lundi 7 juin 2021

Medef, son univers impitoyable...

 

Un univers de méthodes de patron

Le Medef vient d’être condamné par le conseil de prud’hommes de Paris à verser un peu plus de 65 000 euros à un ancien salarié, dont 10 000 euros pour « licenciement brutal et vexatoire ».

Le plaignant n’était autre qu’un ancien directeur du pôle des fédérations professionnelles, devenu ensuite chef de cabinet au sein de la présidence de l’organisation patronale, dirigée alors par Pierre Gattaz. Licencié en 2018 pour faute grave après avoir subi un véritable enfer, il avait refusé une offre de rupture conventionnelle.

Au sein du Medef, on retrouve les méthodes que les patrons utilisent dans les entreprises... Logique ! C’est devenu une seconde nature chez eux...

Israël : nouvelle vague d’arrestations

 

Même avec ces méthodes, rien n’y fera

 


En un mois, environ 2 000 Arabes israéliens ont été arrêtés par les autorités. À ce bilan s’est ajouté celui de la campagne d’arrestations massive, baptisée « Loi et ordre », qui a pris souvent les aspects d’une véritable rafle s’accompagnant d’insultes, d’humiliations et de violences physiques.

Cette répression n’a pas suffi pour dissuader tous ceux qui ne supportent plus d’être traités comme des citoyens de seconde zone là où ils vivent, de continuer à se mobiliser et d’exprimer leur légitime colère.

L’Afrique, territoire de chasse des multinationales

 

Les populations spoliées par les multinationales

 

Les habitants de Similimi, dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, sont en lutte contre la société indienne BMSA, qui extrait et traite le manganèse. L’activité a détruit les cultures et les sources d’eau, recouvre les villages de poussières, ne laissant d’autre choix aux habitants que de partir. La société minière, elle, n’a accordé que des indemnités ridicules, alors que l’extraction du manganèse, le quatrième métal le plus utilisé au monde, est très rentable. Lorsque les habitants protestent en barrant les routes, l’État ivoirien envoie les gendarmes pour les repousser.

« La mine aurait dû nous apporter la richesse, elle nous a apporté la misère », a commenté un habitant. Le pillage de l’Afrique et de ses richesses rapporte depuis plus d’un siècle des profits à des multinationales, notamment françaises, et spolie les populations avec la complicité des classes dirigeantes locales.