Des actions séparées contre-productives
C’est un petit groupe d’enseignants
d’Argenteuil et de Sannois qui s’est retrouvé ce matin devant les grilles de la
sous-préfecture. Certes il était limité mais ce rassemblement aura au moins
donné aux participants l’occasion de se retrouver et d’échanger sur la
situation.
Les
fédérations syndicales de l’Éducation en appelant à un mouvement de grève le 23
septembre n’ont pas aidé les personnels à se retrouver le 5 aux côtés des
travailleurs des autres secteurs alors que nous avons fondamentalement les
mêmes problèmes et qu’il faudra bien que nous nous retrouvions tous ensemble,
dès maintenant et surtout quand les luttes véritables se développeront.
En
tout cas, ceux qui ont fait grève hier ont eu raison comme ceux qui se sont retrouvés
devant la sous-préfecture, et l’après-midi dans le cortège parisien.
Devant le siège de la Région Ile de France où je me suis rendu
Un nouveau
rassemblement des grévistes de Transdev et d’autres secteurs du transport a eu
lieu à midi le 5 octobre devant le siège
à Saint-Ouen de la Région Ile de France qui contrôle Ile De France Mobilité,
laquelle a décidé les appels d’offres qui dégradent aujourd’hui les conditions
de travail des conducteurs de bus ou qui les dégraderont demain chez Keolis ou
à la RATP. Il y avait de l’ambiance parmi les centaines de participants, des
grévistes des dépôts de Transdev en lutte depuis plus d’un mois, venus de
Vulaines-sur-Seine, de Vaux le pénil, en Seine et Marne, et de Saint-Gratien
dans le Val d’Oise, ces derniers nombreux. Des délégations de la RATP et de la
SNCF s’étaient jointes à eux. Ces rassemblements donnent aux grévistes de
Transdev des différents dépôts l’occasion de se rencontrer et d’échanger.
Notre camarade Nathalie ARTHAUD était
présente et a pris la parole pour apporter son soutien à cette lutte des
travailleurs « qui fait chaud au cœur », insistant sur l’exemple
qu’elle représente. Les milliards s’entassent dans les poches du patronat d’un
côté. De l’autre, il y a cette régression subie par les conducteurs, et il n’y
aura pas de limité à l’avidité du patronat. La seule réponse est donnée par la
lutte que ces conducteurs de différents dépôts mènent. Leur force est la
crainte du patronat que le mouvement fasse tache d’huile. La journée du 5
donnait justement l’occasion de s’adresser aux autres travailleurs.
C’est ce qu’un certain nombre de
grévistes ont fait en rejoignant à la manifestation parisienne.
Sur
le pavé parisien, beaucoup de pavés, peu de chaussures
Comme il fallait s’y attendre au
vu du peu d’entrain des fédérations syndicales, nous qu’un cortège limité à
Paris.
Heureusement
que les cortèges des travailleurs de PPG-Bezons, de TUI en lutte contre les licenciements
et des travailleurs de Transdev donnaient du tonus dans la manifestation.
Mais
nous nous répétons, ceux qui ont fait le déplacement ont eu totalement raison. DM
Les
permanences des jours à venir :
-mercredi
6 octobre, de 11h à 11 h.30 marché des Champioux.
Nathalie Arthaud dans les médias :
Regardez toutes les vidéos sur le site lutte-ouvriere.org
Nos
prochains rendez-vous :
Le
samedi 9 octobre, à 15 heures, salle de la Mutualité à Paris, avec notre
camarade Nathalie ARTHAUD, porte-parole et candidate. (départ : Café des 2 gares, RDV :
13h.45)
Achetez notre
hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2774, et Lutte de classe (2,5
euros) n°218, lors des permanences et :
Chez les marchands de la presse :
-au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;
-librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.
Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages
voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première
page sur « articles plus anciens). DM