vendredi 16 juin 2017

Domidep, EHPAD "Les pensées", les fleurs pour une belle victoire de la dignité


Une grève et une victoire de la dignité

 


Après un mois de grève, les travailleuses et travailleurs des « Pensées » reprennent le travail aujourd’hui. Alors qu’il y a quelques jours encore, la direction de Domidep ne voulait rien entendre sur de nombreux points des revendications, elle a été obligée de revoir sa copie rapidement hier.
         Nous reviendrons sur celle-ci et donc sur ce que les grévistes ont obtenu.
         En tout cas, les grévistes ont montré avec courage et détermination qu’ils pouvaient, par la grève, mettre un terme à une situation intenable dans leur établissement, dommageable pour eux-mêmes, mais aussi bien sûr pour des résidents âgés qui devraient être l’objet de toutes les attentions.

Argenteuil : P. Doucet, F. Lazaar, deux candidats blanc bonnet et bonnet blanc du camp de la bourgeoisie


Gonflé !



Ce qui est extraordinaire avec P. Doucet, c’est qu’il est prêt à dire n’importe quoi, et le contraire de n’importe quoi et le contraire du contraire, sans fin…
         Dans un de ses derniers tracts désespérés, il supplie de ne pas regarder dans le « rétroviseur » et liste à l’encontre de son adversaire  un certain nombre de mauvais coups que celle-ci nous prépare. Mais il suffit de remplacer « Elue, la candidate d’En Marche votera et soutiendra » par : « Elu, P. Doucet, le député du PS a voté et a soutenu », pour que, quant au  reste, il n’y ait presque rien à changer. Voyons :
Il a soutenu : « Le 49-3 qui vaut les futurs ordonnances » ;
-la loi El Khomri ;
-la déchéance de la nationalité ;
-la suppression de la demi-part pour Maman qui est redevenue imposable et a perdu en conséquence le bénéfice de l’APL ;
-la suppression de nombreux postes de fonctionnaires ;
-le mépris des syndicats et du dialogue social ;
-le libéralisme assumé au profit des banques ;
-l’ubérisation de la société française dont il a été un fervent propagandiste ; 

-et localement, en lousdé, il a décidé la suppression de l’abattement de 20% sur la taxe d’habitation qui a aggravé la pression fiscale pour une partie importante de la population ;  

Oui, P. Doucet n’aime pas le rétroviseur qui lui montre le visage d’un carriériste qui a été prêt à toutes les compromissions durant les cinq années écoulées au plus grand profit de la bourgeoisie et qui nous rêve amnésiques.

D. MARIETTE qui face aux deux candidats locaux de la bourgeoisie s’abstiendra dimanche

Amiante, silicose, saturnisme,... La santé bien après les profits


Perdre sa vie à la gagner

 

Une étude de l'agence Santé Publique France indique que près de 2, 6 millions de salariés sont exposés à un ou plusieurs agents cancérogènes. C'est particulièrement le cas dans des secteurs aussi variés que la réparation automobile, le BTP, la coiffure, la santé ou l'industrie du bois. Dans les trois quarts des cas, les salariés en question sont des ouvriers.
         A cela, on peut rajouter les travailleurs soumis au travail de nuit qui entraine une diminution de l'espérance de vie et un risque accru de cancers.
         Des silicoses des mineurs aux cancers de la plèvre liés à l'amiante, du saturnisme dû au plomb dans les peintures aux irradiations nucléaires dans les centrales, la santé des travailleurs passe après les profits du patronat !

Pompiers professionnels : comme les autres services publics utiles à la population, les sous-effectifs...


Comme dans tous les services publics, il y a le feu !

 


À l'appel de la CGT, des sapeurs-pompiers professionnels ont manifesté mercredi devant le centre de secours de Metz. Depuis plusieurs semaines, ils dénoncent les pertes d'effectifs et les interventions en augmentation avec des temps d'intervention qui s'accroissent et bon nombre d'ambulances affichent les revendications des grévistes.
Il est quand même fou qu’un service public aussi indispensable que les pompiers soit en sous-effectif. Mais comme tous les services publics, la règle est économies, rentabilité. La loi du profit s’impose partout : elle est à mettre au feu !

Lafarge, Syrie, terrorisme : leur seul ciment, le profit


Une seule ligne de conduite : la recherche du profit

Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris contre Lafarge pour « financement d'entreprise terroriste » et « mise en danger de la vie d'autrui ». Lafarge-Holcim, le géant franco-suisse du ciment, est sérieusement soupçonné d’avoir versé des fonds à Daech en Syrie pour pouvoir continuer à faire tourner sa cimenterie de Jalabiya, près de Raqqa.
Lafarge payait les terroristes locaux afin qu'ils laissent passer les ouvriers de la cimenterie et les camions de marchandises. De plus, lors de la prise de la cimenterie par Daech, la direction n'aurait pas prévenu le personnel de l'arrivée des milices islamistes, les laissant se sauver par leurs propres moyens.

jeudi 15 juin 2017

Nathalie ARTHAUD : ordonnances et autres mauvais coups, se préparer pour les combats à venir. Elle était sur LCI hier. 4 minutes à voir


ordonnances, procédure expéditive pour une potion de même nature


Ordonnances : une procédure expéditive 

Le gouvernement a annoncé la chronologie des attaques programmées contre les travailleurs en général et contre le Code du travail en particulier.
Entre le 24 et le 27 juillet, il demandera aux députés le droit de prendre des ordonnances. Il n’aura pour cela qu’à indiquer sur quel sujet et, très vaguement, dans quel sens il compte agir. Le Premier ministre devra également indiquer le temps qu’il se donne pour obtenir des députés la ratification définitive.
La nouvelle Assemblée ne lui refusera pas le droit de gouverner par ordonnances, elle a été élue pour ce faire. Ensuite, le texte exact des mesures prises par ordonnances devrait être présenté fin août au Conseil d’État qui vérifiera leur légalité et leur constitutionnalité. Elles seront adoptées par le Conseil des ministres le 20 septembre et, enfin, publiées le 21 septembre. Ce n’est qu’à cette date que le contenu réel en sera connu et ces ordonnances seront applicables dès leur publication.
Cette procédure, codifiée par l’article 38 de la Constitution, a été utilisée plus de cinq cents fois depuis 1958, souvent pour résoudre les questions d’emploi du temps parlementaire. Mais elle a aussi servi à ce pourquoi de Gaulle l’avait créée : se passer de la discussion des députés, appliquer rapidement une mesure impopulaire, donner l’impression que le gouvernement ne peut être mis en échec. Il en fut ainsi notamment pour la réforme de la Sécurité sociale en 1967, pour la loi Balladur sur les retraites du privé en 1993, une loi particulièrement lourde de conséquences pour le niveau des retraites. Les ordonnances Macron, destinées à renforcer encore la dictature patronale dans les entreprises, procèdent de la même inspiration.
Le patronat se réjouit d’avance et attend le 21 septembre comme le jour de l’ouverture de la chasse aux droits ouvriers. Macron et Philippe savent quels coups ils veulent porter, mais se gardent bien de le dire à l’avance, laissant fuiter des informations, les démentant, en distillant d’autres, etc. Les directions des confédérations syndicales, loin d’annoncer aux travailleurs que les coups seront durs et que la lutte sera rude, participent à la mise en scène macronienne.
Macron a donc tout prévu : les députés pour autoriser les ordonnances, les juristes pour les rédiger, les syndicalistes pour faire mine d’en contester une virgule, les médias pour s’extasier, les représentants patronaux pour fêter cette nouvelle révélation, tout, sauf la réaction des travailleurs, pourtant les principaux intéressés, qui, elle, pourrait réserver des surprises.

                                                           Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2550)

Argenteuil : le commerce et les travailleurs en ligne de mire


Le capitalisme se moque de la culture comme tous les sots

 

Les habitants d’Argenteuil sont tenus depuis le début dans l’ignorance du « projet Héloïse », initié par P. Doucet et lancé par G. Mothron. De la même façon, ils ne savent rien où il en est aujourd’hui. Se réalisera-t-il même un jour ? Nul ne le sait, et rien n’est moins sûr. Mais en attendant, il distille l’inquiétude, et à juste titre, car s’il se faisait il aurait aussi des conséquences collatérales dévastatrices pour les travailleurs de Côté Seine et pour ceux du commerce de l’avenue Gabriel Péri.

         Comme en passant, selon l’entretien du Parisien-95 que nous évoquions hier, le promoteur déclarait à propos de l’offre de « culture » : « Nous n’avons pas de contact avec la Fnac pour l’instant, mais ce ne serait pas sot d’y implanter une telle activité culturelle ». Seulement, l’implantation d’un tel magasin sonnerait la mort d’une des seules librairies indépendantes du Val d’Oise, « Le presse-papier » !

         Contre tous les « sots » de la rapacité capitaliste, il serait temps, à Argenteuil, de se mobiliser contre un projet qui se fait contre les intérêts de tous les habitants.