Les grands mots qu’il ne maîtrise pas
A propos de son chef Fillon, le
fillonniste local X. Péricat parle dans la presse de « lynchage
médiatique ».
Une
expression bien exagérée pour un petit désagrément que son mentor, sûr de lui
et considérant qu’il pouvait se permettre bien des choses, a totalement
cherché.
Quant
aux médias, voir la brève suivante.
Puisqu’il
parle de « lynchage, nous lui conseillons la lecture d’un livre policier,
portant sur le Sud des Etats-Unis dans les années 1930, « la bête qui
sommeille » de Don Tracy. Il saura ce que le mot « lynchage »
veut dire.
Cela
ferait peut-être perdre au « premier-adjoint au maire » d’Argenteuil
l’habitude d’utiliser des mots à tort et à travers.
Mais
sur le fonds, que pense cet adjoint aux finances des emplois fictifs payés par
la population ?
Quant
aux médias et Fillon, parlons-en !
"Équité" ? Tu parles !
Les chiffres du conseil supérieur
de l'audiovisuel (CSA) sur les temps d'antenne dont a bénéficié chaque candidat
à la présidentielle entre les 1er et 26 février sont sortis. Ils sont
éloquents. Le CSA souligne que Fillon a eu bien plus la parole (265 heures,
presque 16 000 minutes) que les autres. Le deuxième du classement est Macron
avec 163 heures.
Mais
la suite du tableau est encore plus éloquente, Mélenchon a bénéficié de 3163
minutes, Nathalie Arthaud de... 67 minutes (230 fois moins que Fillon, 150 fois
moins que Macron et même 47 fois moins que Mélenchon).
On
voit qui les patrons des médias ne souhaitent pas entendre !
Et
X. Péricat parlera après de « lynchage médiatique » !