dimanche 26 janvier 2020
Argenteuil, Grévistes de la RATP, de la SNCF, de l’Éducation…, Aidons-les (1). Et une manifestation très révélatrice de l'ambiance actuelle
Le soutien de la commune comme partout s’impose
De nombreux travailleurs de la
RATP et de la SNCF habitant Argenteuil ont fait grève ou continuent à faire
grève depuis le 5 décembre dernier pour le retrait de la réforme Macron
contre les retraites. Si celle-ci était appliquée, ce ne serait pas seulement
une catastrophe personnelle pour de très nombreux habitants de la commune, mais
également un pas de plus vers un appauvrissement général de la population. Par
voie de conséquence, cela entraînerait une aggravation des contraintes qui
pèsent particulièrement sur la conduite des affaires municipales.
Une
municipalité soucieuse des habitants et consciente de la municipalité aurait à
cœur d’aider ceux qui se battent actuellement et qui, en cette fin de mois de
janvier, vont subir une fiche de paie amaigrie voire nulle.
Nous
ne nous faisons guère d’illusions, mais nous aimerions nous tromper, et que la
municipalité d’Argenteuil fasse un geste personnel à tous ceux qui le
demanderont, ou par la voie collective des caisses de grève officielles qui se
sont mises en place.
Des
communes telle celle de Gennevilliers ont fait ce geste de solidarité. Que
celle d’Argenteuil fasse de même ! DM
Une correspondance de Limoges très révélatrice du
moment de mobilisation actuel
Encore et toujours là, plus déterminés que
jamais !
Flash-mob devant la mairie !
La
manifestation de ce vendredi 24 janvier, qui faisait suite à deux autres dont
une en nocturne, à la lueur des flambeaux, la veille, a regroupé nettement plus
de participants que lors du temps fort du jeudi 16. Les enseignants étaient là
en force, des étudiants se sont joints au cortège en plus grand nombre aussi,
des groupes de plusieurs entreprises privées étaient là, comme ceux de Legrand
toujours présents depuis le début du mouvement.
Ce qui a marqué, c'est l'ambiance à la fois très
déterminée et joyeuse avec tout au long du défilé l'animation d'un groupe de
filles -enseignantes, territoriales ou de la santé- exécutant le fameux
flash-mob "A cause de Macron", sous les applaudissements
enthousiastes des manifestants.
Les manifestants venus de tous les secteurs du
salariat étaient vraiment heureux de se retrouver encore une fois en nombre et
se sont donnés rendez-vous pour ce samedi après-midi et pour trois autres jours
de mobilisation la semaine prochaine !
Libellés :
5 décembre et ses suites
C&A : Contre les suppressions d’emplois, prendre sur les profits
30 milliards d’euros permettent de sauver
combien d’emplois ?
L'enseigne de prêt-à-porter
C&A a annoncé la fermeture de 30 magasins en France pour 2020 avec plus de
200 suppressions d'emplois à la clé. Ces fermetures s’ajoutent aux 14 décidées
l'année dernière.
C&A
appartient à la famille néerlandaise Brenninkmeijer, dont la fortune dépasse
les 30 milliards d'euros.
Largement
de quoi maintenir les emplois menacés et les revenus de ceux qui ont permis à
ce milliardaire d’amasser ces milliards !
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licenciements,
Licencieurs
Commémoration de la libération d’Auschwitz : l’hypocrisie des dirigeants de ce monde
Ils peuvent entraîner le monde vers la même barbarie
Les cérémonies organisées à
Jérusalem pour commémorer le 75ème anniversaire de la libération d’Auschwitz
ont surtout été en réalité l’occasion pour certains chefs d’Etats ou leur
représentant de se livrer à des opérations de communication.
Netanyahou,
le Premier ministre israélien, a cherché à se mettre en valeur alors qu’il est
en pleine campagne électorale pour tenter de se maintenir au
pouvoir. Macron, lui, a mis ses pas dans ceux de Chirac, plagiant
l’attitude de son prédécesseur en faisant mine de s’énerver contre un membre
des services de sécurité israélien. Dans le même temps, il a refait une
déclaration amalgamant démagogiquement antisémitisme et dénonciation de la
politique de l’Etat israélien.
Il y a 75
ans, le système capitaliste en crise avait conduit l’humanité à la Deuxième
Guerre mondiale et aux camps d’extermination. Aujourd’hui, le système est à
nouveau plongé dans la crise et, malgré tous leurs discours hypocrites, tous
ces chefs d’Etats peuvent entrainer le monde vers la même barbarie.
