samedi 8 février 2020

Argenteuil, les syndicats et leur « Bourse du travail », une escroquerie dont ils ont été victimes à supprimer


Défense de vrais locaux syndicaux



Ce bâtiment est très joli. C’est celui de l’ancienne Bourse du travail CGT d’Argenteuil. Mais elle l’est en trompe-l’œil. La façade et la toiture ont été rénovées sous le mandat municipal précédent, mais pas l’intérieur.
         Ce bâtiment fut une Bourse du travail vivante et utile aux luttes de la localité. Puis il fut remis par la CGT à la municipalité PCF. En échange, la CGT s’installa boulevard Lénine (débaptisé sous le premier mandat de Georges Mothron) dans une ancienne usine. Mais progressivement, la place des syndicats dans ce lieu devenu l’espace Nelson Mandela fut réduite, tout comme leur latitude à l’utilisation des salles. On voit les problèmes que cela entraîne lors des mouvements de lutte comme celui auquel on assiste depuis deux mois.
         Une municipalité ouvrière non seulement redonnerait la place aux organisations syndicales qu’elles n’auraient jamais dû perdre dans cet espace, mais elle rétablirait en même temps la subvention municipale que Georges Mothron supprima après 2002. Quant à l’ancienne Bourse du travail de l’avenue Jean Jaurès, si les moyens municipaux le permettaient alors, elle serait rénovée et rendue à son utilisation d’après-guerre, celle d’un lieu dédié à l’organisation syndicale du monde du travail.

vendredi 7 février 2020

Interview de Nathalie Arthaud par BFM à la Manifestation du jeudi 6 février à Paris

Réforme des retraites : une mobilisation tonique et une colère qui ne faiblit pas, loin de là


Une bien belle manifestation



Le gouvernement parie peut-être depuis des semaines sur la fin du mouvement débuté maintenant il y a deux mois. La réalité est toute autre et la journée d’aujourd’hui en a donné une nouvelle preuve. C’est une manifestation très dynamique à l’égal des précédentes qui a eu lieu par exemple à Paris. De nombreux étudiants étaient présents. Bref, la preuve que le mouvement est toujours bien présent, et la colère encore bien davantage.




Une réunion pour faire le point sur Argenteuil-Bezons

Lundi 24 février 20
17 heures 30
Espace Nelson Mandela


Et lors de notre fête locale du samedi 29 février à Argenteuil, nous parlerons beaucoup du mouvement






Vinci : rentier de haut vol


Ça roule… pour lui

 
Site d'auto-racket

Le géant du BTP Vinci affiche ses résultats dans la presse - une année 2019 « record » - et vante son activité dans les concessions d'aéroport, dont celui de Gatwick à Londres, en espérant bien faire main basse sur les Aéroports de Paris. L'exploitation de ces concessions s'avère très rentable.
En effet, Vinci réalise déjà plus de 50 % de ses bénéfices grâce aux concessions autoroutières que l'État français lui avait concédé : une rente très profitable où pour 5,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires, le bénéfice annoncé frôle les 3 milliards !
Aéroports, autoroutes, parkings : pour Vinci, l'important reste le vol.… des usagers avec la complicité des pouvoirs publics.

Argenteuil chronique de l’élection municipale 2020


Un mètre de caniveau = une voix ?

 
Ça va à la mairie ?

Les travaux de voirie se multiplient dans la Ville, au point que l’on se demande si la municipalité n’a pas gagné au loto. On tout cas, on n’a jamais vu cela… depuis la veille des dernières élections municipales !
         On s’interroge sur l’utilité de nombre de ces travaux et sur le stationnement futur dans ces rues. En attendant, cela met la pagaille dans de nombreuses voies et donne souvent l’impression que l’on a peu réfléchi pour indiquer les déviations possibles. Et puis certains travaux annoncés ne se font finalement pas. Ainsi, pendant plusieurs semaines, les habitants du quartier de l’école Carnot ont bien cru que des travaux allaient commencer. Des places de stationnement ont été neutralisées, et puis déneutralisées. Pas assez d’électeurs potentiels dans le quartier ?
         A la manière d’un ancien candidat aux élections qui croyait qu’une poignée de main, c’était une voix de gagnée, la municipalité croit-elle vraiment qu’un mètre de caniveau a le même prix ?
         Au vu du mécontentement que ces travaux inspirent à d’autres habitants elle ferait peut-être mieux de faire le calcul de combien elle en perd en procédant de cette façon !

Argenteuil 2014-2020, archives du mandat. Rythmes scolaires : quand, pour régler ses difficultés, la municipalité bousculait le personnel communal.


Après avoir déclaré qu’elle n’appliquerait pas ladite réforme, la nouvelle municipalité changea son fusil d’épaule, bousculant à la va-vite le personnel communal.

Le 17 juillet 2014

Gouverner c’est prévoir ?



