mercredi 5 mai 2021

Argenteuil, des toilettes publiques nécessaires qui manquent

 

Un besoin pressant

 


Toilettes publiques à Lamballe (Côtes d’Armor)

Le journal Le point a même évoqué le problème sous le titre : « Faire pipi dehors, un casse-tête en temps de pandémie ».

         Sur le présent blog nous avons-nous-mêmes déjà évoqué ce problème. Où peut-on aller aux toilettes lorsqu’on est loin de chez soi ? Dans le centre d’Argenteuil, il n’y a qu’une toilette, payante, pour 30 000 habitants, celle qui est installée près de la gare. Les cafés sont fermés, les toilettes de Côté Seine le sont également.

         Combien de malades, femmes et hommes, confrontés encore davantage à ce problème ?

         Il y a bien les toilettes de la mairie aux heures d’ouverture, celles, les jours du marché Héloïse, celle du marché de la Colonie, et qu’on se le dise, celles du parc des Berges. Il faut donc avoir une sacrée connaissance de la Ville pour ne pas se trouver dans une situation inconfortable.

         Il aurait été possible d’installer face aux contraintes de la pandémie, des toilettes provisoires. Cela n’a pas été fait.

         Plus fondamentalement, il devrait y avoir en permanence de nombreuses toilettes publiques.

         Nous avons repéré dans la petite ville de Lamballe, dans les Côtes d’Armor, deux installations publiques. Il y en a peut-être même davantage.

         Deux pour une ville de 14 000 habitants. Pour une ville de 115 000 habitants, cela signifie qu’il en faut 15 !

         Allez, au travail les édiles, on s’y met ! DM

Argenteuil, commerce, derrière le « click and collect », d’abord des travailleurs

Voilà un aménagement qui au moins ne profiterait pas au grand patronat

 


La municipalité a encouragé le « click and collect » pour aider, disait-elle, le commerce local. Bien, mais, pour les travailleurs comme nous l’avons évoqué à différentes reprises, ce n’est pas simple lorsqu’ils attendent d’hypothétiques commandes. Rien n’est prévu pour eux dans le centre d’Argenteuil pour qu’ils attendent. Ni emplacement dédié, ni toilettes.

         Il y a peut-être un lieu qui pourrait aider à la solution. C’est le kiosque à fleurs qui est vide de toute activité depuis des mois, suite au décès de la fleuriste. L’installation de toilettes, s’il n’y en avait pas déjà, ne devrait pas poser de problème.

         Pour un local souvenez-vous qui avait coûté la bagatelle de 200 000 euros, ce serait une très bonne nouvelle destination.

         La municipalité encourage le « click and collect ». Qu’elle pense un peu aux travailleurs. Sans eux, rien n’arrive. DM