mercredi 31 janvier 2018

Mali : l'impérialisme français et ses dégâts


Les fruits pourris de la Françafrique

Soldats français à Gao

Dimanche dernier, trois soldats maliens ont été tués par des terroristes djihadistes près de la frontière du Niger. Le jour d'avant un autre affrontement avait fait 31 morts près de Tombouctou.
Des attentats à répétition depuis des mois dans le centre du Mali : voilà les résultats des interventions militaires de la France et de sa prétendue « sécurisation ».
Macron prétend qu' « il n'y a plus de politique africaine de la France ». Mais celle qui consiste à défendre les intérêts des multinationales françaises en Afrique n'en finit pas de porter ses fruits pourris.

mardi 30 janvier 2018

Argenteuil-Bezons, fête de Lutte ouvrière le 10 février 2018


Bientôt la fête, amis et camarades, réservez !


Argenteuil-Délocalisation-rassemblement


Les patrons décident, les travailleurs trinquent, pas si sûr !

 
En septembre dernier
Tellier est une entreprise de la zone industrielle du Val d’Argenteuil. Elle fabrique des ustensiles de cuisine. Elle appartient aujourd'hui à un "fond de pension".
         Il y a quatre mois, les travailleurs ont fait grève avec succès pour obtenir une augmentation de salaire.
         Les travailleurs de Tellier ne savent pas s’il y a un rapport avec cela, mais la direction vient d’annoncer le transfert du service « logistique », d’Argenteuil à Joué-lès-Tours, le second site de l’entreprise. L’avenir d’une douzaine de travailleurs est en jeu.
         Aux côtés des travailleurs de Tellier, l’Union Local des syndicats CGT d’Argenteuil appelle à un rassemblement préventif pour les soutenir.

Lundi 5 février à 9 heures 30
21 rue Guy Môquet
Zone industrielle du Val d’Argenteuil

Argenteuil stationnement, usine à gaz et parking Jean Vilar


Oui, quand on veut, on peut

La réforme étonnante et contestée du stationnement dans le centre-ville d’Argenteuil doit commencer à être appliquée ce jeudi 1er février.
Nouveaux horodateurs flambant neufs comme ailleurs, le parking Jean Vilar a fait peau neuve.
Ce parking a été laissé à l’abandon pendant des années… à l’image du complexe Jean Vilar qui année après année aurait dû connaître un entretien du gros œuvre nécessaire.
Quand on veut donc, on peut.
Ce qui est vrai pour le parking Jean Vilar pourrait l’être tout autant pour la salle des fêtes municipale du même nom !


Lycées, facs, réforme du baccalauréat… la contestation


Bien des raisons, ils ont raison

Lycées bloqués, assemblées générales dans les facs... La réforme du bac, du lycée et des universités voulue par le gouvernement fait des remous. Il ne l'a pas volé.
Sous prétexte notamment de simplifier le système d'inscription en fac, il renforce la sélection par tous les bouts. Il y a les « bons » lycées et les autres, les élèves de familles ayant les moyens et les autres, les filières universitaires auxquelles auront accès les enfants des classes populaires et celles réservées de fait à ceux des classes favorisées... Comme toutes les « réformes » du gouvernement, celle-ci se fait au détriment des classes populaires et de leurs enfants.
Pour dire « non » à cette réforme, des manifestations sont prévues jeudi 1er février. Plus il y aura de jeunes, d'enseignants, de parents à manifester, mieux ce sera.

 
Affiche de Mai 68

Mardi 6 février
Journée « Ecole morte » à Argenteuil
A 11 heures
Départ de la manifestation
                           Parc de l’Hôtel de ville

lundi 29 janvier 2018

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 29 janvier 2018 : Maisons de retraite, hôpitaux, universités, ça craque de partout



Maisons de retraite, hôpitaux, universités, ça craque de partout

Personnel insuffisant et épuisé, soins bâclés, résidents délaissés, familles culpabilisées… Les personnels des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) manifestent ce mardi pour dénoncer une situation indigne.
L’État a toujours refusé de développer un véritable service public du grand âge. Aujourd'hui encore, il rechigne à donner les crédits nécessaires pour que les maisons de retraite embauchent le personnel de ménage, les aides-soignantes, les infirmières et médecins qu’il faudrait. À cela s’ajoute le parasitisme des capitalistes car l’État les a incités à construire leurs propres établissements privés.
Les résidents et le personnel payent cette politique dans tous les sens du terme. Les premiers, parce qu’ils doivent débourser de 2500 à 4000 € par mois sans garantie que l’on s’occupera bien d’eux. Les seconds, parce qu’ils sont surmenés et surexploités avec des salaires voisins du smic.
Les témoignages décrivent des situations parfois proches de la maltraitance. Et ce n’est pas faute de dévouement de la part du personnel, car pour faire ce travail nuit et jour, week-end compris, dans ces conditions-là, il en faut !  
Cette situation honteuse est à l’image de celle de bien d’autres secteurs, où le manque de personnel, la charge de travail croissante, les bas salaires, la recherche d’économies et de rentabilité, et les restructurations permanentes, sont la règle.
Alors oui, les Ehpad craquent. Les hôpitaux craquent. Les prisons craquent. Les universités craquent… Mais Macron n’a d’yeux que pour la bourgeoisie. Il n’a d’oreilles que pour les multinationales et les machines à faire du fric.
C’est pour elles qu’il a conçu les ordonnances travail. C’est pour elles qu’il a supprimé l’impôt sur la fortune et baissé la taxation du capital. C’est encore pour elles qu’il a baissé les cotisations sociales et augmenté la CSG de tous, faisant payer le prix fort aux retraités.
Le gouvernement prévoit de rallonger le budget de la dépendance de 50 millions, pour 728 000 personnes en maison de retraite. La suppression de l’impôt sur la fortune a, elle, coûté plus de trois milliards. Autrement dit, pour arroser la bourgeoisie, le gouvernement sacrifie les services utiles à la population et aux plus pauvres.
Il le justifie en expliquant que c’est la seule façon de développer l’investissement. « Il faut inciter les capitalistes à investir » et tout ira mieux pour tout le monde. Autant croire au père Noël !
Compter sur les requins de la finance pour investir, développer l’économie, l’emploi et répondre aux besoins de la population, relève de la propagande mensongère.
Macron en a donné l’illustration la semaine dernière. En additionnant artificiellement les projets en cours et les promesses de multinationales comme Toyota, Novartis, Google, Facebook, SAP, il a pu annoncer les chiffres ridicules de 3,5 milliards d’investissement et de 2200 emplois créés sur cinq ans. Comble de l’ironie, Carrefour dévoilait le lendemain un plan d’économies de deux milliards, la vente de centaines de magasins, la réduction de la surface de ses hypermarchés et la suppression de 2400 emplois.
Autant il faut prendre les promesses d’investissement avec des pincettes, autant la volonté de désinvestissement de Carrefour ne fait pas de doute.
Alors, oui, il faudrait investir, à commencer par les infrastructures et les services indispensables à la population. Et l’État le pourrait.
Les inondations de ces derniers jours montrent qu’il est nécessaire de construire ou renforcer des digues et de réaménager certains territoires. Il faudrait investir dans le logement, le transport. Et aussi dans les universités. Car si le gouvernement met en place une sélection qui ne dit pas son nom à l’entrée de l’université, c’est pour se dispenser de créer les places nécessaires pour accueillir les bacheliers de plus en plus nombreux.
La société est assez riche pour le faire. En France, 32 milliardaires possèdent autant que 24 millions de personnes. Les grandes entreprises atteignent des records de profits. Carrefour, c’est par exemple un milliard de profits, 510 millions distribués à ses actionnaires et un PDG payé 11,6 millions par an. Cet argent est-il intouchable ?
L’abondance à un pôle, la pénurie, le chômage et la misère à l’autre, voilà ce que produit le capitalisme et ce que va renforcer la politique de Macron. Il n’y a pas de raison d’accepter cela.
Le gouvernement rabâche que c’est la reprise. La seule reprise qui vaudrait pour le monde du travail serait celle des embauches, avec de vraies augmentations de salaire et des services publics qui remplissent leur rôle pour la population.

Argenteuil, Seine en Crue, marché annulé et situation mal gérée


Un écœurement profond des commerçants…

Nous parlions hier d’« écœurement » à propos de ces commerçants du marché Héloïse dépités de se retrouver avec de la marchandises d’alimentaire frais sur les bras, suite à l’annulation de la tenue du marché du dimanche décidée par le maire d’Argenteuil. Les informations que nous avons pu recueillir depuis indiquent que des représentants des commerçants avaient tenté d’infléchir sa décision, comme ils avaient réussi à le faire en juin 2016 dans une situation identique, voire plus grave. Rien n’y a fait, le maire a maintenu son arrêté, alors qu’il était possible de prendre une décision en fin d’après-midi du samedi, et même à 4 heures du matin hier dimanche, heure à laquelle le marché commence à s’installer.
         La question se pose effectivement de comment se faire entendre lorsque l’on se heurte à un mur d’incompréhension. Nous pensons que la voie à suivre pour ces commerçants des marchés forains est la même que celle des autres travailleurs : s’organiser et agir collectivement lorsque cela est nécessaire.



… Et des habitués du marché Héloïse

         Ce sont des centaines et des centaines d’habitants qui ont découvert la situation en arrivant boulevard Héloïse tout au long de la matinée, qui ont été surpris, et chez qui on pouvait retrouver le même écœurement que celui des commerçants.
         Ce n’est pas parce que l’on poste un message sur le site de la Ville que l’on peut informer les habitants, d’autant plus lorsque l’information n’est pas en première page.
         Et croyiez-vous que le maire, les édiles, des responsables municipaux étaient sur place pour se justifier auprès des chalands habituels, comme cela aurait dû s’imposer face à une pareille décision ? Personne de ce côté-là.
         Ils auraient certes pu alors prendre le risque de subir une avoinée de la part de gens qui comptaient sur ce marché et qui ont dû repartir bredouille, le caddy vide. Et alors ?

Argenteuil, Julie-Victoire Daubié : un lycée prend l’eau… pas de rapport avec la crue


Allo, l’eau, Valérie Pécresse ?

 
Le lycée Julie Victoire Daubié d’Argenteuil, près de la gare du Val, est très récent, puisqu’il a été inauguré il y a sept ans. Il est très agréable vue de l’extérieur. En revanche, quelques années donc après sa mise en service, il est confronté à de nombreux problèmes conséquences de malfaçons, plus particulièrement au niveau de l’étanchéité. Certains endroits prennent l’eau.
         De toute urgence, le Conseil régional doit prendre les mesures qui s’imposent.