mardi 12 octobre 2021

Argenteuil, projet Cap Héloïse, un moment de franche rigolade d’un agent immobilier

 

Les décideurs et les profiteurs ne seront plus là demain pour subir les conséquences de leurs décisions

 

D'accord, rogné de 4 mètres, c'est pareil !
 

Samedi, à l’occasion de la visite d’un atelier d’artiste dans le cadre du parcours POSADA d’ateliers d’artistes organisé le week-end passé à Argenteuil, j’ai rencontré un agent immobilier de mes connaissances.

         La question du projet Cap Héloïse est venue par hasard sur le tapis, et a donné lieu de la part de cet agent immobilier à un moment de franche rigolade sur le thème : « Mais comment peuvent-ils faire tenir 150 logements sur un tel espace ? »

         Mais, monsieur l’agent, quand on veut on peut, dirait ma voisine. Aiguillonné par l’appât du profit, pour les promoteurs, tout  devient possible.

         Oui, sur le papier, car l’affaire n’est pas réalisée, loin s’en faut ! Quant à la vie que connaîtront les futurs propriétaires et les conséquences environnementales de ces constructions, pour les promoteurs, que vogue la galère, le profit n’habite pas Argenteuil !

         Voilà un témoignage intéressant qui en dit long, à diffuser en tout cas à tous les habitants de la Ville. DM

Chômage : une hirondelle (statistique) ne fait pas le printemps

 

6,75 millions : le nombre d’inscrits officiellement  à Pôle emploi...

 

 


L'Insee annonce dans une note que le taux de chômage devrait baisser à 7,6 % pour la fin de l'année, alors qu'il était monté à 8,5 % à la fin de l'année 2019. L'Insee en conclut que les conséquences de la crise sanitaire sur l'emploi seront bientôt digérées, et même mieux : que l'on assisterait à une envolée de l'emploi avec seulement 2,28 millions de chômeurs. C'est un bobard.

D'abord, l'Insee recense 1,5 million de chômeurs en moins que Pôle emploi en catégorie A. Et puis cet institut ignore les travailleurs qui sont dans les autres catégories de Pôle emploi : les 2 millions du « halo du chômage », par exemple en formation, et les 2,2 autres millions qui sont sous-employés, en temps partiel imposé et qui ne trouvent pas de temps plein.

Le nombre d'inscrits à Pôle emploi est de 6,75 millions. Officiellement...

lundi 11 octobre 2021

Retraites : attaque programmée. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière

Retraites : attaque programmée

06 Octobre 2021

Repousser l’âge de départ à la retraite à 65, 66 ou 67 ans, telle est la proposition d’Édouard Philippe dans une interview au magazine Challenges du 28 septembre.

 


L’ancien Premier ministre, qui a annoncé son soutien à Macron pour la présidentielle 2022, ne cache pas ses ambitions personnelles pour la suite. Et il cherche avant tout à faire parler de lui, à quelques jours du lancement de son propre parti politique.

De Macron à Xavier Bertrand, tous ont fait le même genre de déclarations sur la nécessité d’obliger les salariés à travailler plus longtemps. Quel que soit le futur vainqueur de la compétition présidentielle, la bourgeoisie exigera de lui qu’il mène une telle réforme, comme l’a encore rappelé le dirigeant du Medef, qui s’est prononcé, lui, pour un départ à la retraite repoussé à 64 ans.

L’objectif n’est pas en réalité de faire travailler les salariés plus longtemps. La moitié de ceux qui atteignent l’âge de la retraite sont sans travail, soit pour des raisons de santé, soit parce qu’à partir de 50 ans on devient trop vieux et pas assez rentable aux yeux des patrons. En fait, le véritable objectif de ces réformes est de faire des économies en réduisant le montant des pensions.

Autrement dit, tous ces réformateurs proclamés se préparent à appauvrir encore davantage les travailleurs les plus âgés, pour pouvoir continuer d’arroser le patronat de toutes sortes de subventions.

                                                   Lucas Pizet (Lutte ouvrière n°2775)

 

Les permanences des jours à venir :

-mercredi 13 octobre, de 11 h à 11h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez toutes les vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

Jeudi 14 octobre à 20h15

Sur BFM TV : Nathalie sera l’invitée de Natacha Polony

 

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2775, et Lutte de classe (2,5 euros) n°218, lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

 

Nathalie ARTHAUD en campagne : sur France 2 samedi midi, moins de 2 mn

Macron et l’Algérie : mentalité colonialiste. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière. Et l’annonce d’une soirée de « bilan » de « L’affaire AUDIN »

 Macron et l’Algérie : mentalité colonialiste

06 Octobre 2021

Le 30 septembre, Macron a tenu sur l’Algérie des propos allant de la critique contre son gouvernement et contre les Algériens accusés de haïr la France, à la négation de l’existence d’une nation algérienne au 19e siècle.

