Des travailleurs se mobilisent
Ce matin, les travailleurs
chargés de nettoyer la ville seront en grève et doivent manifester contre le
sort que la municipalité leur a réservé à partir du 1er janvier
prochain. Ils sont en particulier ulcérés à la perspective de devoir travailler
un samedi par mois sans rétribution supplémentaire.
Cela
s’ajoute à l’augmentation de leur semaine de travail qui devrait passer de 36 à
38 heures, pour l’aligner, soi-disant, sur celle des autres travailleurs
territoriaux de la Ville d’Argenteuil, selon la municipalité bien sûr !
Ces
travailleurs avaient obtenu de pouvoir bénéficier de « chèques restaurants »
au moment du passage de l’Agglomération qui les employait à la Ville d’Argenteuil
il y a un an. Cela représentait tout de même pour eux un petit plus de revenu
non négligeable. Et aujourd’hui plus rien.
Ils
ont plus que raison de se battre et de voir leur part minuscule diminuer
pendant que la bourgeoisie augmente sa gigantesque portion.
Et
cela concerne tous les travailleurs territoriaux d’Argenteuil, eux-aussi
attaqués depuis des années de la même façon.
Les
reculs qu’ont dû concéder les édiles d’Auch dernièrement et de Saint-Denis ces
jours derniers devant la colère et la grève des employés de ces villes est une
belle leçon.
La
force du monde du travail est énorme. A condition que nous l’utilisions, déjà
pour nous défendre.
En
tout cas le monde du travail local qui forme l’essentiel de la population d’Argenteuil
doit être aux côtés de ces travailleurs qui revendiquent leur dû.
Ils étaient 60 grévistes à se retrouver ce matin au Centre technique municipal. Ils sont alors partis en cortège vers l’hôtel de ville. L’ambiance y était.
Ils étaient 60 grévistes à se retrouver ce matin au Centre technique municipal. Ils sont alors partis en cortège vers l’hôtel de ville. L’ambiance y était.
Le maire d’Argenteuil était absent… mais recevra une
délégation demain mardi. A 10 heures trente, une heure d’information syndicale
sera réunie pour faire le bilan de cette entrevue. 11 heures ce lundi
Affaire à suivre.