dimanche 16 février 2020

Argenteuil – 2014-2020 : archives de six années : attaques contre la MJC


Que la MJC d’Argenteuil soit dans le collimateur de la municipalité ne date pas du mandat actuel de Georges Mothron. Ainsi son prédécesseur n’a jamais répondu sérieusement aux questions du conseil d’administration de cette structure. Georges Mothron a seulement franchi un pas supplémentaire en réduisant davantage les moyens de la MJC, en particulier en rognant d’une manière drastique sur ses locaux.

MJC d'Argenteuil : les attaques qu'elle subit méritent riposte et mobilisation

16.01.15.

« Quand j’entends le mot « culture », je sors mon marteau-piqueur. »


Rue des Gobelins à Argenteuil, une banderole municipale « fleurit » la palissade devant la Maison des Jeunes et de la Culture : « Argenteuil investit pour la jeunesse ».
         Que cette municipalité utilise le terme « investit » sans que cela lui pose de problème est bien révélateur de gens qui ont été à l’école de la défense d’un capitalisme et d’un profit où il importe que l’on « investisse » dans les coquillettes ou les chars d’assaut du moment que les objectifs sont atteints.
Mais surtout, derrière cette annonce surtout ridicule, il y a l’opération de liquidation de la MJC d’Argenteuil qui vient de commencer.





samedi 15 février 2020

Mont-blanc face ouvrière contre Mont-blanc-Macron


Drapeaux rouges en vallée blanche



Près de 400 manifestants CGT-FO-SUD, venus des deux départements de Savoie ont défilé ce jeudi 13 février à Saint-Gervais-Mont Blanc. Ils n’entendaient pas laisser Macron faire tranquillement son « show-écolo » dans la vallée sans lui faire le comité d’accueil qu’il mérite et venir crier leur refus de l’actuelle réforme des retraites. Dans les prises de parole, un militant cheminot du Fayet a aussi vigoureusement dénoncé le cynisme des politiciens au service du grand capital qui osent parler du respect de l’environnement alors qu’ils n’ont pas cessé de démanteler le fret SNCF, de favoriser non seulement les transports par camions mais aussi celui des voyageurs par autocars !
La vallée de l’Arve subit aujourd’hui, à certaines périodes, une pollution atmosphérique supérieure à la région parisienne … alors que jusqu’au années 1950 elle était un des principaux lieux d’implantation des sanatoriums où les malades de la tuberculose venaient essayer de retrouver la santé par l’air pur des montagnes ! L’urgence est vraiment d’en finir avec ce système destructeur : le capitalisme !

Santé sans moyens nécessaires, la mobilisation continue


Pas question d’accepter la démolition de l’hôpital public



Hier vendredi, la journée a été un nouveau moment de grève et de manifestations dans les hôpitaux publics. Syndicats et collectifs de médecins continuent de dénoncer les conditions de travail harassantes engendrées par le manque de personnels et les salaires trop bas qui encouragent la « fuite des personnels ».
Après 11 mois de mobilisations, la ministre de la Santé n’a lâché que quelques vagues promesses de revalorisation pour quelques catégories de soignants, une augmentation des tarifs et… beaucoup de palabres. Mais sur le fond de sa politique d’économies sur le dos de la Santé publique, rien ne change. Aussi la colère persiste, déjà 600 médecins hospitaliers font la grève des tâches administratives et ce mouvement s’étend.
Les personnels qui se battent contre cette démolition de la Santé choisissent la bonne voie, la seule pour se faire entendre.

Étudiants mobilisés : des nouvelles de l’Université Paris 1


Le gouvernement nous prend pour des crabes. Attention aux pinces !

Correspondance

Avant-hier jeudi, il y a eu une nasse policière au centre Pierre Mendes France de Tolbiac, qui a duré de 14h à 19h, pour empêcher tout départ de manifestation. Il était prévu qu'un cortège parte de Tolbiac pour aller à la Sorbonne. Les enseignants présents ont été sommés d'expliquer le contenu de leur cours pour pouvoir rentrer (une collègue a dû longuement expliquer ce qu'était l'épistémologie aux CRS qui l'interrogeaient brutalement). Cette nasse était à l'initiative de la Préfecture et non de la présidence de l’université qui n'a plus du tout la main sur ce qui se passe.



Hier vendredi, il y a eu l'Assemblée Générale du Département de philosophie de Paris 1 qui s'est tenue à 14h. Elle a voté la grève reconductible à partir de la rentrée, lundi 24 janvier, pour préparer l'arrêt total de toutes les universités du pays prévue pour le jeudi 05 mars. Par ailleurs, Frédérique Vidal a déjà reculé sur une partie du contenu de sa fameuse loi LPPR, "inégalitaire et darwinienne" : le statut des maîtres de conférence serait gardé, et surtout elle abandonne l'idée d'une recherche financée par "projet", à l'anglo-saxonne. Néanmoins, il reste le fond : elle a annoncé une réforme "comptable", c'est-à-dire que l'objectif de faire des économies sur la fac est conservé. D'où la mobilisation qui s'annonce. C'est une bonne nouvelle.

