mardi 21 février 2017

Brive, Argenteuil, comme ailleurs : non à la suppression de postes de travailleurs territoriaux


A Argenteuil cela ne nous rappellerait pas quelque chose, par hasard ? 

Corrèze
Mairie de Brive : non aux suppressions de postes !

 
 
 
Les travailleurs de la mairie en lutte en 2015
Depuis 2014, 88 postes ont été supprimés. Lors du dernier conseil municipal le maire a le culot de dire « nous n’avons mis personne dehors ; il s’agit en grande majorité de départs à la retraite non remplacés ». Il oublie de parler des contrats non renouvelés pour des agents non titulaires.
Il se vante d’avoir réalisé 4,4 millions d’économie dont 2,4 sur la masse salariale. Pas de quoi être fier : 88 postes en moins c’est 88 chômeurs en plus, et des conditions de travail qui se dégradent de plus en plus dans tous les services municipaux !
Contre le chômage et la précarité il faut interdire les licenciements et toutes les suppressions de postes et imposer la répartition du travail entre tous sans perte de salaire !

lundi 20 février 2017

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 20 février 2017



Violences policières : l'Etat et sa police contre les classes populaires

Dans la foulée de l’affaire Théo, on a pu croire que les problèmes des quartiers populaires allaient s’inviter dans la campagne électorale, que l’on y parlerait des violences policières, de ce chômage de masse qui frappe en premier lieu les plus jeunes, ou encore du manque de moyens des écoles. Mais la droite et le FN tentent d’inverser la situation en présentant les jeunes des quartiers comme des « voyous ».
Fillon n’a rien trouvé de mieux pour faire oublier ses propres affaires d’emplois fictifs. Il réclame les peines plancher, la majorité pénale à 16 ans et des milliers de places de prison supplémentaires. Ce tout-répressif ne réduirait en rien la délinquance, d’autant que la loi permet déjà aujourd’hui d’envoyer des mineurs en prison.
Et puis, quelle arrogance, de la part de celui qui a arrosé sa famille d’un million d’euros d’argent public pour se payer un manoir et vivre dans le luxe ! Que cela soit désormais connu de tous ne l’empêche pas de se présenter à l’élection. Comme tout bourgeois, il considère que tout lui est dû. Les efforts, les sacrifices, voire la prison, sont pour les classes populaires. Les privilèges sont pour les Fillon et les riches dont il est le serviteur.
Aujourd'hui, dans les quartiers, l’État envoie la police pour faire régner l’ordre. Mais de quel ordre s’agit-il ? Pour l’essentiel, de l’ordre social basé sur l’exploitation et les injustices, bien loin de la devise « Liberté, égalité, fraternité ».
Certes, dans cette société brutale, la police a des fonctions utiles, et tout un chacun peut avoir besoin d’elle. Mais en défendant avant tout l’ordre social existant, elle défend la domination des riches. Aucun bourgeois ne subira les violences subies par les jeunes des cités ou par les travailleurs qui, pour défendre leur emploi, bloquent leur usine ou manifestent. La police a pour vocation de faire taire ceux qui contestent l’ordre capitaliste.
Au fil des témoignages, on en sait un peu plus sur la police d’Aulnay-sous-Bois. Le commissariat de cette ville est un repaire de policiers d’extrême droite, toujours prêts à lancer aux jeunes une insulte raciste ou une provocation. Ces policiers multiplient les humiliations, les coups, voire les actes de barbarie, contre ceux qui leur tiennent tête.
C’est ce pour quoi le jeune Théo a payé le prix fort. Il a été violenté parce qu’il habite une cité HLM, qu’il est noir et qu’il n’a pas plié l’échine face aux insultes et aux coups de tortionnaires racistes. Théo, c’est notre fils, c’est notre frère, c’est notre dignité.
Depuis cette agression, la police ne manque pas de soutien. Elle en a bien sûr du côté de Le Pen et de la droite : celles-ci réclament l’interdiction des manifestations, qui ne se résument pourtant pas aux casseurs. Pour ces politiciens, il faudrait que les policiers puissent se livrer à leurs exactions impunément… et sans qu’on puisse protester !
L’attitude du gouvernement PS est également scandaleuse. Hollande est certes allé voir Théo à l’hôpital, espérant ainsi calmer la colère des banlieues. Mais le ministre de l’Intérieur a qualifié l’agression de Théo d’« accident », reprenant la version des bourreaux contre celle de leur victime. Depuis 2012, le gouvernement a défendu les policiers, même dans leurs revendications les plus réactionnaires. Il a commencé par renoncer à la délivrance d’un récépissé lors des contrôles d’identité, pourtant promis par Hollande. Et maintenant, le Parlement assouplit les règles d’usage des armes à feu, élargissant encore le droit de tirer pour les policiers.
La justice défend l’ordre social tout autant que la police. Les policiers agresseurs de Théo sont laissés en liberté. Des jeunes qui ont jeté des pierres sont condamnés à des peines de prison ferme. Et qu’en est-il des actionnaires de PSA qui, à Aulnay-sous-Bois, ont détruit non un simple abribus, mais une usine automobile de 160 hectares employant 3000 salariés ? Ils ont brisé la vie de nombreuses familles populaires mais eux n’ont jamais été jugés. Ils engrangent même des profits record, augmentés par les suppressions d’emplois ! La justice sert les riches parce que la loi est faite pour eux.
Si nous ne voulons plus de ces injustices, il faut renverser le capitalisme, ce système où les riches ont tous les droits, et où les travailleurs qui relèvent la tête prennent des coups. Le monde du travail en a la force s’il en a la conscience. À l’élection présidentielle, en votant pour notre candidate Nathalie Arthaud, les travailleurs pourront au moins dire qu’ils ne veulent plus du capitalisme, cette société de violence et d’exploitation.




