mardi 7 janvier 2020

Circulation des trains, le train du baratin


Voies à l’issue incertaine

 
Surtout ne pas faire confiance à la direction de la SNCF

La direction de la SNCF se vante du nombre des TGV qui parviennent à rouler, malgré la grève. Car la SNCF met le paquet sur les TGV. Et ensuite ?
Selon le président de la Fédération nationale des usagers des transports, à Ia descente d'un TGV, « les gens ne savent pas si leur TER va fonctionner ou pas, si ce sera un train, un car ou rien du tout ». Bref, aux usagers de se débrouiller pendant que la SNCF fait ses communiqués.

Auchan : un millier d’emplois menacés ?



Faire payer le maintien des profits par les travailleurs

 
Et en plus répondre à une nouvelle attaque des Mulliez

Lundi 6 décembre, les représentants syndicaux étaient convoqués pour une réunion avec les patrons d’Auchan, le fleuron de la riche famille Mulliez. La grande distribution connaît des difficultés et les patrons entendent les faire payer à leurs employés. Chez Auchan, une rumeur persistante parle d’un millier d’emplois menacés pour compenser une perte d’un milliard de chiffre d’affaires.
         C’est inacceptable. La fortune des Mulliez s’est bâtie sur l’exploitation de milliers d’employés et de millions de consommateurs. S’ils traversent une mauvaise passe, qu’ils prennent sur la trentaine de milliards de leur fortune plutôt que de priver d’emplois des travailleurs qui pendant des années leur ont permis d’être la cinquième fortune du pays !

Argenteuil, avenir de la salle Jean Vilar et de de L’île Héloïse : c’est maintenant que les électeurs doivent connaître précisément l’opinion de chacun


Avant et non après les élections municipales !



La question de l’avenir de Jean Vilar est une épine dans le pied dans la campagne des prétendants, l’ancien maire et l’actuel, qui sont coresponsables de cette affaire. Comment se sortir de cette ornière, tel est aujourd’hui leur problème, qui les amène à opérer des contorsions et des manœuvres.
         Leur axe de stratégie actuel est : « laissons passer les élections, et on en discutera ensuite ».
         Eh bien non, qu’ils nous disent leur projet aujourd’hui, précisément, avant les élections. Même si les engagements électoraux ont une valeur toute relative, en la matière, elles valent tout de même bien davantage que le silence.
         Les électeurs ont tout de même le droit de connaître le projet de chacun sur le sujet.
         Pour Lutte ouvrière, par exemple, c’est « abandon immédiat du projet, on engage la réflexion sur Jean Vilar, rénovation, reconstruction, partielle ou autre de la salle municipale publique, décision sur ce point après consultation des habitants, … »
         Donc, ce n’est pas après les élections municipales que Georges Mothron tout comme son vieux rival doivent donner leur avis là-dessus (comme le dernier article de la Gazette sur le sujet le laisse entendre : « … Philippe Métezeau, adjoint au maire et vice-président du Conseil départemental, a été chargé de mener une nouvelle réflexion, associant l’ensemble des élus autour de ce projet, qui pourrait, ou pas, ressortir après mars 2020… »).  Une réflexion diffusée avant ou après les élections ? Si nous nous méprenons, M. Métezeau saura éclairer notre lanterne.
En tout cas, pour nous, la seule hypothèse crédible est qu’il reste deux mois à Philippe Métezeau pour transmettre un avis, et détaillé, à la municipalité et publiquement à tous. Quant à ce qu’en fera Georges Mothron, on attend également sa réponse avant les élections.
Cela vaut aussi pour l’ancien maire, cela va sans dire. DM (À suivre, sur un autre aspect de l’article consacré au sujet dans la dernière livraison du mensuel Ma Ville).

lundi 6 janvier 2020

Préparation de la manifestation parisienne de jeudi 9 janvier. Informations.




Tous ensemble, plus fort que le 5 et le 17 !

