vendredi 22 novembre 2019

Trésors de la banlieue, à Gennevilliers, une exposition remarquable


Il vous reste dix jours…




Certes, il fait froid dans cette grande halle des Grésillons, mais vous êtes prévenus, double pull ! Le reste vous réchauffera. 250 œuvres d’art extraites des collections des villes de la banlieue parisienne et portant, nombreuses, sur cette dernière. Des artistes très connus, et d’autres qui le sont moins mais tout aussi remarquables.
         Et l’impression que toutes les classes de Gennevilliers ont été en déplacement pour voir cette exposition…
         Mais pourquoi donc, Argenteuil, membre de Boucle-nord du Grand Paris, à cinq kilomètres du lieu de l’exposition n’a-t-elle pas mis les moyens pour que le maximum d’habitants de la Ville profitent, eux aussi, de cette exposition exceptionnelle ?
         En tout cas, pour chacun, il reste encore dix jours pour s’en émerveiller ! DM




jeudi 21 novembre 2019

Retraites : le gouvernement et le rapport : quand on veut prouver, on peut toujours trouver comment prouver


Pas de trêve dans la guerre contre les retraites



Un rapport arrive à point nommé pour justifier la remise en cause des retraites préparée par le gouvernement. Alors que le régime des retraites est actuellement à l’équilibre, il serait, selon ce rapport, en déficit de 8 à 17 milliards… en 2025.
Le gouvernement a l’art de manier les chiffres. Son objectif réel est de récupérer des milliards sur le dos des retraités en diminuant les pensions et, pour les salariés encore en activité, de les faire cotiser plus et plus longtemps.
Le 5 décembre sera l’occasion pour le monde du travail de dire haut et fort que la retraite - dès 60 ans- ce serait au patronat de la payer intégralement, en prenant sur ses profits !

SNCF et Cour des comptes contre les cheminots… et les usagers


Haro contre les cheminots



La Cour des comptes vient de sortir un rapport affirmant qu’il faut continuer à supprimer 2 000 emplois par an et que les cheminots, dont les salaires auraient selon elle augmenté en moyenne de 2% par an, seraient trop payés. Et combien sont payés ces zélés censeurs de la Cour des comptes ?
Cette Cour des mauvais comptes trace la voie du gouvernement dans sa guerre contre les cheminots. Ajoutez à cela la remise en cause des retraites : on constate qu’il n’y a pas de pause dans la lutte de classe. Seule la lutte collective des travailleurs pourra leur faire ravaler leur morgue.

Hong-Kong : la jeunesse défie le régime


L’avenir est à l’union avec les travailleurs




Faisant suite à la mobilisation qui secoue le territoire depuis des mois, plusieurs milliers d’étudiants occupent l'université de polytechnique de Hong-Kong et défient le régime et sa police. Assiégés, des dizaines se sont enfuis spectaculairement. Le régime espère que le pourrissement de la situation fera basculer l’opinion en sa faveur. Il faut souhaiter que les travailleurs s’engouffrent dans la brèche pour porter leurs propres revendications sociales et politiques.

Salon "Du Livre des lanceuses et lanceurs d’alerte", Montreuil, les 22, 23, et 24 novembre


L’Alerte tient son Salon



Catherine, Gilles, et les employés de la librairie Le Presse-papier ont maintenu sur la Ville une librairie de qualité, centre de culture, de disponibilité pour tous, de diffusion du Livre, et accueillante à tous.
         Avec le Salon du Livre et des lecteurs d’Argenteuil, ces libraires sont aussi les créateurs du Salon du Livre d’alerte qui aura lieu vendredi, samedi et dimanche à La Parole errante, 9 rue François Debergue à Montreuil.
         C’est vraiment un Salon qui mérite d’être visité. J'irai dimanche. DM

Conseil municipal d’Argenteuil et un début de Convention-1793


La population doit prendre la parole en direct !



Le début du conseil municipal d’hier au soir a pris un air de Convention-1793. Et c’est tant mieux, à l’ébahissement des édiles qui n’en ont pas l’habitude.
D’abord, suite à un incendie en octobre dernier dans un logement de la cité Georges Braque dans le centre de la Ville, plusieurs familles portant une banderole ont manifesté à deux doigts des conseillers. Elles se retrouvent éparpillées en situation précaire dans des logements, sans que les responsables de la Ville n’aient pris la mesure de leurs problèmes en discutant sérieusement avec eux. Elles veulent rester dans leur nouveau logement, pour pouvoir tourner la page. Ensuite, la maman de l’enfant décédé lors d’un accident d’ascenseur en juin 2018 a pris la parole avec émotion pour expliquer elle aussi un autre problème de logement également pas pris au sérieux par la municipalité.
Elles ont pu ainsi obtenir dans la foulée de pouvoir discuter avec un membre de son « cabinet » et sans doute pu obtenir un vrai rendez-vous.
C’est la voie à suivre. C’est même une évidence.
Le conseil municipal rassemble les édiles que l’on ne voit guère dans les quartiers, au contact de la population, et avec lesquels il n’est souvent pas facile de prendre rendez-vous. Lors de ces conseils, ils sont là présents, et l’on peut leur dire en direct ce que l’on a à leur dire. Alors, qu'on se le dise !
Cela s’appelle la démocratie directe. La seule démocratie véritable.

mercredi 20 novembre 2019

La Santé malade de la finance…


… dont les profits sont eux, en excellente santé



Devant le mécontentement fortement exprimé par la manifestation des hospitaliers du jeudi 14 novembre, le ministre de l’économie Lemaire, dans le sillage de Macron, fait mine de vouloir redonner des  moyens pour l’hôpital.
Parmi les mesures qu’il évoque, il y aurait la « reprise » de la dette hospitalière. Alors que cette dette devrait être purement et simplement effacée, il est question que l’État la reprenne à son compte, c’est-à-dire qu’elle soit financée par les impôts.
Depuis 2012, les hôpitaux publics sont contraints de s’endetter auprès des banques pour fonctionner. Les établissements versent chaque année des dizaines de millions pour enrichir les banques rien que pour payer les intérêts de leur dette.

Afrique, La France À fric : nouvel épisode


Marchandages divers de gens du même monde



En visite à Dakar, le premier ministre Édouard Philippe a continué l’œuvre de VRP au service des industriels français menée depuis des décennies par tous les gouvernements successifs. Dans la corbeille cette fois des patrouilleurs et des missiles. La France et le Sénégal se sont par ailleurs engagés à renforcer leur lutte contre les migrations dites irrégulières. Chassant de plus en plus sur les terres des lepénistes, Philippe a assené : « La migration doit être choisie et non subie ».
Certes « choisie » mais pas par ceux qui veulent émigrer, uniquement par le patronat français. Celui-ci veut pouvoir choisir qui il va exploiter dans ses entreprises. Et le gouvernement agit en conséquence.