Violences policières : Théo et les autres victimes. Nathalie ARTHAUD place de la République à Paris samedi. Vidéo

Migrants : Nathalie ARTHAUD, avec les bénévoles de Solidarité migrants Wilson. Communiqué


Paris, centre des migrants de la porte de la Chapelle, les pouvoirs publics n’interdiront pas la solidarité !

Solidarité migrants Wilson : Chaque jour, c'est avec les moyens du bord (distribution du 14 février)
Je veux apporter tout mon soutien au collectif « Solidarité migrants Wilson ». Lundi 13 février, des CRS se sont déployés devant le Centre d’accueil des migrants situé près de la porte de la Chapelle, avenue du Président Wilson à Saint-Denis. Leur cible : ce collectif qui apporte chaque matin des petits déjeuners et une aide juridique aux nombreux réfugiés. Jeudi 16, la police leur a signifié l'interdiction de procéder à leur distribution de nourriture et boissons à des hommes pourtant affamés, frigorifiés et épuisés !
Le collectif gêne les pouvoirs publics parce qu’il met en lumière leur incurie. En effet, les réfugiés essaient désespérément d’obtenir une place dans ce centre censé résoudre la crise migratoire à Paris. Mais il n’est en réalité qu’un cache misère sous-dimensionné. Cela, Anne Hidalgo, la maire de Paris le sait pertinemment. Alors, depuis quelques semaines, elle s’ingénie à décourager les milliers de particuliers qui viennent spontanément porter secours et  ce collectif trop visible. La mairie a fait déposer de gros rochers devant le centre pour gêner les migrants qui voudraient dormir devant. Elle a aussi fait appel à des policiers qui verbalisent les membres de l’association pour stationnement gênant. Et dernière ignominie, la Préfecture a donné des directives visant à empêcher toute distribution autour du centre.
Face à ces attaques aussi infâmes qu’hypocrites ma solidarité pleine et entière va à ce collectif et aux migrants !

                                    Nathalie ARTHAUD, le 19.02.17.




Argenteuil : afficher "démocratiquement" ses idées à Argenteuil, une gageure


Afficher ses idées à Argenteuil : une gageure

Il y a très peu de panneaux d’affichage « libre » municipaux sur Argenteuil. D’année en année, ce nombre a même tendance à se réduire. Il y en avait un au rond-point Dassault. A l’issue de la construction de la résidence attenante, il n’a pas été réinstallé. A l’occasion des aménagements des abords de la nouvelle Maison de quartier Guy Môquet à Orgemont-Joliot-Curie, un autre également vient de disparaître. Il y en avait un à l’entrée d’Argenteuil, en haut de la côte du Fort, peut-être sur la commune de Sannois, mais celui-là vient aussi d’être supprimé !
         Face à une telle situation, où les uns et les autres peuvent-ils afficher leurs idées ?
         C’est d’autant plus vrai qu’un certain nombre de courants politiques considèrent qu’eux seuls ont droit à la parole, pas les autres.


