mardi 25 mai 2021

Argenteuil, Le temps des cerises, Vive la Commune, nous chanterons pour elle

 

Il y a 150 ans, le 28 mai 1871, la Commune s’éteignait

Argenteuil eut une place « Commune de Paris » et le sera pour nous toujours. C’est la place centrale du quartier du Val-Nord. Une place qui devrait rayonner la force du mouvement ouvrier et des travailleurs de ce quartier populaire du monde du travail. Nous avons l’espérance que demain cela sera. Mais en attendant, vendredi prochain 28 mai, 150 ans jour pour jour après le dernier jour de la Commune, le 28 mai 1971, nous nous retrouverons pour exprimer un message comme quoi la mémoire des glorieux Communards morts dans la lutte contre l’ordre bourgeois est bien vivante. Une courte intervention et nous chanterons quatre ou cinq chants de la tradition révolutionnaire et de la Commune. (Le mieux est que vous m’annonciez votre venue. DM)

 



Le temps des cerises

Quand nous chanterons le temps des cerises,

Et gai rossignol, et merle moqueur

Seront tous en fête !

Les belles auront la folie en tête

Et les amoureux, du soleil au cœur !

Quand nous chanterons le temps des cerises,

Sifflera bien mieux le merle moqueur !

 

Mais il est bien court, le temps des cerises

Où l’on s’en va deux, cueillir en rêvant

Des pendants d’oreilles…

Cerises d’amour aux roses pareilles,

Tombant sous la feuille en gouttes de sang…

Mais il est bien court, le temps des cerises,

Pendants de corail qu’on cueille en rêvant !

 

Quand vous en serez au temps des cerises,

Si vous avez peur des chagrins d’amour,

Évitez les belles !

Moi qui ne crains pas les peines cruelles,

Je ne vivrai point sans souffrir un jour…

Quand vous en serez au temps des cerises,

Vous aurez aussi des peines d’amour !

 

J’aimerai toujours le temps des cerises :

C’est de ce temps-là que je garde au cœur

Une plaie ouverte !

Et dame Fortune, en m’étant offerte,

Ne pourra jamais fermer ma douleur…

J’aimerai toujours le temps des cerises

Et le souvenir que je garde au cœur !

                                                                      Jean-Baptiste Clément

 

Vendredi 28 mai

Esplanade de la Commune de Paris

Val d’Argenteuil-Nord

A 18 heures

lundi 24 mai 2021

Programme des listes « Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs ». Ceux qui font tourner la société doivent la diriger !

 

Vrai durant l’épidémie, plus que vrai pour demain

 


Le ministère du Travail vient de découvrir la réalité : 4,6 millions de travailleurs, boulangers, caissiers, agents d'entretien, ouvriers de l'agroalimentaire, aides à domicile, etc. ont joué un rôle vital pendant le premier confinement. Le ministère publie des statistiques mais s'est empressé d'oublier la promesse de revaloriser la situation de ces « travailleurs de la seconde ligne » faite au printemps 2020.

Pourtant, ils ont les conditions de travail les plus dures. Ils sont plus précaires et gagnent 30 % de moins que la moyenne des salariés. Bien entendu les femmes sont surreprésentées parmi ces travailleurs...

Pour changer leur sort, les travailleurs ne peuvent compter que sur leur force collective. Vu le rôle central que joue la classe ouvrière dans l'économie, elle est immense.

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) n°2754, et Lutte de classe (2,5 euros) n°216 :

         Lors de nos permanences de la semaine à venir :

-mercredi 26 mai, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

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                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Rendons visite au piquet de grève des travailleurs de PPG menacés de licenciement, à Bezons, au 84 rue Salvador Allende. DM

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

La mort d’Audrey Adam et des morts au travail : un sujet pas porteur pour les démagogues

 

Émotion très sélective

 

Audrey Adam, une assistante sociale de 36 ans l'Aube a été abattue le 12 mai dernier par l'une des personnes âgées dont elle s'occupait. Sa mort n'a suscité aucun déplacement ministériel et bien peu d’émotion médiatique.

Cet évènement n'est pourtant pas moins dramatique que la mort d'un policier, mais il est moins porteur pour les partis politiques et leurs démagogues qui font de la sécurité leur fonds de commerce électoral.

Ce drame révèle surtout la dégradation des conditions de travail de tous ceux qui sont en première ligne pour faire fonctionner une société de plus en plus dure et de plus en plus malade, travailleurs sociaux, soignants ou ouvriers de l'industrie ou du bâtiment. Mi-avril, il y avait déjà plus d'une centaine d'accidents mortels au travail en 2021...