dimanche 9 juillet 2017

Argenteuil, élections législatives : chacun se raconte les rêves qu'il veut...


Au défenseur du Capital, ses fans reconnaissants

Cela doit être les fortes chaleurs, mais la lecture dans le dernier numéro de l’Argenteuillais des tribunes des groupes qui s’opposent au conseil municipal valent leur pesant de mirage. Nous aborderons aujourd’hui pour commencer celle de l’opposition « Tous fiers d’être Argenteuillais ».
         Si vous ne le saviez pas encore, le grand vainqueur des dernières élections législatives locales est… Philippe Doucet. Oui, sans conteste, selon ses fans, puisqu’il s’est qualifié pour le second tour ! Et ses fans d’expliquer cet extraordinaire résultat par la « reconnaissance du travail accompli ».
         Nous leur laisserons ces commentaires et ce terme de « reconnaissance ». Nous préférons ceux de connaissance et mémoire.
         Si l’ex-député d’Argenteuil-Bezons a perdu son siège, la « connaissance » de la réalité suffit. Petit rappel pour les mémoires défaillantes : Philippe Doucet fut le héraut de la politique gouvernementale, le porte-parole de son ami Valls, le défenseur du 49-3, du projet de déchéance de la nationalité, de la loi Travail, et l’on en passe.
         Ce qui explique que ce grand qualifié du second tour n’ait obtenu pour y parvenir que 6,59 % des électeurs inscrits dans la circonscription ! 

Mai 2013, à Argenteuil


A suivre demain à propos du camp d'en face

PSA, répression syndicale. Les travailleurs ne se laisseront pas faire.


Farid Borsali condamné à 6 mois de prison avec sursis



Farid Borsali, secrétaire de la CGT de l'usine PSA de Poissy, a été assigné devant le tribunal correctionnel de Versailles par la direction, avec un dossier complètement vide, pour des accusations de prétendues "violences". La justice a entendu le patron, puisque Farid a pris le maximum, vendredi 7 juillet : 6 mois de prison avec sursis et 2600 € d'amende. Cela démontre la nécessité, encore plus, de se mobiliser pour la défense des libertés ouvrières et syndicales à PSA. Faites circuler la pétition, en effectuant un "copier-collé" sur votre navigateur ! 

https://www.change.org/p/carlos-tavares-stop-aux-atteintes-aux-libert%C3%A9s-ouvri%C3%A8res-et-syndicales-dans-le-groupe-psa

Licenciements, embauches, les bleuettes du patronat


Les patrons, les licenciements et l’embauche

Le patronat répète que si, on lui donnait la liberté de licencier il embaucherait, ce que le gouvernement reprend à son compte pour justifier ses nouvelles attaques. Toutes les études officielles faites depuis des années ont démontré exactement le contraire.
Toutes les facilités données au fil des ans au patronat ont été utilisées pour jeter toujours plus de salariés à la rue. Il voulait plus de souplesse sur les contrats temporaires, CDD et intérim ; plus de facilités pour se séparer à l’amiable de ses salariés, les patrons se disant paralysés par les lourdes procédures des licenciements économiques.
En fait, le nombre de licenciements économiques est passé de 600 000 en 1993 à 150 000 aujourd’hui, sur près d’un million de licenciements, soit 15 % du nombre total. La première cause de chômage vient des fins de contrat intérim et CDD, qui représentent à eux seuls près de la moitié des inscriptions à Pôle emploi. Ensuite viennent les licenciements individuels pour faute, qui représentent les trois quarts des licenciements restants. Il y a en plus ce qu’on appelle les ruptures conventionnelles, c’est-à-dire l’accord du salarié pour partir sans motif, bien souvent sous la menace d’un licenciement pur et simple, en échange d’un petit quelque chose. Elles sont en augmentation constante. Ainsi, en mai 2017, ces ruptures conventionnelles ont atteint le chiffre énorme de 34 700, ce qui ferait 400 000 par an.
Le patronat viole allégrement les lois qui régissent le recours à la main-d’œuvre temporaire en lieu et place du CDI. Plus de liberté pour lui, ce sera encore moins d’embauches et plus de précarité pour les salariés. Plus de facilité à licencier, cela signifiera que des centaines de milliers de ruptures conventionnelles d’aujourd’hui pourront se transformer en licenciements pour n’importe quelle raison, sans indemnité, soit autant d’argent économisé pour les patrons.
                                            P.S. (Lutte ouvrière n°2553)

Le grand rendez-vous de rentrée des travailleurs
Le 12 septembre, dans la rue

Bourse de Paris : « Venez à moi les gentils spéculateurs ! »


Un « tapis bleu-blanc-rouge » déroulé à la finance

Entouré d’élus de droite et du Parti socialiste, dont la maire de Paris Anne Hidalgo, le Premier ministre a présenté une série de dispositions destinées à attirer à Paris les financiers et autres traders de la City de Londres. Même symbolique, la taxe sur les transactions financières visant certains mouvements spéculatifs ne sera pas appliquée, une autre rognant quelque peu les gros spéculateurs sera supprimée. Les patrons pourront également exclure des indemnités de licenciements les bonus touchés par leurs salariés. Autant de cadeaux aux banques et aux spéculateurs.

Une "bourse" dématérialisée aujourd'hui, mais toujours la même spéculation


samedi 8 juillet 2017

ABHabitat, Argenteuil Foyer Daniel Féry, une décision scandaleuse


Un très mauvais coup contre le logement des jeunes








Les dirigeants d’AB-Habitat ont décidé de ne pas renouveler au locataire actuel le bail du bâtiment qui accueille le foyer de jeunes travailleurs Daniel Féry dans le quartier du Val-Nord à Argenteuil à compter du 31 décembre prochain. Le bâtiment doit être repris par un autre organisme de la galaxie du « logement social », Novigère. Mais pour l’association qui gère actuellement le Foyer, tout comme pour les dix salariés actuels, c’est l’inconnu et l’inquiétude. Quant aux résidents, ils ne sont pour l’instant même pas au courant des manœuvres qui se préparent aujourd’hui à leur encontre.
         En tout cas,  voilà une situation scandaleuse dont nos « grands hommes de gauche », D. Lesparre et P. Doucet, respectivement président et vice-président d’AB-Habitat, sont les premiers responsables. Quant à G. Mothron, membre de son conseil d’administration il reste totalement muet sur la question.

Argenteuil, liberté d'expression et panneaux en nombre limité


Quand le maire règle ses comptes d’après-campagne

Après les indemnités, l’affichage.

 
Et surtout, il faut laisser de la place aux autres...
La municipalité part en guerre contre l’affichage « sauvage ». Selon elle, l’information d’opinion doit se cantonner à la quarantaine de panneaux destinés à cet effet.
         Est-ce à cause de l’affichage sauvage dont il a été un des acteurs, que le ci-devant adjoint à la culture s’est vu retirer son affectation et envoyé illico au purgatoire ?
         En tout cas, une quarantaine de panneaux d’affichage pour un territoire communal qui comprend plus de deux cents kilomètres de voies, cela l’affiche mal, tout de même ! Un panneau pour cinq kilomètres, on peut faire bien davantage !
         D’autant plus lorsque certains ne veulent pas voir l’expression de l’opinion des autres, comme on l’a vu une nouvelle fois lors deux dernières campagnes électorales !

Fonction publique, jour de carence, et jamais de carence pour le patronat


Tous à la diète, sauf les patrons !



S’appuyant sur le récent rapport de la Cour des comptes, et au prétexte de respecter l’engagement de limiter le déficit en deçà des 3% du PIB, le Premier ministre a annoncé des coupes budgétaires dans la quasi-totalité des ministères. Et il s'en prend à tous les fonctionnaires, en se proposant de rétablir un jour de carence en cas d’arrêt-maladie.
         Pour prendre dans la poche des travailleurs, ce gouvernement n’est décidément pas en carence d'idées.

General Electric : profits gigantesques... et postes supprimés


General Electric engrange les profits et licencie



Le géant mondial General Electric (GE), qui a distribué plus de 20 milliards d’euros à ses actionnaires pour la seule année 2016, vient d’annoncer la suppression de 578 postes en Europe, dont 345 sur le seul site de Grenoble où sont conçues et fabriquées des turbines hydroélectriques. Au moment du rachat par GE des activités d’Alstom, sous le regard bienveillant de Macron, son patron avait promis la création de 1000 emplois. Il y a moins d’un mois, le même, reçu par Macron à l’Élysée, continuait à évoquer la France comme une « avant-garde du développement des énergies du futur ». Des énergies peut-être. Des emplois, visiblement non ! Pour arrêter cette hémorragie sans fin des suppressions d'emplois, il faudra imposer l’interdiction des licenciements, et même la réquisition de ces entreprises menteuses et tueuses d’emplois ainsi que la fortune des gros actionnaires.