mardi 17 janvier 2017

Education nationale : le buldozer ne réglera jamais l'inégalité scolaire


La "mixité sociale" a bon dos

Le Conseil Départemental de la Haute Garonne et le Rectorat de l’Académie de Toulouse ont décidé de fermer les collèges Raymond Badiou et Bellefontaine, dans le quartier populaire du Mirail de Toulouse. Le  prétexte invoqué est qu’il faudrait promouvoir la « mixité sociale » et ne pas laisser les élèves de ces « quartiers ghettos » entre eux. La solution serait de répartir les élèves sur d’autres collèges de la ville en attendant la construction d’un nouvel établissement à la périphérie de ces quartiers. Cette répartition se ferait sans moyen supplémentaire. 
         En réalité cette fermeture illustre le désengagement de l’Etat qui n’a jamais mis les moyens suffisants pour pallier aux difficultés supplémentaires que rencontrent les élèves de ces quartiers. 70 professeurs du quartier ont fait grève le 10 janvier et se sont rassemblés devant le Conseil Départemental pour dénoncer l’hypocrisie des pouvoirs publics. Une nouvelle journée de grève est organisée jeudi 19 janvier, à l’appel du collectif « Touche pas à ma ZEP » contre ceux qui ont laissé pourrir cette situation depuis de nombreuses années et qui nous parlent aujourd'hui de « mixité sociale » !

lundi 16 janvier 2017

Nathalie ARTHAUD ce soir sur France Culture, et agenda militant


France Culture :  Nathalie Arthaud est invitée dans l'émission du Grain à moudre
Ce soir lundi 16 janvier

à 18h20

  Le site de notre  camarade


Réunion publique de Lutte ouvrière
A Argenteuil
Le jeudi 2 février 2017
A 20 heures
Espace Nelson Mandéla
82 bd du Gl Leclerc
 « Gauche, droite, droite, gauche, ils veulent nous faire marcher au pas. Faisons entendre le camp des travailleurs face au camp de la bourgeoisie »

 

Le samedi 11 mars prochain, à Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière
Grande salle Jean Vilar
Réservez pour le banquet : 15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à mon ordre.

 

Dimanche 26 mars
A 15 heures
Grand meeting national de campagne
De Nathalie ARTHAUD
Docks de Paris à Saint-Denis (93)

PSA et Job Dating : une impression de "marché aux esclaves "version XXIème siècle


Job Dating PSA Sochaux
Des "embauches" aussi rapides que les débauches à venir...




Le groupe PSA qui vient d’annoncer un record de ses ventes 2016, et certainement plus de 2 milliards de profits, va organiser pour Sochaux un « Job Dating » le 17 février à Montbéliard pour recruter 400 intérimaires. Lors du premier jobdating, PSA avait embauchés 200 intérimaires sur les 580 candidats qui s'étaient présentés.

C’est un marché à l’embauche express d’ouvriers intérimaires. Les candidats font la queue, leur CV en main, leur candidature sera examinée par des agences intérimaires. Pôle emploi explique sur son site que " ce modèle de rendez-vous offre aux recruteurs la possibilité de passer un maximum d’entretiens dans un minimum de temps".

Et c'est bien connu le temps c'est de l'argent. Embauchés vite, les intérimaires seront aussi vite débarqués lorsque les commandes et les profits de la direction l'exigeront.

La grippe et les hôpitaux : et ils veulent supprimer encore davantage le nombre de soignants ?


“Réorganiser” la pénurie… pour dégrader encore plus une situation déjà calamiteuse

A propos de l’épidémie de grippe et de l’insuffisance des moyens hospitaliers pour y faire face, Renaud Muselier (Les Républicains), président délégué de la région PACA-Corse n’a eu de cesse d’attaquer les services d’urgence de la Timone, le grand hôpital de Marseille, pour “les délais d’attente inacceptables”.
Pour donner plus de poids à son propos il a ajouté :”Ma propre mère y a passé 10h ! Il faut réorganiser le SAMU.”
 Oui, que vous soyez ce genre de monsieur ou humble habitant, la réalité finit toujours par vous rattraper...
Cela dit, ce n’est pas son compagnon de parti, le candidat Fillon qui a prévu 500 000 postes de fonctionnaire en moins, dont des soignants hospitaliers ? À cela Renaud Muselier répond : “Cela n’a rien à voir, ce n’est pas une question d’effectifs mais d’organisation.”
Comment ce monsieur, qui plus est médecin, « organisera »-t-il des soins sans soignants, avec le manque criant d’infirmières, de secrétaires, d’aides soignants, de médecins ?
En enchaînant les soignants des urgences à leur lieu de travail, comme les galériens du temps jadis ?

Val d'Oise Macron : un macronien de plus


Une seule espérance : la soupe !

