samedi 18 février 2017

Colonisation : du FN au LR, des réactions abjectes


Macron et la colonisation : indignation sélective et réactions abjectes

 
L'Indigénat, la chicotte, le Congo-Océan, Madagascar, l'Algérie,..., ça leur rappelle quelque chose ?

Macron a évoqué en Algérie le fait que la colonisation par la France y avait été « un crime contre l'humanité » et une « vraie barbarie ». Il avait dit quasiment le contraire quelques mois auparavant, expliquant en substance que cette colonisation française avait été un facteur de progrès et d’enrichissement. On ne l’entend pas en revanche dénoncer la politique actuelle de l’impérialisme français et de son armée en Afrique.

         Cela a suffi pour réveiller les nostalgiques de l’Algérie française et les réactionnaires de tous poils. Fillon a jugé ces propos « indignes » d’un candidat à la présidentielle. Un élu LR les a qualifiés de « crachats inacceptables », quand le FN l’accuse de « tirer dans le dos de la France » depuis l’étranger.

         Mettre tout un peuple en tutelle pendant plus de 130 ans, considérer sa population comme des sous-citoyens, piller ses richesses, puis y faire une guerre sans merci qui s’est traduite par des centaines de milliers de victimes, tel est le sinistre bilan de ces « civilisateurs » à la mémoire très sélective.

vendredi 17 février 2017

Place de la République samedi 18 février : Nathalie Arthaud au rassemblement “avec Théo et les autres victimes”. Communiqué


Nathalie Arthaud au rassemblement “avec Théo et les autres victimes”

Je serai présente au rassemblement organisé samedi 18 février à Paris, notamment par la CGT, la FSU et la Ligue des Droits de l'Homme, à 15 heures Place de la République. Je partage l'indignation de tous ceux qui continuent à protester contre l'agression dont a été victime le jeune Théo à Aulnay-sous-Bois, et contre les suites qui y ont été données. Le viol dont a été victime Théo a été jugé “non-intentionnel” et les policiers responsables laissé en liberté alors que, chaque jour, des jeunes lui ayant manifesté leur solidarité passent en comparution immédiate, voire sont condamnés à de la prison ferme. Ce n'est pas le fait du hasard : dans les banlieues, on voit patrouiller des brigades spéciales, équipées d'une véritable panoplie de guerre, comme celle à laquelle appartenaient les policiers qui ont agressé  Théo. La police est ainsi maintenue vis-à-vis de la population dans un climat d'hostilité, auquel s'ajoute souvent le racisme.
Voilà la façon dont on voudrait faire accepter à la jeunesse des quartiers pauvres une société qui ne leur laisse aucun espoir d'avenir, pendant que les riches sont de plus en plus riches et arrogants. Marine Le Pen, qui a dit sa solidarité avec les policiers auteurs d'exactions contre les jeunes, a montré qu'elle est bien candidate à aggraver encore la barbarie de cette société. François Fillon, devenu un symbole de l'injustice après avoir sans vergogne enrichi sa famille avec l'argent public, vient de surenchérir en proposant d'abaisser la majorité pénale à seize ans. C'est ce même candidat de la droite qui se considère au-dessus des lois et qui voudrait que l'on envoie encore plus facilement les jeunes en prison !
Il faut que nous soyons de plus en plus nombreux à lutter contre la domination des plus riches sur cette société et toutes les violences qui en découlent. C'est le sens de mon combat.

                                                     Nathalie Arthaud, le 16 février

Rendez-vous pour Lutte Ouvrière : à 15 h Place de la République, sur le terre-plein côté Boulevard Voltaire

Argenteuil et "Théo": un maire aveugle à l'origine des évènements


Et la violence de policiers à l’encontre de Théo et de bien des jeunes ?

 
Lundi matin, le maire d’Argenteuil a publié un communiqué sur les  incidents de la veille entre jeunes et policiers. Il est consultable sur le site de la Ville. Ce communiqué parle de tout, mais nulle part il n’évoque la violence dont a été victime Théo et les évènements d’Aulnay-sous-bois qui sont à l’origine des tensions actuelles et qui ont largement ému l’opinion. Dans ce communiqué, G. Mothron n’exprime aucune marque de solidarité, même la plus élémentaire avec ce jeune, violenté, et de réprobation à l’encontre de comportements inadmissibles mais courants de la part d’un certain nombre de policiers.
         Les évènements qui touchent Argenteuil depuis plusieurs jours sont pourtant le résultat de ce qui est arrivé à Théo, une violence de la part de policiers qui fait écho à ce que subissent couramment de nombreux jeunes des quartiers populaires, dans bien des communes, et à Argenteuil.

Salaires : une exigence : 1800 euros net un minimum !


