Un argument majeur pour s’opposer au projet
Après le pont au loin. À gauche l’usine Safran, en face l’espace Jean Vilar, aux dimensions réduites, et moins important que le volume du projet Héloïse, et de loin
L’incendie chez Protec Industrie a immédiatement suscité un émoi légitime sur la Ville, et pose une nouvelle fois la question de la localisation d’installations dangereuses en zone urbaine. Dans le cas de cette entreprise, elle se trouve heureusement dans un espace de très faible urbanisation, mais en proximité avec de grandes entreprises (Atos, Dassault non loin, en particulier) et d’une mosquée. Si l’incendie s’est produit un jour férié, il a en revanche eu lieu le jour de l’Aïd et nous espérons que les fidèles n’étaient pas présents hier matin.
Mais si demain, par malheur, le projet Cap Héloïse se réalisait, il installerait un espace animé par des centaines voire des milliers et des milliers de personnes, et des logements supplémentaires, en proximité immédiate d’un autre espace Seveso, certes lui aussi « seuil bas », l’usine Safran, sur l’autre rive, à 400 mètres du projet en question.
Ce risque majeur avait été soulevé lors de l’enquête publique qui a eu lieu sur le sujet, laquelle s’était conclue, et logiquement, par un avis négatif du commissaire enquêteur, avis qui n’a pas été suivi par le préfet ( !)
L’incendie de Protec Industrie apporte incontestablement une nouvelle pierre au combat pour l’abandon de ce projet.DM