samedi 17 septembre 2016

Classes surchargées, lycée Cassin dans le Val d'Oise, une belle victoire qui montre la voie




Une belle victoire de la mobilisation

Il aura fallu plus de quinze jours de grève et de mobilisation des enseignants, des parents et des élèves pour faire céder le ministère de l’Education nationale.
         Celui-ci via l’inspection académique voulait les faire travailler dans des conditions impossibles : deux classes avec plus de 35 élèves, dans des sections de 1ère STMG (Sciences et technologies du management et de la gestion) demandant une attention particulière, les élèves s’y retrouvant au terme de la seconde plutôt par défaut.
         Devant l’obstination de tous et le retentissement médiatique de l’affaire, le ministère a enfin donné l’ordre à l’Inspection académique du 95 de céder en créant une classe supplémentaire et les moyens d’enseignement correspondant. Il y aura finalement trois classes de 30 élèves avec des heures d’enseignement en demi-groupe et une classe de 18 élèves.
         Pour l’Education nationale, ce qui s’est passé à Gonesse indique qu’il n’y a pas pour elle de limite à la hausse des effectifs, qu’elles qu’en soient les conséquences. Mais, dans ce lycée Cassin, elle est tombée sur un os. Les enseignants, les parents et les élèves ont dit : « stop ! Ce n’est plus possible ». Et ils n’ont pas lâché l’affaire, malgré la morgue et le mépris rencontré à l’Inspection académique du Val d’Oise.
         Enseigner dans des classes à 30 élèves, c’est bien sûr encore de trop, particulièrement dans ce type de filière.
         Mais c’est un bel exemple que viennent de donner ces enseignants, les élèves et leurs parents.
         A suivre bien évidemment.


Argenteuil, stèle Maurice AUDIN, les vandales savaient ce qu'ils vandalisaient



Pas un acte de vandalisme « ordinaire »

         C’est sans doute avec une intention bien particulière que l’auteur de la dégradation de la stèle Maurice AUDIN du Parc Maurice AUDIN à Argenteuil, au Val-nord, a procédé. Cela ne paraît pas un acte de vandalisme ordinaire ou d’occasion, si l’on peut dire. Aux dires des spécialistes, il a fallu utiliser un matériel bien particulier, apte à briser le verre "sécurit" qui protégeait la stèle. Un matériel que l'on ne transporte ni comme cela ni dans sa poche.
         A suivre donc de très près.




Voir deux brèves du jour dans « articles plus anciens » ci-dessous :
-notre agenda militant ;
-la belle manifestation de jeudi à Belfort