dimanche 16 juillet 2017

Netanyhaou, Orban, marchandages entre amis


L'alliance réactionnaire d'Orban et de Netanyahou

 


Sur l'affiche : "Ne laissez pas Soros rire le dernier "

Le milliardaire Georges Soros, juif et hongrois d'origine, établi aux États-Unis, subit depuis des mois une campagne de calomnies du gouvernement de Victor Orban car il finance en Hongrie des ONG favorables aux minorités, aux migrants et une université privée plutôt hostile au pouvoir. L'ambassadeur d'Israël en Hongrie, qui avait d'abord dénoncé une campagne d'affiches « qui évoque de tristes souvenirs et sème la haine » a été recadré par Netanyhaou. Motif ? Soros soutient en Israël des ONG trop critiques vis-à-vis de la politique d'occupation de la Palestine.

Netanyahou apporte ainsi son soutien au très réactionnaire Orban à qui il s'apprête à rendre visite. Qui se ressemble s'assemble !

samedi 15 juillet 2017

Argenteuil, Val-sud, une cité à l'abandon


Abandon !

Au Val-sud, Val d’Oise-Habitat possède un certain nombre de bâtiments. Au- 10-12 de la rue Charcot, elle les laisse purement et simplement à l’abandon. L’entretien n’est plus assuré, car VOH aurait oublié depuis un certain temps de régler les factures. La situation est telle que les services d’hygiène s’inquiètent.
         Sur un autre plan, un parking payant (15 euros par mois) avait été installé sans que l’on demande l’avis des locataires ! Résultat, son installation à fait long feu, mais pas les frais occasionnés !
         Georges Mothron et son adjoint Philippe Métézeau ne font-ils pas partie du conseil d’administration de VOH ?

Mathématiques dans le Val d'Oise : un mauvais calcul


L’inquiétude grandit.

Fin juin, Le Parisien relayait l’information selon laquelle, pour la rentrée prochaine, 165 postes de profs de maths seraient vacants dans le Val d’Oise. Ceci vient de loin : les suppressions de postes dans le passé, les salaires bloqués, la dégradation des conditions dans les collèges et lycées autant pour les enseignants que pour les élèves (les classes surchargées,  de moins en moins d’adultes à plein temps). Bref, chaque rentrée est plus difficile que la précédente, la prochaine s’annonce noire. Faisons un calcul rapide : aux 165 postes sans titulaire, on peut ajouter les nouveaux enseignants qui ne viendront finalement pas dans le Val d’Oise, les enseignants qui seront absents (longue maladie, maternité), on arrive donc facilement à 200 postes non pourvus ; à quatre classe par prof, et 30 élèves par classe (moyenne collège/lycée) cela fera environ 24 000 élèves du Val d’Oise qui n’auront pas de cours de maths en Septembre ! Les parents d’élèves se rappellent l’an dernier où ils ont cherché eux-mêmes des personnes qui pourraient « faire prof », par petites annonces, par tractage sur les marchés, en appelant des connaissances. Depuis l’article du Parisien, l’inquiétude est palpable, cela discute de ce qu’il faudrait faire, de marquer le coup de façon plus importante. L’idée de manifester nombreux dès le début Septembre fait son chemin.

Indemnités de licenciement.... vent et.... marchandages illusoires


Licenciements avec les remerciements du gouvernement


La ministre du travail a annoncé que les indemnités légales de licenciements seraient augmentées à la rentrée. De combien ? Mystère. Cette annonce est destinée à faire accepter aux syndicats qui se prêtent aux fausses « négociations » estivales, la charrette de mesures qui vont permettre aux patrons de licencier sans craindre la loi. Le gouvernement veut en particulier réduire fortement le recours au tribunal des Prud'hommes et plafonner les dommages et intérêts en cas de licenciement abusif.
         Les travailleurs n'ont aucune raison de se sentir engagés par les parlottes des dirigeants syndicaux avec les ministres. Ils doivent faire confiance à leur force collective, pour imposer l'interdiction des licenciements.

Smart : temps de travail... La marche arrière toute !


Smart en marche arrière toute
Après la semaine de 39h, la journée de 10h !

