Le profit plus dangereux que le Covid
Au Bangladesh, le confinement décidé par le gouvernement pour contrer la flambée de l’épidémie de Covid-19 ne s’appliquera pas aux usines où 4 millions de travailleuses et de travailleurs s’entassent pour produire les vêtements vendus dans les magasins des pays riches.
Sauver les bénéfices des actionnaires avant tout : c’est la politique menée par tous les gouvernements.
Chaque jour jusque fin août, je vous propose une référence de mes bonnes lectures d’un an, depuis les grands vacances 2020, et celles que je découvrirai lors de mes lectures du présent été. Bonnes lectures donc, et à demain. DM
Vive la combativité
C’est un livre simple. Une écriture qui coule. Je dirai sans prétention. Mais le genre de livre que l’on a envie de conseiller à des non lecteurs qui se lancent dans la lecture.
C’est un livre de femmes. Une histoire double, celle d’une personnalité importante de l’Armée du Salut du début du XXème siècle, et celle d’une femme qui a « réussi » dans sa carrière mais qui découvre qu’elle est passée à côté de la vraie vie.
Voilà des femmes qui s’engagent. Bien sûr nous préfèrerions qu’elles le fassent pour abattre un capitalisme mère de tous les maux, mais leur engagement est autre, pour aider les victimes de ses dégâts.
Et c’est un très bel éloge de la pugnacité. Une qualité qui manque souvent dans la société.
En tout cas, voilà des victorieuses bien utiles, et un roman qui l’est tout autant.
Le grand ruissellement vers les profits
Interrogé par les médias, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, s’est réjoui de la bonne santé des entreprises et a vanté la reprise. Il est vrai que les résultats annoncés en ce moment par les grandes entreprises sont au beau fixe, par exemple pour Total ou Sanofi.
Comme d’habitude, en promettant des améliorations pour l’emploi et le pouvoir d’achat, Le Maire a entonné l’air de « Si les entreprises vont, ça va aussi pour les salariés ».
La réalité est exactement à l’opposé. Pour préserver leurs profits, les grands groupes licencient et multiplient les pressions sur les travailleurs, en imposant gel des salaires, vol de congés, etc.
Pour voir la couleur de la « croissance », il faudra que les travailleurs imposent que leur vie, leurs salaires et leurs conditions de travail passent avant les profits !
Mardi 3 août, trois points de rencontre exceptionnels de Lutte ouvrière-Argenteuil : à Joliot-Curie, centre commercial, de 10 à 10h.45, Intermarché du Centre, de 11 h. à 11 h.45, carrefour Babou, de 17h.30 à 18 h.30
Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) n°2765, et Lutte de classe (2,5 euros) n°217 :
Chez les marchands de la presse :
-au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;
-librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.
Nos prochains rendez-vous :
Le 11 et 12 septembre, lors du Forum des associations, nous nous retrouverons sur les stands.
Le samedi 18 septembre, rassemblement pour la défense de l’espace Jean Vilar et contre le projet Cap Héloïse
Le jeudi 23 septembre, à 20 heures, grande salle de l’espace Nelson Mandela, une réunion publique-débat de Lutte ouvrière : crise de la société et perspectives pour le « camp des travailleurs »
Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM
Une invention du capitalisme : la crise du logement
400 sans-abris ont organisé, le 29 juillet, un campement surprise sur la très huppée place des Vosges, à Paris. Parmi eux, des familles avec enfants et des mineurs non accompagnés. Ils ont vite été évacué par la police.
Les sans-abris se comptent par milliers rien qu’en Île-de-France, alors qu’il existe 400 000 logements vides dans la région, dont une partie pourrait être réquisitionnée.
Ces manifestants entendaient se rendre visibles de tous. Il s’agit aussi de dénoncer l’inaction de l’État, car bien qu’il existe un droit opposable au logement depuis 2007, il ne montre aucune volonté politique de loger durablement ceux qui en ont besoin.
