vendredi 21 mai 2021

Nathalie Arthaud à Argenteuil : une réunion de réflexion, de discussion, d’échange. Une belle réunion pour préparer l’avenir

 

Défendre et diffuser une politique communiste révolutionnaire

 


Hier après-midi, Nathalie discutant avec des grévistes de PPG

La campagne pour notre liste « Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs » vise pour l’essentiel à diffuser nos idées et élargir notre audience. La réunion qui s’est tenue hier au soir à Argenteuil avec Nathalie ARTHAUD, avec la participation de 60 personnes, a rempli cet objectif.

         La situation actuelle est grosse de dangers pour l’avenir. Comment s’y préparer ? Comment s’opposer à la montée des idées réactionnaires ? Cela dans une situation de crise où le fossé se creuse entre les deux pôles de la société. Toujours plus de richesse d’un côté, toujours plus de misère de l’autre. Le monde du travail devra se battre s’il ne veut pas reculer encore. Mais il peut le faire, mieux il peut donner une issue à la crise de la société. Ces deux aspects sont les deux faces d’un même problème. C’est en s’affirmant combattre pour changer la société que l’on peut faire partager l’idée de la voie que doivent prendre aujourd’hui les combats de défense du monde du travail.

         La crise sanitaire a été une démonstration. Les travailleurs font fonctionner la société. Ils pourront le faire à une autre échelle demain en prenant le pouvoir.

         L’unité des travailleurs, nous l’entendons pour faire face à tous les combats nécessaires, mais jamais pour mettre en selle électoralement de nouveaux serviteurs de la bourgeoisie.

         Voilà les points essentiels que nous avons discutés dans une ambiance très chaleureuse. Je crois que tous les participants sont très contents et Nathalie l’est également.

         Discuter, discuter, et discuter encore, c’est la première étape pour nous organiser demain face aux dangers qui menacent. DM

Morts au travail : émotion sélective

Une mort pas moins dramatique que celle d’une policier

 

Hommage à Audrey Adam le 16 mai à Virey-sous-Bar

Audrey Adam, une assistante sociale de l'Aube, a été abattue par l'une des personnes âgées dont elle s'occupait. Sa mort n'a suscité aucun déplacement ministériel.

Cet évènement n'est pourtant pas moins dramatique que la mort d'un policier, mais il est moins porteur pour les partis politiques qui font de la sécurité leur fonds de commerce électoral.

Ce drame révèle surtout la dégradation des conditions de travail de tous ceux qui sont en première ligne pour faire fonctionner une société de plus en plus dure, travailleurs sociaux, soignants ou ouvriers de l'industrie ou du bâtiment. Mi-avril, il y avait déjà plus d'une centaine d'accidents mortels au travail en 2021...

 

PCF, quand le secrétaire du parti se retrouve en très mauvaise compagnie

Roussel sur le terrain de la droite

19 Mai 2021

Tout juste désigné par les militants du PCF pour être le candidat communiste à l’élection présidentielle de 2022, Fabien Roussel s’est répandu dans les médias en propos sécuritaires.

« Il ne faut pas laisser l’idée que la gauche serait laxiste sur cette question-là, et moi, je vous le dis, je ne le serai pas », a déclaré Roussel sur BFM le 12 mai. Dans le sillage de la campagne sécuritaire, amplifiée après le meurtre d’un policier à Avignon, le candidat du PCF ajoute donc sa voix à celle de Darmanin au gouvernement, et à celles des ténors de droite et d’extrême droite, pour revendiquer lui aussi des « sanctions plus dures et plus fermes » dès lors que l’on s’attaque « à des détenteurs de l’autorité publique ». Le gouvernement promet 10 000 créations de postes dans la police ? Roussel en revendique 30 000. Darmanin annonce sa participation à la manifestation organisée le 19 mai par les syndicats de police ? Roussel affirme qu’il en sera, avec les élus communistes.

La délinquance, la multiplication des incivilités et des agressions grandes et petites pourrissent la vie dans les quartiers populaires. Roussel le constate à juste titre, mais le candidat dit « communiste » en tire les mêmes conclusions que le gouvernement et revendique à son tour plus de policiers et de répression, tout en reprenant les propos démagogiques sur les sanctions pas assez sévères qui encourageraient les délinquants.

Le candidat du PCF ne trouve donc rien d’autre à dire pour répondre aux préoccupations de l’électorat populaire, sous prétexte de ne pas laisser le problème de la sécurité aux mains de la droite et de l’extrême droite. Mais aller chasser sur le terrain de ses ennemis politiques, sous prétexte de ne pas leur en laisser l’exclusive, n’a jamais offert de perspectives aux militants, et encore moins aux travailleurs.

                                                                     Nadia CANTALE (Lutte ouvrière n°2755)