 
Arrêtons la marche arrière !

La direction de la Smart envisage très sérieusement de faire travailler les ouvriers 10h par jour ce qui impliquerait de rester 10h35 à l'usine si on inclut les pauses. Des pauses qui ne sont plus considérées comme du "travail effectif" et sont donc en plus des heures de travail. Il n'y aurait plus qu'un poste de travail sur quatre jours. Avec les temps de transports, les travailleurs de la Smart seraient pris tous les jours 12 heures voire plus !
         C'est une nouvelle provocation à laquelle se livre la direction. Quelques mois après avoir arraché le retour aux 39 heures, elle récidive et veut montrer qu'elle fait ce qu'elle veut, quand elle veut et que les travailleurs n'ont qu'à se plier à ses quatre volontés, une direction bien encouragée s'il en était besoin par un gouvernement qui veut rendre le patronat libre de faire ce qu'il veut.
         Les travailleurs de la Smart ont une raison supplémentaire de faire grève et de se mobiliser le 12 septembre prochain.

Google : lutte contre la fraude fiscale... et réalité


Google fraude le fisc… en toute légalité




Le tribunal administratif de Paris a jugé que Google France n'était pas imposable en France, le dispensant des 1,1 milliard d'euros de redressement fiscal réclamés par le fisc. Google a la prudence de signer tous ses contrats avec les annonceurs en Irlande, ce qui lui permet de déclarer ses impôts dans ce pays où la fiscalité est avantageuse. Bien que Google fasse des profits en France et y salarie du personnel, ce transfert lui épargne d'y payer des impôts pour la période 2005-2010.
         En dépit des grands discours sur la lutte contre la fraude fiscale, il suffit de disposer d'une armée d'avocats pour que ces grandes sociétés puissent s'évader de leurs obligations en toute légalité.

vendredi 14 juillet 2017

Argenteuil : Semperit, la lutte des travailleurs pour leur emploi


Aux côtés des travailleurs




Une nouvelle fois, nous nous sommes retrouvés hier midi aux côtés des travailleurs de Semperit confrontés à la volonté des actionnaires de fermer leur usine.
         Aujourd’hui, ces derniers ont enclenché tous les processus pour liquider l’usine d’Argenteuil, les postes et les emplois des travailleurs.
         Ils voudraient pouvoir procéder à la hussarde, et en finir, eux, avec une affaire qui concerne certes leurs profits, mais personnellement, eux et leurs familles, pas directement et de très loin. Ce qui n’est pas le cas des travailleurs de Semperit et de leurs familles.
         Ces derniers viennent ainsi d’obtenir le report d’une échéance importante d’un mois, à la mi-octobre plutôt qu’un mois plutôt à la mi-septembre, la direction ne voulant pas, dans un premier temps, tenir compte de la fermeture de l’usine pour les vacances en août.
         Avant celles-ci, il reste deux jeudis, les 20 et 27 juillet. Soyons une nouvelle fois présents à leurs côtés !


Baccalauréat Val d’Oise. Copies de bac perdues :


Sanctionner les élèves et les familles ?

Des copies des épreuves écrites de français ont été égarées : les familles concernées viennent d’être prévenues, il faudra que les élèves repassent l’épreuve à la rentrée. Bon, cela peut arriver, mais ce qui n’est pas logique, c’est que les élèves doivent repasser cette épreuve… à Sannois, et non pas dans leur lycée comme ils ont passé l’épreuve la première fois. L’inspection académique ose répondre aux parents d’élèves qu’elle fait une concession parce que sinon il aurait fallu aller… à Arcueil ! Quand on habite Cergy par exemple (ville touchée par le problème), aller à Sannois en transports en commun est compliqué. Et des parents seraient obligés de demander une demi-journée de congés pour accompagner leurs enfants à ce centre d’examen. Non, la logique doit être que les élèves repassent l’épreuve dans leur lycée, leurs vacances sont déjà en partie ternies, pas la peine de rajouter du stress. Ou alors, qu’on leur mette 20/20 d’office.

Pour le moins, ça vaut un gros bonus