jeudi 14 janvier 2021

PPG Bezons, les travailleurs menacés de licenciement à Rueil une première initiative très réussie

 

La mobilisation, l’action collective, sont notre force

 




Mardi matin, un rassemblement de travailleurs de PPG menacés de licenciement suite à la volonté des actionnaires de fermer le site de Bezons a eu lieu devant le siège hexagonal de l’entreprise.

         Auparavant, des chaînes fermaient l’usine empêchant les salariés de rentrer. La direction voulait-elle de cette façon que les salariés aillent manifester à Rueil-Malmaison devant le siège de PPG ?  On ne sait pas, mais c’est ce que les salariés ont fait en nombre.

         De cette façon, ils ont affirmé leur refus de se laisser jeter à la rue par une multinationale riche a milliards.

         PPG a acheté pour deux milliards de dollars d'autres entreprises ces derniers mois et se prépare à faire d'autre achats. C'est dire que l'entreprise a largement les moyens de maintenir les emplois des 208 salariés qu'elle voudrait condamner au chômage.

         Cette action réussie a montré l'unité des travailleurs. Elle en appelle d'autres. C'est l'action collective des travailleurs qui pourra imposer d'autres solutions que le chômage en forçant les actionnaires à payer !

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Automobile, Brésil : Ford licencie 5 000 travailleurs

 

Produire n’importe quoi, mais produire des profits

 

Na Luta pelo nosso emprego : se battre pour notre travail

Après avoir mis à la rue plus de 3 000 personnes l’an passé, Ford vient d’annoncer qu’il ferme ses trois dernières usines du Brésil, laissant sans ressources plusieurs milliers de travailleurs et leurs familles. Comme ses concurrents du secteur automobile, Ford profite de la pandémie pour rentabiliser sa production et fermer les sites qu’il estime les moins profitables. Et ce, alors que le groupe a dégagé des bénéfices l’an passé et distribué de larges dividendes à ses actionnaires.

         Le principal objectif de ces capitalistes, ce n’est pas de produire des voitures, ou des pots de yaourt, ou n’importe quoi. Mais d’accumuler des profits, toujours plus de profits.

Entreprises : des rachats qui continuent de plus belle

 

En pleine crise, Monopoly capitaliste plein pot

 


En 2020, les fusions-acquisitions entre entreprises ont à peine subi la crise : elles n’ont reculé que de 6,6 % par rapport à 2019 à l’échelle du monde, et ont augmenté de 5,6 % en Europe. Sur ce continent, 847 milliards de dollars ont été consacrés par les capitalistes à se racheter les uns les autres, avec en général, à la clé, des suppressions de postes comme pour la toute récente fusion PSA-Fiat / Chrysler.

         Les capitalistes cherchent des « investissements » qui rapportent vite et beaucoup à travers de ces opérations financières. Ces opérations sont stériles pour la collectivité, car elles ne se traduisent pas par la création de marchandises ni de biens nouveaux. Pire, elles détruisent des emplois, aggravent la pauvreté.

         Les parasites qui spéculent de cette façon doivent être mis hors d’état de nuire. Au plus vite !