1800 euros net, c’est un minimum 
En quinze ans, les loyers dans les grandes agglomérations ont augmenté en moyenne de 55 %, deux fois plus vite que l’inflation telle qu’elle est prise en compte pour le calcul du smic par exemple. Quant aux logements dits sociaux, construits en bien petit nombre ces dernières années, leurs loyers sont de plus en plus chers, de moins en moins couverts par les APL, et en conséquence inaccessibles au plus grand nombre.
Les loyers sont à payer douze mois sur douze, alors qu’entre les licenciements, les contrats de courte durée, les missions d’intérim et les emplois à temps partiel imposé, de plus en plus de travailleurs ne touchent pas douze salaires complets par an. Rien d’étonnant donc à ce que les loyers pèsent de plus en plus sur les budgets, surtout quand on y ajoute les charges locatives, ou les dépenses de gaz et d’électricité. En 2013, plus de 5,2 millions de ménages ont dû consacrer plus de 35 % de leur budget au logement et, pour la moitié d’entre eux, il restait ensuite moins de 650 euros pour vivre.
Un salaire de 1 800 euros net par mois n’a donc rien d’extravagant : c’est un minimum pour avoir encore un peu d’argent pour vivre, une fois le logement payé.

                                              Jean SANDAY (Lutte ouvrière n°2533)

Sénat 360 (Public Sénat) : L'extrême-gauche dans la présidentielle. Avec Jean-Pierre Mercier : ses interventions.

Fonctionnaires, privé : aucune suppression d'emploi !


Dans le public comme dans le privé : aucune suppression d’emploi !

 
Après Fillon qui promet une économie de 100 milliards sur le budget de l’État, Macron lui, promet une économie de 60 milliards. Une économie qui se ferait, dans les deux cas,  en diminuant toujours plus les dotations aux collectivités et le nombre de salariés des services publics.
Depuis des décennies le nombre de travailleurs des services publics fond comme neige au soleil. Cela rend leurs conditions de travail intenables, détruit les services utiles voire nécessaires à la population et contribue à augmenter le chômage. Tout ça pour abreuver de cadeaux fiscaux un patronat qui ne crée pas un seul emploi.


Le samedi 11 mars

 

A Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière
Grande salle Jean Vilar
A partir de 17 heures
Musique classique –débat- Librairie-Badges (entrée libre)
Meeting
De Nathalie ARTHAUD
A 19 heures (entrée libre)
Puis l’Apéro et le banquet
Réservez : 15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à mon ordre
Suivi de la soirée dansante
De la musette
Puis  présence d’un groupe de rock-pop

 
Macron nous propose de faire  du neuf… dans les pas de Fillon et d’ Hollande.

jeudi 16 février 2017

Nathalie ARTHAUD en campagne : exprimer les intérêts du monde du travail. Reportage de FR3 Midi-Pyrénées

Voter Nathalie ARTHAUD : un vote de conscience et de dignité ouvrière


Un vote de conscience et de dignité ouvrière 

La campagne électorale se déroule sans qu’à aucun moment les exigences réelles des travailleurs et des classes populaires soient abordées. De Fillon et ses affaires à Macron et son non-programme, de Le Pen et ses discours anti-immigrés à Hamon et sa petite musique de gauche qui ne recouvre rien de concret, ou à Mélenchon qui se présente comme le sauveur suprême, tous expliquent qu’ils ont la recette du changement. Ils mentent tous !
Au lendemain de l’élection, en mai prochain, rien de fondamental ne changera pour le monde du travail. Quel que soit l’élu, quelles que soient ses promesses, il mènera la politique dictée par le patronat.
Pour cacher leur volonté de servir les riches, les candidats parlent tous au nom de la France. Mais parler au nom de la France, c’est faire croire que travailleurs et capitalistes ont les mêmes intérêts. C’est vouloir faire taire les exigences propres des exploités.
Ceux qui s’apprêtent à s’abstenir, à se taire dans ces élections, donnent raison à ces politiciens. L’abstention massive des classes populaires ne les dérange pas, au contraire. Car en se taisant, elles ne disent pas leur colère.
Au contraire, voter pour Nathalie Arthaud c’est rejeter ces politiciens qui servent les riches depuis des décennies, tout en exprimant ses intérêts de travailleur.
Nathalie Arthaud se présente pour faire entendre les exigences du monde du travail. Il faut affirmer la nécessité d’interdire les licenciements et les plans de suppressions d’emplois. Un travail et un salaire pour tous, voilà des exigences vitales pour le monde du travail !
Contrairement aux mensonges des gouvernants, les prix augmentent. Alors, pour vivre décemment, il faut que les salaires rattrapent le coût de la vie. Il faut qu’aucun salaire ne soit en dessous de 1 800 euros net par mois, et une augmentation de 300 euros pour tous.
Aux patrons qui hurlent qu’ils ne pourront jamais payer de tels salaires, il faut opposer le droit de vérifier, de ne pas les croire sur parole. Les scandales à répétition ont montré la capacité des capitalistes à tricher, mentir, camoufler leurs méfaits. À bas le secret des affaires, le secret commercial et le secret industriel ! Il faut imposer le contrôle des travailleurs sur les comptes des entreprises, mais aussi sur les comptes de leurs propriétaires, de leurs actionnaires et de leurs familles. Alors on verra qu’il y a assez d’argent pour payer des salaires décents à tous les travailleurs !

                                                  Marion AJAR (Lutte ouvrière n°2533)