samedi 10 décembre 2016

Argenteuil : conseil muncipal loin des intérêts des habitants




La démocratie bourgeoise, c’est « on décide d’abord », « on discute ensuite » !

Le conseil municipal d’Argenteuil se tiendra ce mardi. Il sera l’occasion d’une présentation du projet Héloïse par une société au nom de « Fiminco ». Pas un nom de clown.  Non, un nom d’investisseur, lequel rime avec peur.
         Ces messieurs vont donc présenter aux conseillers municipaux leur projet de destruction du complexe et de l’espace Jean Vilar et d’un projet commercial.
         Croyez-vous qu’il l’ait présenté avant que ces conseillers décident de faire rentrer dans le domaine privé vendable ce qui faisait partie du domaine public ? Croyez-vous encore que la municipalité leur ait donné l’hospitalité au conseil municipal AVANT que le vote ait acté au printemps dernier la vente de cet espace qui était le bien de tous les habitants ?
         Que se fane leur démocratie. Elle n’est pas la nôtre.
         Les habitants ont tout intérêt à se retrouver très nombreux lors de ce conseil municipal.



Eh oui, le présent engage l’avenir !

Lors de notre permanence d’hier au soir au « carrefour Babou », je pensai que nous étions à l’endroit où s’élevait le Prisunic de notre enfance.
         Lorsque l’on fait le bilan cinquante ans plus tard, que penser de la transformation à la hussarde du centre de la Ville à la fin des années 1960 ? Cela n’aurait pas demandé davantage de recul de la part des notables municipaux de l’époque ?
         A méditer à propos de l’avenir de l’espace Jean Vilar.


Mario, Pipo et Fiminco

         A propos de Jean Vilar, Mario et Pipo ont choisi d’être dans le même bateau.
         Ils sont à la rame pour promener Fiminco sur la rive des profits. Comme un tableau impressionniste.

Mario, Pipo et Fiminco dans le même bateau. Devant l'espace Jean Vilar ?

Corée du sud : la "rue" peut toujours défaire ce qui a été décidé



Corée du sud : la rue pousse la présidente vers la sortie

Le parlement sud-coréen vient de voter la destitution de la présidente, Park Geun-hye. Cette destitution doit encore être validée par la Cour constitutionnelle, ce qui est loin d'être acquis.
         Park Geun-hye, fille d'un général dictateur au pouvoir de 1961 à 1979, est accusée de corruption et de trafic d'influence. Les grands groupes nationaux, Samsung, Hyudai et autres LG, étaient invités à payer les « services » d'officines contrôlées par une proche amie de la présidente.
         Mais si la mise à l'écart de la présidente ne s'est pas réglée dans les allées discrètes du pouvoir, c'est que ce scandale a déclenché des manifestations massives contre le régime et ses méthodes.
         Ce qu'on peut souhaiter, c'est que les travailleurs sud-coréens, qui se sont mobilisés encore au printemps, prennent la tête de ce mouvement pour contester non seulement le régime mais la dictature des grands groupes véritables maîtres du pays.