          La nouvelle municipalité, en voulant jouer les fiers-à-bras, et n’allant pas jusqu’au bout de sa posture, s’est mise dans de beaux draps dans l’affaire de la semaine scolaire. Très exactement, le maire n’ayant ni enfant à conduire à l’école ni étant un des agents municipaux « impactés » (comme ces gens-là disent) par la réforme, a mis les autres dans de beaux draps.
         C’est, dans ce cadre, un message bien étonnant qui a été porté ces jours derniers à la connaissance de tous par le directeur général des services, le chef de l’appareil municipal. L’essentiel est dans cet extrait suivant dont nous soulignons seulement en gras les traits saillants :
"Vous êtes animateur, ATSEM, ASPE, gardien, ASEL, éducateur sportif, bibliothécaire : votre travail quotidien est forcément impacté par cette modification et vous êtes sans doute inquiet."
"Vous êtes parent et vous ne savez pas comment vous pourrez conjuguer harmonieusement vos vies professionnelles et familiales." "Je comprends votre inquiétude et je la partage. Nous devons démontrer la force du service public et sa capacité à répondre rapidement et efficacement à cet environnement incertain." "C’est pourquoi j’ai reçu ce jour, avec Monsieur Clavel, conseiller municipal délégué au personnel, chacune des organisations syndicales afin de partager avec elles l’état d’avancement de notre réflexion ; notre grande inconnue est la quantité de parents et donc d’enfants qui modifieront leurs habitudes et qui viendront (ou pas) gonfler les effectifs des accueils le matin ou le soir ou encore le mercredi après-midi."
"Je me suis engagé à tenir un CTP extraordinaire le 17 juillet prochain, afin que chaque agent directement concerné puisse dans les jours qui suivront, être personnellement informé par écrit de son lieu de travail et de ses horaires de rentrée. Je m’engage à ce qu’un dialogue social de qualité se poursuive malgré la saison estivale et les départs en congés de la plupart d’entre nous."
         Ce monsieur est arrivé le 1er juin et n’est pas responsable des décisions politiques. Mais qu’est-ce que cela change qu’il reconnaisse que la situation va poser des problèmes importants et avoir des conséquences sur le travail et donc la vie de très nombreux agents municipaux !
         Annoncés il y a deux mois, les changements n’auraient certes pas permis les effets de manche et une posture de réfractaire, mais cela aurait permis ne serait-ce que de connaître le nombre de parents et donc d’enfants désirant rejoindre les effectifs d’accueil du matin ou du soir ou encore le mercredi après-midi, avec toutes les conséquences en chaîne que cela induit !
Il faut vraiment que la population se convainque qu’elle doit prendre ses affaires en main. Laisser la société à des dirigeants qui se pensent inamovibles parce qu’élus un jour pour x années mène aussi la société dans le mur.
         Pour une posture qui ressemble à un caprice, le sort d’une fraction notable de la population est ainsi brutalisé. La première réaction est de montrer qu’elle n’est vraiment pas d’accord.   

jeudi 6 février 2020

Une recherche du profit qui gangrène tout, congé après décès d’un enfant, Amazon et les médicaments… Nathalie ARTHAUD sur LCI hier

Élections municipales : Pour faire entendre le camp des travailleurs, des listes Lutte ouvrière


Pour faire entendre le camp des travailleurs, des listes Lutte ouvrière

05 Février 2020

La colère qui s’est exprimée depuis le 5 décembre, et montait déjà depuis bien plus longtemps, n’est pas retombée.
Macron, Philippe et leurs donneurs d’ordres, les capitalistes de la finance, de la distribution et de l’industrie, ont dû céder un peu de terrain devant l’exaspération de certaines catégories. Mais le fond de leur attaque demeure : leur réforme des retraites vise à économiser trois milliards d’euros par an au seul profit des plus riches. Et, après celle-ci, d’autres attaques sont programmées, comme l’application de la réforme de l’assurance chômage dès la fin des élections municipales.
Aux élections municipales des 15 et 22 mars, des listes « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » seront présentes dans de nombreuses communes.
Plusieurs milliers de travailleuses et de travailleurs, avec ou sans emploi, en activité ou retraités, vont permettre à ces listes d’exister, et ce sera pour le monde du travail une possibilité de faire entendre sa voix. En votant pour ces listes, il pourra continuer à exprimer son rejet de Macron et de sa bande de ministres méprisants, de la politique de dégradation accélérée des services publics et d’appauvrissement programmé de ceux qui font, ou ont fait, fonctionner cette société.
Avec des mots différents, macronistes ou lepénistes joueront en fait le même air au service des mêmes riches, faisant mine de s’opposer les uns aux autres ; droite et gauche de gouvernement ressortiront des cartons leurs mêmes refrains, sans que les financiers du CAC 40 aient à s’en inquiéter plus que dans le passé. Les élus se disant d’intérêt communal ne pourront, au mieux, que gérer la misère des subventions en déclin et celle des habitants subissant la baisse de leur pouvoir d’achat.
Les candidates et candidats composant les listes Lutte ouvrière veulent être, au sein des conseils municipaux, la voix des travailleurs qui relèvent la tête. Au-delà, face aux tenants d’un système capitaliste qui entraîne tout le monde droit dans le mur, les listes Lutte ouvrière affirmeront que seul le camp des travailleurs peut s’opposer, collectivement, à la dictature du grand capital.

                               Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2688)