Argenteuil, soutenez notre liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs »


Une liste conduite par Dominique MARIETTE et Valérie SUAREZ



Notre liste est définitivement enregistrée. Elle sera conduite par Dominique MARIETTE, enseignant retraitée, et par Valérie SUAREZ, employée, une habitante d’un quartier populaire de la Ville, mère de deux enfants, confrontée comme des milliers d’autres femmes d’Argenteuil aux difficultés du travail, aux salaires insuffisants, et aux conséquences du recul des services publics utiles à la population, et en premier lieu à celui du service public d’éducation.
         Nous y reviendrons, mais dès maintenant, faisons entendre dans cette campagne le camp des travailleurs, à travers les multiples échanges que nous initierons. Et préparons plus que jamais notre grande fête du 29 février prochain à l’espace Jean Vilar qui sera un peu la fête de notre liste.


Une commune dirigée par des révolutionnaires pourrait être un solide point d’appui


« Il n’est pas possible, à l’échelle d’une seule commune, de changer réellement la vie des travailleurs, car dans notre société le pouvoir appartient aux capitalistes et à l’État. Mais une commune dirigée par des révolutionnaires pourrait être un point d’appui pour organiser les combats : contre des licenciements, pour appuyer les grèves, contre des expulsions locatives, pour la réquisition de logements vides. Avec les travailleurs, elle combattrait les marchands de sommeil ou encore les coupures d’électricité pour factures impayées. Elle mettrait des locaux, des moyens matériels, des aides juridiques au service de ceux qui luttent, sans respecter ni une prétendue neutralité ni la légalité imposée par l’État. Elle ferait tout pour instaurer dans la commune une forme de démocratie ouvrière, en associant à ses décisions les travailleurs, leurs syndicats et leurs associations. Cela provoquerait immanquablement un bras de fer avec les autorités. Seule la mobilisation des travailleurs de la commune, qu’ils soient français ou étrangers, pourrait imposer les décisions favorables aux classes populaires » (dépliant de campagne n°1)

Argenteuil, élections municipales de mars 2020, en réponse au journal le Parisien sur le logement


Le logement, une priorité pour une municipalité des travailleurs



Le journal Le Parisien-95 prépare un tableau comparatif sur les engagements des différentes listes d’Argenteuil si elles l’emportaient en mars prochain lors des élections municipales. La question était : quelles seraient en quelques phrases vos trois premières mesures si vous l’emportiez ?
         Pour poursuivre, voilà ce que j’ai répondu à propos de l’Éducation :
« Logement

Proposition 1: Arrêt immédiat du projet Cap Héloïse avec son programme de logements.

Proposition 2: Véritable information publique en amont sur les projets immobiliers.

Proposition 3: Pas de nouvelles constructions sans les équipements publics municipaux correspondants. »

Bien évidemment, il y aurait bien des choses à ajouter. En particulier, une municipalité ouvrière serait aux côtés des familles ouvrières menacées d’expulsion pour impayés, des locataires mobilisés pour faire respecter leurs droits, pour la construction des logements qui manquent…

vendredi 14 février 2020

Macron au Mont-Blanc : un sommet de platitudes


Un discours verdi… Quant aux actes…



Prétendant opérer, une fois de plus, un virage écologique, Macron s’en est allé passer deux jours sur les pentes du Mont-Blanc après avoir tenu un « conseil de défense écologique ». De quoi verdir son discours, mais pas ses actes, car il ne peut sortir de ce cinéma rien d’autre que de nouvelles aides aux grandes entreprises au nom de la lutte contre le réchauffement et quelques annonces électorales pour faire mine de se pencher sur l’environnement. Un vrai moulin, et même une éolienne, à paroles.

Carrefour, Système U, Intermarché d’un côté, grands groupes de l’agroalimentaires de l’autre. D’une façon ou d’une autre, les seuls perdants : les consommateurs


Il faut indexer les salaires sur les prix !


Des amendes viennent d’être infligées par l’État à trois grands distributeurs : 2,9 millions d’euros pour Carrefour, 1,14 million pour Système U et 211 000 euros pour Intermarché. Ce qui leur est reproché : ne pas avoir respecté les règles encadrant les prix et les volumes avec leurs fournisseurs.
Par ces amendes, le gouvernement montre qu’il veut défendre les intérêts des fournisseurs qui, dans leur grande majorité, sont des grands groupes de l’agro-alimentaire qui font aussi des bénéfices faramineux.
Mais en bout de chaîne ce sont bien les consommateurs qui payent l’augmentation des prix alors que les salaires restent au plancher. Et contre ça, le gouvernement ne bronche pas.