C’est à nous patrons !

Des affiches macronistes sont ainsi apparues ces jours derniers, recouvrant tout au passage. Elles proclamaient « en marche la fraternité » !
         Incontestablement, il est vrai, la fraternité des patrons pour qui tout leur appartient !
 
Une affiche...

Une affiche pour soi, le reste pour les autres

Et puis il y a le député du cru. Il doit avoir des milliers d’affiches d’un seul modèle : de trois-quart, tricoloré, avec les autorités. Il est même pire que les macronistes qui laissent trois centimètres entre leurs deux affiches. Avec P. Doucet, rien ne dépasse, trois affiches recouvrent tout.
         Devant la mairie, il a bien fallu exhumer notre pauvre et unique affiche humectée de papier recollé. Une ancienne adjointe de P. Doucet a vu la scène et n’a trouvé comme justification aux collages intempestifs de son chef que de dire que ce n’était pas lui qui les avaient collées !
         Effectivement, on peut reconnaître cela au député. Il n’a pas dû utiliser un seau de colle depuis bien longtemps. Deux, trois décennies ? Il a ses agents colleurs pour le faire ! Cela dit, il peut toujours leur expliquer la façon correcte d'afficher ses idées.
 
...et une autre

Argenteuil, "complexe Jean Vilar" : une enquête publique


Non au projet « Jean Vilar »

 

Si nous avons bien compris le message totalement abscons paru dans le dernier numéro de l’Argenteuillais, il y a bien une sorte d’enquête publique à propos du reclassement de la zone de l’espace Jean Vilar actuelle dans la perspective du « projet promoteur » dans ce qui reste de ce que nous appelions « l’Ile ». On peut apparemment aller en mairie observer les documents s’y rapportant et rédiger des commentaires.

         Effectivement tout cela n’est pas très clair.

         Mais s’il y a une « enquête » même s’il n’y a aucune illusion à se faire sur l’exercice, pourquoi se priver d’y répondre !

Le samedi 11 mars

 

A Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière
Grande salle Jean Vilar
A partir de 17 heures
Musique classique –débat- Librairie-Badges (entrée libre)
Meeting
De Nathalie ARTHAUD
A 19 heures (entrée libre)
 
 
Puis l’Apéro et le banquet
Réservez : 15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à mon ordre
Suivi de la soirée dansante
De la musette
Puis le groupe de rock-pop
Bien connu des participants de la fête de Presles
« moonlights swampers »

Communes : partenariat public-privé : dangers. L'exemple du stade du Mans


Ce qui se passe au Mans nous a rappelé ce qui s’est passé avec Spie-Vinci et la délégation de service public des parkings. Certes à une autre échelle... 

Stade du Mans (Sarthe)
La population continue de payer Vinci pour… rien !

 

Inutile ce stade constamment vide ? Pas du tout ! Il sert de (grosse) tirelire à Vinci !
En 2008, alors que le club de foot du Mans évoluait en 1ère division, la mairie lança la construction d’un stade de 25 000 places en Partenariat Public-Privé avec le groupe Vinci qui se voyait ainsi chargé de son exploitation pour 35 ans.
En 2013, patatras ! le club est relégué en division amateur et le stade se retrouve n’être plus qu’une cathédrale vide. Mais Vinci avait prévu y compris les aléas du sport, et la ville se trouve depuis, légataire de la « dette » et paye des millions par an à Vinci.
Le tribunal administratif de Nantes vient de débouter quatre requérants du Mans qui dénonçaient le surcout du stade en mettant en cause la municipalité et Le Mans Stadium, une filiale de Vinci.
La justice, aux petits soins de Vinci, y voit une situation normale, considérant que le conseil municipal avait été informé des tenants et aboutissants du contrat. Certes.
Mais cela ne fait que confirmer que dans cette société tout est organisé pour garantir que les bénéfices tombent dans les poches des capitalistes et que les déficits soient épongés par la population. C'est ce qu'ils appellent la répartition des tâches sans doute. Pas d'accord !