 
Il paraît que Hollande voire Ségolène Royal lorgnent du côté de la candidature Macron. Dans ce cas, ils iraient rejoindre quelques caciques du PS qui n’ont pas attendu les « primaires de la gauche » pour rallier ce champion du patronat et feu acteur frétillant du gouvernement Valls.
         Plus près de nous, on vient d’apprendre le ralliement à Macron d’un dénommé D. Arnal. Cela ne dira, et à juste titre, pas grand-chose à grand monde, mais tout de même. Ledit Arnal a présidé durant plusieurs années il y a peu le conseil départemental du Val d’Oise. Quel que peu en disgrâce dans son parti, le PS, il tente aujourd’hui un retour dans le sillage de la comète Macron. Mais la concurrence est rude et il n’est pas dit que ce monsieur atteigne… le bol de soupe convoité !

Primaire de la gauche : Valls et sa veste rose. Un article de notre hebdomadaire de cette semaine


Primaire de la gauche : Valls met sa veste rose

Alors que le 22 janvier, date du premier tour de la primaire à gauche, approche rapidement, les favoris des sondages, tous anciens ministres de Hollande et coresponsables de sa politique antiouvrière, cherchent à se faire passer pour des amis des travailleurs.
                                                                    

Après Hamon proposant le partage du travail pour lutter contre le chômage, mais sans garantie d’un salaire complet, après Montebourg se présentant comme le « candidat du travail et de la feuille de paie » alors qu’il a aidé la famille Peugeot à fermer l’usine d’Aulnay, c’est au tour de Valls de tenter la conquête de l’électorat populaire.
Lui qui affichait lors de la précédente primaire de la gauche, en 2011, sa volonté de mettre fin aux 35 heures, de supprimer l’ISF et d’abandonner toute référence au socialisme, affirme désormais : « J’ai changé. » Un changement très rapide, puisqu’il n’a quitté qu’en décembre son poste de Premier ministre d’un gouvernement qui a mené jusqu’au bout la guerre au monde du travail.
Pour soigner son image, à la veille du premier débat télévisé entre les sept candidats de la primaire, Valls a donc organisé une réunion publique à Liévin, au centre de l’ancien bassin minier du Pas-de-Calais, bastion socialiste historique aujourd’hui ravagé par le chômage. Devant les deux cents personnes qui avaient fait le déplacement, il s’est affirmé favorable « à une société qui donne du travail et une société qui rémunère le travail ». Le recours à de telles banalités aura du mal à faire oublier que le nombre de chômeurs a augmenté d’un million depuis le début du quinquennat de Hollande et que le gouvernement Valls s’est systématiquement opposé au moindre coup de pouce pour relever le smic.
Même ses propositions pour l’avenir apparaissent dérisoires, tant Valls tient à s’affirmer dans la continuité des cadeaux offerts par son gouvernement au patronat, en matière de baisse de charges en particulier. Il a ainsi promis une augmentation des petites retraites, sans en préciser le montant ni le rythme. Il a promis de défiscaliser les heures supplémentaires, tout comme l’avait fait Sarkozy, alors même que la loi El Khohmri permet au patronat de remettre en cause la durée hebdomadaire du travail et d’aller vers la suppression du seuil déclenchant l’indemnisation des heures supplémentaires. Il a aussi promis d’augmenter la prime d’activité, qui permet aux patrons de payer un salaire très faible en laissant l’État compléter des payes qui ne permettent plus de vivre.
N’écoutant que son courage, Valls a affirmé assumer « de redonner du pouvoir d’achat après avoir demandé des efforts ». Alors que les attaques contre le niveau de vie des travailleurs ont été incessantes pendant qu’il était Premier ministre, le voilà qui réactive le bon vieux « Demain on rase gratis ». Pour ne pas se laisser distancer par ses rivaux sur un thème à la mode, Valls a parlé d’assurer à chacun un « revenu décent », qu’il évalue à... 800 euros par mois !
Une proposition indécente…

                                                      Gilles BOTI (Lutte ouvrière n°2528)

dimanche 15 janvier 2017

Nathalie ARTHAUD sur BMF TV

Lutte ouvrière Argenteuil, agenda militant


Réunion publique de Lutte ouvrière
A Argenteuil
Le jeudi 2 février 2017
A 20 heures
Espace Nelson Mandéla
82 bd du Gl Leclerc
 « Gauche, droite, droite, gauche, ils veulent nous faire marcher au pas. Faisons entendre le camp des travailleurs face au camp de la bourgeoisie »


Le samedi 11 mars prochain, à Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière
Grande salle Jean Vilar
Réservez pour le banquet : 15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à mon ordre.


Dimanche 26 mars
A 15 heures
Grand meeting national de campagne
De Nathalie ARTHAUD
Docks de Paris à Saint-Denis (93)