jeudi 20 mai 2021

Migrants : Ceuta : l’inhumanité étalée au grand jour

 

Les défenseurs d’un « ordre » d’inégalités et de misères

 

Sans aucun scrupule, le Premier ministre espagnol, le « socialiste » Pedro Sanchez, a annoncé sa volonté de « rétablir l'ordre » à Ceuta. Ce qu'il appelle le « désordre », ce sont les 8 000 Marocains, hommes, femmes et enfants, qui ont gagné à la nage, à leurs risques et périls, cette enclave espagnole héritée de l'époque coloniale, dans l'espoir d'aller ensuite en Europe.

4 000 d'entre eux ont été expulsés immédiatement vers le Maroc, tandis que le gouvernement espagnol, où Podemos et le Parti communiste ont quelques ministres aux côtés du Parti socialiste, déployait des blindés et des renforts policiers.

Le rêve des dirigeants européens, c'est que les pauvres d'Afrique acceptent sagement de crever derrière les barbelés qu'ils ont dressés.

Palestine : le droit international, c'est le droit du plus fort

 

L’impérialisme et son gendarme au Proche-Orient

 

Les grandes puissances s'agitent à l'ONU autour du conflit au Proche-Orient. Une semaine après le début de ce nouveau massacre de Palestiniens, le gouvernement français demande un cessez-le-feu.

C'est un vœu pieux car les gouvernements israéliens n'ont jamais appliqué aucune résolution de l'ONU condamnant le sort qu'ils réservent aux Palestiniens.

Sans surprise, la nouvelle administration Biden s'oppose à toute résolution, même symbolique, qui gênerait Netanyahou et l'armée israélienne. Biden est tout autant que Trump le représentant de l'impérialisme américain, qui a toujours laissé les mains libres à son gendarme israélien au Proche-Orient.

mercredi 19 mai 2021

Argenteuil : escarmouches jeunes-policiers et autres incidents dans le quartier du Val, des réponses de désespoir. À nous d’en construire d’autres…

 

Il faut reconstruire les réseaux militants communistes dans les quartiers populaires

 


Des échauffourées ont eu lieu ces derniers jours dans le quartier du Val-d’Argenteuil, le quartier où habitait le jeune Sabri, mort il y a un an.

         Elles faisaient suite à la décision de clore sans suite l’enquête sur les circonstances de sa mort. Comme nous l’évoquions hier, il y a des éléments troublants sur les conditions de l’enquête et comment des éléments essentiels semblent avoir été délaissés.

         Mais les escarmouches qui mettent à nouveau face à face des groupes de jeunes et la police sont sans espoir.

Elles peuvent donner l’occasion d’exprimer une colère brute mais elles se retournent contre la population de ces quartiers qui n’ont déjà pas besoin de cela. En tout cas, elles ne sont pas à même de conduire ces jeunes à la réflexion sur l’ensemble des aspects qui conduisent à de tels drames, et sur le rôle de la police qui, fondamentalement, n’est pas à passer son temps dans des combats singuliers avec les jeunes des quartiers populaires et à les « vaincre », mais à défendre l’ordre social bourgeois lorsque les travailleurs s’attaquent au profit capitaliste, voire remettent en cause la domination de ceux qui en profitent. En tout cas, s’il y a des militants qui stimulent ces réactions sans espoir d’une partie de la jeunesse, ils conduisent celle-ci sur une voie de garage.

         Mais il est vrai qu’il n’y pas de militants présents pour proposer une autre alternative. Les partis militants naguère du monde du travail ont disparu de ces quartiers. Et nous-mêmes, Lutte ouvrière, si au moins nous revendiquons cet objectif d’y développer notre présence et nos forces, nous sommes aujourd’hui encore très loin du compte.

         Il n’y a donc pas de militants pour offrir un espoir à la jeunesse. Mais comme il n’existe pas de militants pour combattre le recul drastique de l’Éducation nationale dans ces quartiers, lequel a contribué largement à la marginalisation de cette fraction de la jeunesse. Mais comme il n’existe pas de militants pour lutter pour le logement et la solidarité entre les habitants. Mais comme il n’existe pas les centaines de militants qui dans une ville telle Argenteuil lutteraient contre les licenciements et pour l’emploi, le chômage étant l’élément central du pourrissement de la vie sociale. Tout cela était vrai hier, et l’est encore davantage aujourd’hui.

         Que tous ceux qui ne se font pas à cette situation y réfléchissent sérieusement. C’est la première étape qui nous permettra demain d’avoir les moyens pour agir. Dominique MARIETTE

 


On peut discuter de leur politique, mais quand les diffuseurs de la presse ouvrière étaient dans les quartiers

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) n°2754, et Lutte de classe (2,5 euros) n°216 :

         Lors de nos permanences de la semaine à venir :

-ce mercredi 19 mai, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

         Chez les marchands de la presse :

-au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac face à l’ancienne poste ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

 

 

Rendons visite au piquet de grève des grévistes de PPG en lutte contre la fermeture de l’usine et 208 licenciements, à Bezons, au 84 rue Salvador Allende. Ils luttent contre leur licenciement. Aidons-les ! DM

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM