mardi 19 septembre 2017

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 18 septembre 2017

Le 21 septembre et après, pour une riposte de tout le monde du travail!

Des centaines de milliers de travailleurs ont manifesté le 12 septembre leur opposition aux ordonnances du gouvernement et à la destruction du Code du travail. Ce succès doit nous encourager à continuer.
Il faut être encore plus nombreux à participer à la journée d’action appelée le 21 septembre par la CGT.
Ce combat n’en est qu’au tout début. Le gouvernement mène une offensive frontale contre l’ensemble du monde du travail : gel des salaires des fonctionnaires, hausse de la CSG, suppression de 150 000 emplois aidés. Et les attaques se poursuivront.
Le Premier ministre vient de confirmer son calendrier : après le Code du travail, ce seront l’assurance chômage et les retraites qui seront « réformées » en 2018.
Après avoir décidé une baisse de 5 € du montant des APL cet été, le gouvernement annonce que leur mode de calcul sera modifié afin de réaliser une économie d’un milliard. Cette économie, ce seront les classes populaires qui en feront les frais, tous ceux qui, pour payer leur loyer, devront se priver encore davantage.
Dans le même temps, le gouvernement se prépare à diminuer les impôts payés par le patronat, en particulier celui des grandes entreprises : baisse de l’impôt sur les sociétés, allègement de l’impôt sur la fortune… Quand il s’agit de faire aux classes les plus riches des cadeaux fiscaux qui se chiffrent en milliards d’euros, le gouvernement ne se préoccupe pas de faire des économies !
Macron et ses ministres mènent avec zèle la politique que le grand patronat exige d’eux. Et il en demandera toujours plus !
Le patronat n’a pas attendu l’officialisation des mesures gouvernementales pour intensifier la guerre contre les travailleurs, contre leurs droits, contre leurs conditions de travail, pour réduire le nombre de jours de congés, pour réduire la durée des pauses…
Dans cette période où l’économie peine à sortir de la crise, les profits faramineux de la classe capitaliste sont le produit de l’aggravation de l’exploitation.
Tant que le rapport de force lui sera favorable, le patronat continuera la guerre qu’il mène aux travailleurs pour leur reprendre les quelques droits qu’il avait été obligé de leur concéder dans le passé.
Pour mettre un coup d’arrêt à cette offensive du gouvernement et des patrons, les travailleurs n’auront pas d’autre solution que de se battre.
En manifestant le week-end dernier dans plusieurs villes du pays, quelques centaines de policiers ont imposé au gouvernement une augmentation du budget qui leur est consacré. Ce ne sera certainement pas au grand patronat que le gouvernement présentera la facture pour ces dépenses supplémentaires, mais aux autres salariés du pays.
Raison de plus pour nous faire entendre si nous ne voulons pas être obligés de faire les frais de toutes les concessions que le gouvernement fera aux autres catégories sociales !
Macron multiplie les provocations, traite les manifestants de « fainéants » mais nous pouvons le faire reculer par une mobilisation déterminée. Nous en avons la force car, sans nous, rien n’est possible dans cette société. Cette force, il faut l’utiliser et ce n’est possible que si nous luttons ensemble.
Tous ceux qui sont déjà conscients de la nécessité de réagir aux attaques incessantes du gouvernement contre le monde du travail doivent s’employer à convaincre les autres et à entraîner les hésitants.
Il faut que la journée d’action du 21 septembre soit réussie et que nous soyons le plus nombreux possible à y participer. Des organisations syndicales de routiers, de retraités et aussi de la fonction publique appellent à des journées d’action dans les jours qui viennent.
Il est indispensable de se préparer à une mobilisation à la hauteur des attaques subies, une mobilisation de l’ensemble des travailleurs, intérimaires et embauchés, salariés du public et du privé, chômeurs et retraités.
Il faut refuser toutes les divisions que les patrons et leurs représentants cherchent à introduire entre nous. Face au front du gouvernement et du patronat, nous avons les mêmes intérêts et nous avons un combat commun à mener pour défendre nos droits et nos conditions de vie.

Argenteuil, contre les attaques visant les retraités, un rassemblement


Pas morts


L’Union Locale des syndicats CGT de la localité appelle à se rassembler devant la sous-préfecture d’Argenteuil jeudi 21 septembre, à 11 heures dans le cadre de la journée de grève et de manifestation contre les Ordonnances.
         Ce rassemblement s’adresse plus spécialement aux retraités pour qui il est plus difficile de participer à une manifestation de rue (laquelle sur Paris est appelée jeudi à 14 heures et partira de Montparnasse pour se diriger ensuite vers la place d’Italie).
         Les retraités sont particulièrement dans le viseur du patronat et du gouvernement. Leurs pensions et retraites ne sont pas revalorisées depuis des années. Elles ont baissé nettement pour nombre de salariés à la suite des réformes successives, visant privé et public, engagées depuis 1993. Par ailleurs, Macron veut augmenter le taux de prélèvement de la CSG.
         Jeudi, il faut se rassembler pour dire que nous ne sommes pas d’accord. Ensuite, nous pourrons toujours rejoindre le nouveau « jeudi de la colère » organisé à midi par les travailleurs de Semperit. Et les plus décidés iront ensuite sur Paris.

Argenteuil-Palais Bourbon, pour cette députée, petit parcours d'une classe à une autre


La voilà dans les petits ors de la république

Dans l’édition d‘hier du Parisien-95, un article portait sur l’installation à Herblay de la permanence parlementaire de la nouvelle députée En marche de la 3è circonscription du Val d’Oise.
         Cette députée relève du « quota » d’En marche dévolu à Robert Hue, passé en deux décennies du PCF à Macron…
         Cette nouvelle élue macronienne déclare naïvement dans cet article : « Devenir député ça change la vie ». Pour ce qui la concerne, nous voulons bien personnellement le croire, nous qui l’avons croisée pendant une douzaine d’années au lycée Georges Braque d’Argenteuil.
         Elle était alors syndicaliste dans le syndicat corporatiste des enseignants d’éducation physique. Elle participait à la dénonciation des politiques menées contre l’Ecole par les gouvernements successifs, lors des réunions d’information syndicale que nous organisions.
         Elle a donc effectivement changé. De la défense des intérêts de l’Ecole à celles d’intérêts destructeurs de cette dernière. Le changement pour elle n’est incontestablement pas mince. Dominique MARIETTE

Cela peut faire vite "changer", c'est sûr

Argenteuil "projet Héloïse", dites n'importe quoi aujoud'hui, qui s'en souviendra demain ?



Le propriétaire-gestionnaire sera le seul décideur des réservations et des tarifs !

 
Le complexe Jean Vilar est actuellement principalement utilisé par les écoles, les centres de loisirs, et les associations locales. Sa destruction fait peser de graves inquiétudes pour la poursuite des évènements organisés par les uns et par les autres. Oui, rien, mais vraiment rien ne garantit que le futur gestionnaire privé maintiendra des conditions identiques à celles dont tous bénéficient dans le cadre d’une salle des fête au statut municipal actuel. Tout incite à penser le contraire.
         Dans l’article que La Gazette du Val d’Oise a consacré à l’avenir du complexe, Xavier Péricat, le représentant du point de vue de la municipalité actuelle qui a repris le projet de Philippe Doucet, , déclare (selon l’hebdomadaire) : « La nouvelle salle sera plus grande, avec une perspective sur la Seine. Concernant les tarifs aux associations, cela fait débat. Mais il n’y a pas de raison qu’ils changent. Les associations auront toujours la Ville comme interlocuteur. »
         Déclaration totalement floue s’il en est. Il n’y a pas de raison que les tarifs changent ? Selon Madame Soleil ? Et si « cela fait débat », que les associations aient toujours comme interlocuteur la municipalité ou pas, c’est que, même selon lui, pour le maintien des tarifs, rien n’est moins sûr !
         C’est bien là tout le problème, car ces messieurs les investisseurs ne sont pas des philanthropes. Loin de l’intérêt général, ils n’ont qu’une loi, qu’un seul objectif : le profit ! C’est eux qui décideront qui a droit à leur salle, quand, et à quel tarifs !

Argenteuil : foncier, d'aventure en aventure...


Petit rappel nécessaire

 
Les "grands projets inutiles" à Argenteuil : la Tour Balzac

Lorsque nous évoquons le "projet Héloïse", nous disons : « halte-là à la nouvelle aventure ».
         Car Argenteuil a subi depuis cinquante ans des décisions d’édiles prises hâtivement et qui se sont terminées par d’incontestables fiascos payés par les habitants, directement ou au prix d’une dégradation de la vie sociale.  
         A ce titre, il faudrait rappeler l’histoire de l’urbanisation locale d’Argenteuil avec la construction du Val-Nord.
Bien, c’est de l’histoire très ancienne.
         Oui, mais qui se souvient de l’aventure de la SEMARG ?
         De celle de « la tour Balzac » ?
         Il en reste un terrain vague que les municipalités successives n’ont toujours pas réussi à occuper !
         Du parking du Val-Sud attenant à cette tour amiantée destinée aux « entreprises » ?        
         Et le stade Henri  Barbusse ? Qui devait accueillir déjà un multiplex, mais que l’on détruisit vite comme un point de non-retour, et qui demeura une friche pendant dix ans, Pathé s’en étant allé faire des pâtés ailleurs…
         Et l’on veut faire subir aux habitants une nouvelle aventure ?

lundi 18 septembre 2017

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 18 septembre 2017



Le 21 septembre et après, pour une riposte de tout le monde du travail!

Des centaines de milliers de travailleurs ont manifesté le 12 septembre leur opposition aux ordonnances du gouvernement et à la destruction du Code du travail. Ce succès doit nous encourager à continuer.
Il faut être encore plus nombreux à participer à la journée d’action appelée le 21 septembre par la CGT.
Ce combat n’en est qu’au tout début. Le gouvernement mène une offensive frontale contre l’ensemble du monde du travail : gel des salaires des fonctionnaires, hausse de la CSG, suppression de 150 000 emplois aidés. Et les attaques se poursuivront.
Le Premier ministre vient de confirmer son calendrier : après le Code du travail, ce seront l’assurance chômage et les retraites qui seront « réformées » en 2018.
Après avoir décidé une baisse de 5 € du montant des APL cet été, le gouvernement annonce que leur mode de calcul sera modifié afin de réaliser une économie d’un milliard. Cette économie, ce seront les classes populaires qui en feront les frais, tous ceux qui, pour payer leur loyer, devront se priver encore davantage.
Dans le même temps, le gouvernement se prépare à diminuer les impôts payés par le patronat, en particulier celui des grandes entreprises : baisse de l’impôt sur les sociétés, allègement de l’impôt sur la fortune… Quand il s’agit de faire aux classes les plus riches des cadeaux fiscaux qui se chiffrent en milliards d’euros, le gouvernement ne se préoccupe pas de faire des économies !
Macron et ses ministres mènent avec zèle la politique que le grand patronat exige d’eux. Et il en demandera toujours plus !
Le patronat n’a pas attendu l’officialisation des mesures gouvernementales pour intensifier la guerre contre les travailleurs, contre leurs droits, contre leurs conditions de travail, pour réduire le nombre de jours de congés, pour réduire la durée des pauses…
Dans cette période où l’économie peine à sortir de la crise, les profits faramineux de la classe capitaliste sont le produit de l’aggravation de l’exploitation.
Tant que le rapport de force lui sera favorable, le patronat continuera la guerre qu’il mène aux travailleurs pour leur reprendre les quelques droits qu’il avait été obligé de leur concéder dans le passé.
Pour mettre un coup d’arrêt à cette offensive du gouvernement et des patrons, les travailleurs n’auront pas d’autre solution que de se battre.
En manifestant le week-end dernier dans plusieurs villes du pays, quelques centaines de policiers ont imposé au gouvernement une augmentation du budget qui leur est consacré. Ce ne sera certainement pas au grand patronat que le gouvernement présentera la facture pour ces dépenses supplémentaires, mais aux autres salariés du pays.
Raison de plus pour nous faire entendre si nous ne voulons pas être obligés de faire les frais de toutes les concessions que le gouvernement fera aux autres catégories sociales !
Macron multiplie les provocations, traite les manifestants de « fainéants » mais nous pouvons le faire reculer par une mobilisation déterminée. Nous en avons la force car, sans nous, rien n’est possible dans cette société. Cette force, il faut l’utiliser et ce n’est possible que si nous luttons ensemble.
Tous ceux qui sont déjà conscients de la nécessité de réagir aux attaques incessantes du gouvernement contre le monde du travail doivent s’employer à convaincre les autres et à entraîner les hésitants.
Il faut que la journée d’action du 21 septembre soit réussie et que nous soyons le plus nombreux possible à y participer. Des organisations syndicales de routiers, de retraités et aussi de la fonction publique appellent à des journées d’action dans les jours qui viennent.
Il est indispensable de se préparer à une mobilisation à la hauteur des attaques subies, une mobilisation de l’ensemble des travailleurs, intérimaires et embauchés, salariés du public et du privé, chômeurs et retraités.
Il faut refuser toutes les divisions que les patrons et leurs représentants cherchent à introduire entre nous. Face au front du gouvernement et du patronat, nous avons les mêmes intérêts et nous avons un combat commun à mener pour défendre nos droits et nos conditions de vie.

Ordonnances Macron, dans l'action le 21 septembre


 
21 septembre, il faut amplifier la mobilisation

Les manifestations du 12 septembre ont été un succès et elles ne doivent être qu’un début, pour répondre comme il se doit aux attaques du gouvernement.
Le 7 septembre, Macron a dit qu’il serait d’une « détermination absolue » pour faire passer sa politique et il a ajouté qu’il ne céderait rien « ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes ». Voilà qui est clair.
En bon serviteur du patronat, il transpire le mépris de classe. Les patrons dirigent, lui gouverne, et les travailleurs devraient être heureux de pouvoir se faire exploiter sous leur baguette. C’est la vision du monde des classes dominantes. Eh bien, il faut répondre à Macron et à ses maîtres !
La journée du 12 septembre a été l’occasion de protester, et il faudra continuer à le faire le 21 septembre, si possible plus fort et plus nombreux.
Il faut que les travailleurs disent ce qu’ils pensent de ces mesures anti ouvrières, disent leur rejet de ces ordonnances qui dynamitent le Code du travail, de la hausse de la CSG, de la suppression de 150 000 emplois aidés, du gel des salaires des fonctionnaires. L’État veut prendre dans la poche des travailleurs, des retraités et des chômeurs. Il faut exprimer la colère contre ce gouvernement qui, en même temps qu’il réduit les APL pour les plus pauvres, supprime aux trois quarts l’impôt sur la fortune.
Il faut dénoncer le rouleau compresseur patronal que tous les travailleurs subissent partout : les hausses de cadences, les attaques sur les salaires, les mesures de répression contre ceux qui relèvent la tête… tout ce qui aggrave l’exploitation et permet au grand patronat d’accroître ses profits.
Ces journées sont l’occasion pour les travailleurs de le faire tous ensemble, en se retrouvant sur le terrain de leurs intérêts communs. Car, au-delà de la résistance à chaque attaque gouvernementale ou patronale, le sort de chacun dépendra du rapport de force qu’ils seront capables d’imposer par leur mobilisation générale.
Ce combat n’en est qu’au tout début. La guerre sociale que le gouvernement et les patrons font aux travailleurs va s’accentuer. Il va y avoir de nouvelles attaques, comme celle contre l’assurance-chômage. Il y a aussi les menaces en direction de certaines catégories de travailleurs, comme les cheminots, dont les retraites sont dans le collimateur du gouvernement. En s’en prenant aux retraites des uns puis à celles des autres, les gouvernements ont réussi en vingt-cinq ans à faire reculer les droits de tous. Il ne faut pas se laisser diviser.
Tôt ou tard, les travailleurs relèveront la tête et engageront la lutte, car l’offensive patronale ne laisse pas le choix. Mais le plus tôt sera le mieux. Car, s’ils ne font pas entendre leurs intérêts, ils risquent de le payer cher. Le grand capital est insatiable. Il faut que le camp des travailleurs apparaisse comme une force capable de se faire respecter.
La prochaine journée d’action, prévue le 21 septembre par la direction de la CGT, doit être l’occasion d’amplifier et d’élargir la mobilisation, afin de créer le rapport de force nécessaire pour imposer les intérêts communs de tous les travailleurs.

GM&S : un Etat toujours au secours de la propriété privée du Capital


12 fourgons de police au secours du droit de propriété capitaliste

 
Pas devant les actionnaires de Renault et PSA



Samedi 16 septembre, alors qu'une partie des travailleurs de GM&S étaient invités à débattre à la fête de L'Huma, ceux restant à La Souterraine avaient décidé d'organiser une journée "portes ouvertes" pour faire visiter l'usine et surtout débattre avec tous leurs soutiens.
Quelques travailleurs ont pu pénétrer dans l'usine, juste avant l'arrivée d'une escouade de gendarmes et de CRS  réquisitionnés, dès 8h30, à la demande du nouveau PDG, Alain Martineau, qui n'a pas apprécié l'initiative des GM&S.
Les lettres de licenciement des 157 laissés sur le carreau par GMD vont commencer à tomber à partir de lundi 18 mais les GM&S n'ont encore pas dit leur dernier mot !