mais il n’y a aucune raison objective pour qu’il soit annulé à nouveau.

         Certes, la salle Jean Vilar sera apparemment occupée jusque fin décembre comme centre de vaccination. Mais la municipalité nous a vanté la salle provisoire de l’Atrium qui pourrait recevoir 250 convives. En 10 jours, sur deux semaines, cela ferait 2500 anciens heureux.

         Voilà en tout cas une annonce extrêmement dommageable. DM

vendredi 15 octobre 2021

Migrants tués, écrasés par un train à la frontière espagnole

Ah bas la chasse aux migrants !

 

 


Mardi matin, quatre migrants ont été écrasés par le train à Ciboure : trois morts, un blessé grave. Ce drame est la conséquence du renforcement de la surveillance de la frontière, qui pousse les migrants à prendre toujours plus de risques, une politique xénophobe et criminelle qui, au lieu d'accueillir dignement ceux qui fuient la misère, les stigmatise et les pourchasse.

En février, un Algérien de 19 ans a été retrouvé pendu dans sa cellule de la maison d'arrêt de Bayonne. Il avait tenté de s'évader en décembre du centre de rétention d'Hendaye avant d'être rattrapé.

En mai et en août, deux jeunes africains se sont noyés dans la Bidassoa en tentant de passer à la nage d’Espagne en France.

En septembre, 24 personnes détenues ont risqué leur vie dans un incendie au centre de rétention administrative à Hendaye, l’une d’entre elles s’est retrouvée à l’hôpital.

Mercredi plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant la gare de St Jean De Luz-Ciboure pour exprimer leur indignation et leur solidarité contre cette barbarie. Ils ont raison. La vraie menace ce ne sont pas ceux qui fuient la misère ou la guerre, ce sont ceux qui empoisonnent les rangs des travailleurs en alimentant les divisions, entre Français et immigrés, entre ceux qui ont des papiers et ceux qui n’en ont pas.

 

Les permanences des jours à venir :

-aujourd’hui vendredi 15 octobre, de 10 h. 45 à 11h.15 , Intermarché du centre,

 de 15h.45 à 16 h.45 entrée du marché du Val-Nord, entrée donnant sur le boulevard ;

-et de 17 h15 à 18h15, carrefour Babou ;

-samedi 16 octobre, de 10 h. à 10 h30, marché des Côteaux ;

puis, de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-au Val-Sud, de 11h.30 à midi devant Auchan ;

-de 11 h. à midi, centre commercial de la cité Joliot-Curie ;

-dimanche 17 octobre marché Héloïse, de 11 h.30 à 12 h.30 ;

-mercredi 20 octobre, de 11 h à 11h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez toutes les vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2775, et Lutte de classe (2,5 euros) n°218, lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

 

Transdev : la lutte pour la défense des conditions de travail continue

Une visite au dépôt de Saint-Gratien hier

 

Le moral toujours présent, des grévistes très accueillants

 

Les grévistes avec des soutiens de passage (Lutte ouvrière pas sectaire…)

 

Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

 

Transdev – Région parisienne : les grévistes combatifs et déterminés

13 Octobre 2021

Les conducteurs de bus et contrôleurs de Transdev des dépôts de Vaux-le-Pénil, Vulaines, Saint-Gratien et d’autres, poursuivent la grève entamée pour certains le 2 septembre.


 

La direction multiplie les tentatives pour casser la mobilisation à coups de convocations disciplinaires avec menaces de licenciement et de poursuites en justice, tandis que la présidente de la région Île-de-France, Pécresse, demande de faire appliquer un service minimum et de dégager de force les dépôts en grève. Selon elle, la grève ne serait le fait que d’une minorité qui bloque, alors que les dépôts ne sont pas bloqués mais par contre très en grève. Ces propos ne font que révolter un peu plus les grévistes.

La direction tente chaque jour de créer la division entre les travailleurs en grève avec des négociations par dépôt. À Lieusaint-Sénart, où la grève a démarré, deux syndicats ont ainsi signé un protocole de fin de grève et de reprise du travail, insinuant qu’il est difficile d’aller plus loin avec la grève. La direction embaucherait treize conducteurs de plus (CDI, CDD, intérimaires, rien n’est précisé à ce sujet), et il y aurait une réduction de l’amplitude des services à partir du… 3 janvier. Beaucoup de grévistes de Lieusaint estiment que ce n’est pas du tout satisfaisant et plusieurs dizaines ont décidé de s’organiser pour poursuivre la grève autour de l’exigence d’en rester aux conditions de travail et primes d’avant l’accord socle. Ce dernier fait en effet table rase de tout ce qui existait en matière d’horaires, primes, compensations, obtenus au fil des années par des grèves. Et il est accompagné d’un transfert en filiale, avec des salaires encore plus bas et un mécanisme fumeux de maintien de la rémunération avec une indemnité différentielle, qui ne serait pas pour les futurs embauchés. Tout cela prend prétexte des appels d’offres sur les dessertes de bus de la Région parisienne, organisés par IDFM, Île-de-France Mobilité, l’autorité organisatrice des transports dirigée par la région Île-de-France, c’est à dire par Pécresse.

Un médiateur, Jean-Paul Bailly, ancien directeur général de la RATP et de La Poste, a été sollicité par la Région, via IDFM. Cela montre l’embarras des autorités qui ont vu que la grève a gagné de dépôt en dépôt et qu’elle pourrait encore s’étendre à d’autres. La peur est dans leur camp d’autant qu’ils projettent de passer encore d’autres dépôts filialisés par Transdev aux nouvelles conditions de travail et de rémunération. Ils voudraient aussi poursuivre les appels d’offres concernant les quarante lots entre lesquels ils ont divisé le réseau Optile de la grande couronne d’Île-de-France, avant de passer aux conducteurs de bus de la RATP.

La détermination des grévistes gêne les calculs et les manœuvres de Transdev. Leur refus de se faire dépouiller peut se propager à d’autres et c’est bien ce qui inquiète le patronat et le gouvernement. Le bras de fer continue.

                                                    Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2776)