 

Jeudi 9 janvier
Départ à 13 heures 30 place de la République
Trajet à préciser

 

« On ira, on ira

Même si Macron ne veut pas, on ira

Pour l’honneur des travailleurs

Et pour un monde meilleur,

On ira, même si Macron ne veut pas… »

 

Les cars

Ci-dessous, les cars de la CGT, mais il y a également des cars de FO, et à priori de la FSU (pas les éléments pour l’instant) 

Argenteuil : RDV à 12h salle Jean Vilar

Inscription Jean-Pierre 06 45 55 03 77

Départ 9 Boulevard Héloïse

 

Bezons : RDV à 12h15 devant la mairie

Inscription Céline 06 42 61 15 19

Départ : 6 Avenue Gabriel Péri

 

Cergy : RDV à 11H45 devant la Maison des syndicats

Inscription à l’UD auprès de Sandrine 01 30 32 60 22 ou par mail : ud@cgt95.fr

Départ : 26 rue Francis Combe

 

Parisis : RDV à 12h devant le Centre Picasso

Inscription Sylvie 06 03 90 66 37

1 rue Guy de Maupassant, Montigny

 

Persan : RDV à 10h devant la mairie

Inscription : Betty 07 68 99 92 43

65 Avenue Gaston Vermeire

 

Sarcelles : Départ 12h devant la Piscine

Inscription Mohamed au 06 74 89 35 90

Lutte pour le retrait de la réforme des retraites, manifestation du 4 janvier à Paris : Interviews de grévistes

Salaires, pensions, indemnités, des hausses substantielles sont nécessaires


Des hausses substantielles à revendiquer

 


Les travailleurs n’ont pas besoin d’indices pour constater le recul du pouvoir d’achat de leurs salaires, de leurs pensions, et de leurs indemnités. Ils constatent que leur vie devient de plus en plus difficile.
         Cela dit lorsque les indices entrent dans le rouge, c’est que cette dégradation du pouvoir d’achat s’accélère. Deux éléments lus se rapportant à ces indices dits officiels : « L'indice des prix harmonisés selon les normes européennes IPCH, qui permet les comparaisons avec les autres pays de la zone euro, s'inscrit en hausse de 1,6% sur un an, un niveau supérieur aux attentes des économistes » et « L'indice des prix à la consommation (IPC), utilisé couramment en France, s'inscrit en hausse à 1,4% sur les douze mois à fin décembre ».
         Il faut des hausses substantielles des revenus mensuels du monde du travail. Pour le rattrapage, c’est des centaines d’euros qui sont nécessaires.

Argenteuil, grève contre la réforme des retraites : qui soutient le maire d’Argenteuil ?


Le retrait, et tout ira mieux !

 


Dans une lettre aigre-douce aux parents, la municipalité s’étonnait dernièrement du problème auquel elle a été confrontée avant les vacances de par la grève qui mobilise les enseignants des écoles primaires de la commune dont elle a la responsabilité. Les enseignants doivent depuis plusieurs années se déclarer susceptibles de faire grève lorsqu’ils ont l’intention de s’y mettre… mais sans obligation d’y être.
         Comme de bien entendu, ces enseignants préviennent, en particulier les parents lorsqu’ils seront effectivement absents pour défendre leurs droits. Et en s’en donnant les moyens, la municipalité pourrait recueillir ces informations directement pour préparer les jours suivants, pour organiser ses services, avec de la souplesse et des moyens, puisque la loi l’oblige à organiser des accueils au-delà de 25% de grévistes.
         Ce que l’on n’a pas entendu en revanche de la part de la municipalité, c’est un soutien au mouvement gréviste. Que Macron et ses amis retirent sa réforme des retraites qui marque une volonté de réaliser un nouveau recul majeur à l’encontre des travailleurs, et il n’y aurait, au moins sur ce plan-là, plus de problème pour que les élèves dont c’est l’avenir qui se joue par ailleurs dans cette question des retraites, leurs parents, les enseignants, et tous, puissent retrouver des temps moins compliqués.
         Le maire d’Argenteuil est-il toujours membre du parti Les Républicains ? C’est tout de même son vice-président qui déclarait hier : « Je demande qu'Emmanuel Macron retire cette réforme ». DM

Argenteuil-Bezons : une députée anti-ouvrière et à l’imagination très limitée


Révolution permanente, même si elle reste surtout à faire

 


S’il y a une personne que l’on ne voit jamais à Argenteuil, c’est bien la députée du cru. Elle vient toutefois de se rappeler au bon souvenir des habitants, en tout cas à certains qu’elle considère comme VIP, en leur envoyant une carte de vœux comme il se fait habituellement.
         Mais à une activité creuse ne pouvait correspondre que des mots creux. Elle reprend à son compte une phrase du peintre Braque : « La vie est une éternelle révélation », qui n’est qu’une fade lapalissade. Ce n’est pas parce que l’on est un grand peintre que l’on dit des choses forcément profondes.
         « La vie est une éternelle révolution » eût été nettement plus juste. Mais ne comptons pas sur la députée pour se référer à Karl Marx et Léon Trotski ! DM