Libellés :
horreurs du capitalisme,
solution finale
Argenteuil – Chronique des élections municipales
N’est pas Bernadette qui veut
Le maire sortant avait lancé sa
campagne sous le signe « Mothron une vision ». Mais comme le miracle
a bien eu du mal à prendre, lui et son équipe se sont rabattus vers le slogan
« Vivre Argenteuil ». C’est plus raisonnable, la vision annoncée dans
un premier temps n’étant qu’un mirage.
Pour
notre part, pas besoin de chercher un slogan bateau miracle qui cherche à
communiquer autour du nom de la Ville, comme si les électeurs ne savaient pas
qu’ils iront voter pour la future municipalité d’Argenteuil. Pour nous, c’est
clair et net : « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des
travailleurs ». Et ce qu’il a le mérite d’être vrai à Argenteuil comme
ailleurs, les travailleurs, comme chacun sait, formant une seule classe qui ne
connaît pas les frontières, communales et autres ! DM
Les communistes et les municipalités
Le Parti
communiste et les élections municipales de 1925
Le paragraphe d’introduction de
cet article de notre revue en vente auprès des militants et chez tous les bons libraires, au
Presse-papier à Argenteuil donc.
À l’approche des élections
municipales de mars 2020, il peut être utile de se rappeler la façon dont le
mouvement ouvrier révolutionnaire les a abordées dans le passé. Nous avons
récemment évoqué la particularité de la question municipale en France et la
tactique élaborée par le Parti ouvrier de Jules Guesde et Paul Lafargue dans
les années 1880 (Lutte de classe no 203, novembre 2019). Nous proposons ici un
aperçu de la campagne électorale du Parti communiste en 1925.
La suite sur :
https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2020/01/18/le-parti-communiste-et-les-elections-municipales-de-1925_139925.html
samedi 25 janvier 2020
Lutte contre la réforme des retraites : nouvelles du mouvement
Édouard Philippe s'indigne qu’on le conteste
Les travailleurs ont bien raison de contester sa loi
En répondant aux questions des
sénateurs, le premier ministre s’est déchaîné contre ceux qui, dans le cadre de
la mobilisation contre sa réforme des retraites, participent à des actions de
blocage et de coupures d’électricité. Elles sont « parfaitement illégales
et potentiellement dangereuses », d’après lui.
La loi
que Macron, Philippe et leurs pareils défendent, c’est celle d’un système qui
reconnaît le droit de priver des travailleurs d’une partie de leur retraite, de
leur emploi ou de leur logement. Eh bien, cette loi-là, les travailleurs ont
bien raison de la contester !
Une très belle manif hier, dynamique, déterminée
La mobilisation contre la réforme
du bac s’étend
Un bac de bric et de bac
Sur
le papier, il existe une « liberté d’expression » des lycéens. Mais
elle existe… à condition qu’ils ne l’exercent pas.
Ils
trouveront vite le chemin de la conscience et de l’organisation.
Aux
enseignants, à tous, confrontés aux mêmes problèmes, de les aider à ce qu’ils y
parviennent le plus vite possible.
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5 décembre et ses suites
Attaque sur les retraites : les attaques se précisent
Métro, boulot, caveau : toujours pas d'accord !
Des extraits d’une étude d'impact
de la réforme des retraites, commandée par le gouvernement, montrent que l’âge
pivot, avec son système de malus, diminuerait le montant des pensions. Cela
confirme, s’il en était besoin, que le gouvernement, qui n’a pas renoncé à le
réintroduire dans sa réforme, vise à réduire les retraites.
D’après
cette étude, en fonction de l'état des réserves financières et l'espérance de
vie, cet âge pivot pourra atteindre assez vite 66, voire 67 ans. Ce qui est une
façon de reculer l'âge de départ à la retraite et de pousser vers la misère les
futurs retraités.
Alors,
métro, boulot, caveau : toujours pas d'accord !
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5 décembre et ses suites,
retraites
Migrants : la politique du gouvernement dénoncée
Des conditions indignes
Onze personnalités issues
d’organismes liées aux droits des étrangers viennent de rendre un rapport sur
l'immigration. Elles y dénoncent la politique du gouvernement, notamment le fait
que moins de la moitié des demandeurs d’asile peut bénéficier d’un hébergement.
Elles pointent les aberrations d’un système qui ne leur permet pas de
travailler et donc de payer un loyer. La majorité des migrants doivent donc se
tourner vers l’hébergement d’urgence, précaire et déjà saturé, et se retrouvent
à vivre dans des campements, des squats ou dans la rue.
Mais ce
gouvernement continue à envoyer sa police faire la chasse à ceux qu’il
contraint à vivre dans des conditions indignes.
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migrants
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