 


Que Macron se soit expliqué ensuite sur ses propos ne change rien. Cette envolée aux relents coloniaux s’inscrit dans une opération politique qui vise à reconnaître du bout des lèvres certains crimes commis par la colonisation française, pour tenter de tourner la page, tout en continuant à la justifier, de même que la guerre d’Algérie.

Avant ces propos, Macron avait promis une loi « de reconnaissance et de réparation » en faveur des harkis, ces Algériens qui, durant la guerre menée par la France pour s’opposer à l’indépendance, ont combattu le FLN dans les rangs de l’armée coloniale. En 1962, la majorité d’entre eux ont été abandonnés sur place, par ordre de l’État français, et certains ont été massacrés. Quant à ceux qui ont pu rejoindre la France, ils ont été parqués dans des camps d’internement, dans des conditions scandaleuses. Seule une révolte des enfants de harkis, en 1975, a commencé à mettre fin à cette situation. Le drame des harkis et de leurs familles fait partie intégrante des crimes commis par l’État français.

Mais Macron se moque du sort des harkis et de leurs descendants. Cette « reconnaissance » s’inscrit dans son opération visant à escamoter les responsabilités de l’impérialisme français, en déplaçant la question de la colonisation de l’Algérie par la France vers celle de la mémoire des victimes et de la réconciliation entre les peuples. Comme si les 130 ans de colonisation et la guerre infâme menée durant huit ans étaient le résultat des haines entre les populations, de la violence de celles-ci, et non celui d’une politique d’État pour la défense des intérêts de la puissance coloniale.

Macron a peaufiné sa mise en scène lors d’un repas regroupant 18 jeunes concernés par cette guerre coloniale du fait de leur histoire familiale, allant d’un descendant du général Salan – un des dirigeants de l’armée en Algérie, puis de l’OAS – à l’un des descendants d’un avocat algérien assassiné par l’armée française. C’est lors de ce repas qu’il a tenu les propos qui aujourd’hui font scandale.

Bien entendu, cette colonisation, avec la présence d’une forte communauté d’Européens en Algérie durant des décennies, a laissé des séquelles dans les populations. En Algérie, des centaines de milliers de personnes ont des parents, des grands-parents qui ont subi les violences coloniales, la torture, les assassinats. En France, dix millions de personnes ont aussi un lien avec cette colonisation, parce que leur famille était en Algérie, que leurs parents étaient soldats pendant la guerre, ou bien qu’ils sont enfants de combattants algériens ou de harkis.

Si la colonisation a ainsi marqué l’histoire des deux pays, de part et d’autre de la Méditerranée, c’est qu’elle a été un crime contre les peuples qui s’inscrivait dans le développement du capitalisme européen et de sa domination sur le monde, ses richesses et les marchés. La fin des colonies n’a cependant pas signifié la fin de cette domination économique et politique. Les États impérialistes, comme l’État français, au nom des intérêts de leurs capitalistes, voudraient continuer à dominer les anciennes colonies, qu’ils considèrent comme leur pré carré. L’armée française qui s’est illustrée en Algérie, entre autres par la pratique de la torture est toujours présente en Afrique.

Les propos de Macron, insultants pour les Algériens, ont déclenché avec l’Algérie une crise, qu’il essaie de régler au nom de la réconciliation. Mais reconnaître les crimes commis durant la colonisation, parfois par des dirigeants ou des militaires toujours vivants, reviendrait à reconnaître les crimes de l’État dans son ensemble et à mettre en lumière leurs causes. Macron, en serviteur de la bourgeoisie, s’y refuse. Et au fond, quand il profère des propos pour plaire aux réactionnaires racistes et nostalgiques des colonies, c’est sans doute là qu’il est le plus sincère.

                                                               Marion AJAR (Lutte ouvrière n°2775)

 

On nous informe, à Argenteuil prochainement

 

Invitation

Soirée-débat autour de l’ouvrage collectif « « Réparer l’injustice : l’Affaire Maurice Audin », une soirée organisée par Sous les couvertures, avec Michèle AUDIN et Nathalie FUNÈS

 

 

Maurice et Josette AUDIN

 Le jeudi 21 octobre

A 19 heures 30

Cinéma Jean Gabin

Parc de la mairie

13-14 bd Léon Feix à Argenteuil

En présence de Michèle AUDIN et Nathalie FUNÈS

Dominique Mariette, de Sous les couvertures, animera l’entretien