vendredi 6 novembre 2020

Argenteuil, légitime dépense ? À voir

 

La folie des grandeurs

 

Certes, un peu surchargé

Ce n’est pas trop joli, cette impression de Laurel et Hardy, non ?

Les passants de la place Carnot ne peuvent pas manquer de se dire que la municipalité avait caché aux habitants qu’elle disposait d’un fameux bas de laine. À considérer les aménagements fastueux voir somptuaires d’un espace qui n’en demandait pas tant.

         Plusieurs remarques s’imposent.

         1.Ce n’est vraiment pas ce que les habitants demandaient.

         2.Question de goût, c’est pour le moins « surchargé ».

         3.Si près d’une école, il n’est pas dit que ce soit le meilleur endroit pour installer ce type de jardin botanique.

         4.Pour entretenir ce petit air de Monte-Carlo, l’entretien d’un tel jardin si dense va exiger de nouvelles dépenses importantes. Il est sûr, que l’embauche d’un agent au service parcs et jardins de la Ville dédié à cet espace s’impose pour le moins.

         5.Une prodigalité qui étonne lorsque l’on sait que les nombreux agents de la mairie qui traversent ce lieu ont en tête les économies drastiques qu’on leur demande de faire à l’hôtel de ville. Où par exemple, par souci d’économie, il n’y a plus d’eau chaude… DM

Bonne lecture. Cinquième jour : Guy Boley, Quand Dieu boxait en amateur, Folio

 

Un très beau livre

Il y a 185 pages de lecture, caractères typographiques sans soucis, voilà un petit bijou de lecture pour lecteurs que l’épaisseur des livres effraie. Mais quelle densité, et quelle émotion !

         Cela fait du bien de lire aussi des livres sur la vie des simples. Oh ! certainement pas des simples d’esprit, mais des gens simples avec beaucoup d’esprit.

         Un quartier populaire, des cheminots à la charnière entre vapeur et électricité. Des curés, Une salle paroissiale. Une salle de boxe où l'ombre de Cassius Clay est présente. Et la vie bien ordinaire avec ses joies et ses drames, et la religion qui nous passe à travers, en toute bonhommie, de vagues bondieuseries. Une histoire des années 60 et de la vie qui passe. Tiens, l’auteur est né la même année que moi. C’est à la fois avec importance et sans.

         Et une si belle écriture. DM

 

 

 

 

 

 

         À Argenteuil, la librairie Le Presse-papier n’échappe pas au confinement (le point presse en revanche continue de fonctionner). En revanche, l’achat de « livres à emporter » est possible.

         À l’étage librairie, on demande un livre, et on vous l’apporte. On peut aussi téléphoner pour commander au :

0139619395

jeudi 5 novembre 2020

Reconfinement : carte blanche au grand patronat. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître

 

Reconfinement : carte blanche au grand patronat

04 Novembre 2020

La deuxième vague de l’épidémie de Covid-19 a obligé le gouvernement à annoncer en catastrophe le deuxième confinement alors que les spécialistes de son propre conseil scientifique le mettaient en garde depuis des semaines. En réalité, le pouvoir était focalisé avant tout sur une chose : permettre aux entreprises de produire sans entraves.

La situation sanitaire est plus grave qu’au début du premier confinement. Tous ceux qui sont en première ligne dans les hôpitaux en témoignent. Dans certains hôpitaux déjà, des malades n’ont pas pu être soignés en service de réanimation, parce qu’il n’y avait plus de place à cause de l’afflux de malades du Covid-19. Certains en sont déjà morts.

Mais, dans bien des entreprises, la plupart des protocoles sanitaires un peu stricts mis en place à la reprise du travail au printemps ont été oubliés. Quand il y a eu des cas de travailleurs atteints par le Covid-19, ils ont été minimisés, voire cachés, même à ceux qui travaillaient à côté d’eux et devaient être considérés comme cas contacts. Malgré l’annonce du reconfinement, strictement rien n’a changé sur ce point.

Produire en empêchant le virus de circuler nécessiterait de prendre des précautions, et souvent de ralentir les opérations de production. Mais cela irait directement à l’encontre des pressions sur les cadences et de la recherche de productivité. Or dans plusieurs secteurs, comme dans l’automobile, chez les sous-traitants, dans la distribution ou la logistique la production est importante. Des heures supplémentaires et des jours de week-end travaillés sont souvent imposés. Alors, en guise de protocole sanitaire, il suffit que les travailleurs portent un masque et tout est permis, avec l’aval des autorités.

Dans certaines usines, les mesures sanitaires prises contre le virus, ou ce qu’il en reste, servent surtout à faire pression sur les travailleurs. Au nom des mesures sanitaires, la pause du repas est réduite ; dans les bureaux, on ne peut plus rester discuter à la machine à café et on doit immédiatement retourner travailler à sa place.

Le laisser-aller de ce second confinement et l’absence quasi totale de contraintes imposées sont évidents. La crise économique a rendu la guerre commerciale encore plus vive et acharnée, et les grandes entreprises sont sur les dents pour maintenir leurs parts de marché et leurs profits. Le gouvernement, attentif à leurs désirs, s’en est complètement remis à leurs initiatives pour gérer les problèmes sanitaires et a minimisé le risque d’un retour de l’épidémie, jusqu’à ce que celle-ci devienne incontrôlable et ne lui laisse plus d’autre choix que de reconfiner.

Mais cette politique-là, faite d’une série d’improvisations, n’empêchera ni le coronavirus de se propager, ni la crise économique de s’approfondir.

                                                      Pierre ROYAN (Lutte ouvrière n°2727)

 

Avec la nouvelle interface de Blogspot, malgré mes paramètres, mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de page sur « articles plus anciens). DM


Assassinat de Samuel PATY : des menaces ignobles, une solidarité totale avec les personnes menacées

Sur le blog Lutte ouvrière de Bezons de notre camarade Michel Campagnac, celui-ci a posté le message suivant :

« Solidaire

La presse rapporte qu’une enseignante de Bezons, Marjorie Noël, conseillère municipale, membre du parti communiste, aurait reçu des menaces sur les réseaux sociaux, en raison de ses prises de positions sur l’assassinat d’un enseignant par un intégriste religieux.

Voici le message de soutien que je lui ai envoyé :

Bonsoir Marjorie,

je viens d’apprendre les menaces dont tu as été l’objet. 

Je tiens à t’assurer de mon soutien et de celui de mes camarades.

La période dans laquelle nous entrons est lourde de dangers et de menaces. 

Je suis convaincu que la solidarité de tous ceux à qui le progrès social tient à cœur sera déterminante pour affronter les épreuves qui nous attendent.

Amicalement

MC »

 

Bien entendu, nous reprenons totalement à notre compte ce message, Dominique MARIETTE