Une exigence élémentaire mais aujourd’hui entravée
Plusieurs centaines de personnes, en majorité des jeunes, ont manifesté hier après-midi, de la gare d’Argenteuil jusqu’au quartier du Val d’Argenteuil où Sabri habitait. Il est décédé à 18 ans il y a un an, en mai 2021. Certes il n’avait pas de casque, mais il est mort dans des circonstances pour le moins troublantes comme l’a rapporté dernièrement le journal Le Parisien. Pourquoi ses vêtements et son téléphone portable n’ont pas été remis à la famille ? Pourquoi n’y a-t-il pas eu de reconstitution des faits ? Pourquoi l’enquête a-t-elle été classée sans suite ?
La famille veut connaître la vérité et nous la comprenons mille fois.
Près de douze ans après la mort d’Ali Ziri à Argenteuil, la police a-t-elle reconnu sa responsabilité dans sa disparition ? La question est la même dans celle d’Adama Traoré à Beaumont-sur-Oise.
Lorsque l’on parle de l’armée, on évoque la « grande muette ». Ce surnom colle tout autant à la police, placée au-dessus de la population, et qui sous prétexte d’être un corps de défense de l’ordre social possède le même monopole du silence.
En revanche, les proches et leurs soutiens ont néanmoins toutes les raisons de s’obstiner pour connaître la vérité. DM
Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) n°2754, et Lutte de classe (2,5 euros) n°216 :
Lors de nos permanences de la semaine à venir :
-ce dimanche 23 mai, de 11 h. à midi au marché Héloïse ;
-mercredi 26 mai, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.
Chez les marchands de la presse :
-au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;
-librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.
Rendons visite au piquet de grève des travailleurs de PPG menacés de licenciement, à Bezons, au 84 rue Salvador Allende. DM
Attention : mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM